Maintenant que Kaïs Saïed, à la magistrature suprême, est porté
Pour un second mandat que je nous souhaite meilleur que son premier
Par une élection pas comme les autres qui, dans l’Histoire, restera gravée
Pour son record d’entourloupes et les controverses qu’elles ont suscitées [1]
Il est impératif que la culpabilité des emprisonnés
Candidats qui, par suite, furent empêchés, au scrutin, de participer [2]
Soit par la justice, dans un procès juste et équitable, confirmée
Sinon, leur incarcération serait le fait de son unique volonté
Pour priver les Tunisiens de leur droit de choisir qui va les présider
Auquel cas, c’est à la justice de se prononcer sur sa légitimité
Et sur les atroces souffrances qui ont été, injustement, infligées
À ces prisonniers et leurs familles pour qu’il puisse, dans cette présidentielle, gagner
Transformant la vie de leurs proches en un cauchemar difficile à supporter
Surtout pour les enfants qui se sont retrouvés, de l’un de leurs parents, (…)Lire la suite »
Environ un quart du nombre des vers de ce poème a déjà été, précédemment, publié
À l’occasion du surprenant rapprochement que l’ISIE, avec son homologue russe, a engagé [1]
Avec la bénédiction de notre chef d’État qui, probablement, voudrait, de Poutine, se rapprocher
À priori, les diverses positions de notre président, je préfère ne pas, ici, en parler
Bien que ma voix s’applique à être une voix de lutte contre toutes les injustices, en vérité
Car, par son Décret-loi liberticide 54, le droit à la libre expression a été plombé [2]
Et celui qui le critique ou ne se soumet pas à son magistère, se trouver en prison, pourrait
Pour plusieurs années, ne serait-ce que pour un post perçu diffamateur, sur les réseaux sociaux, publié [3]
Beaucoup de voix d’opposants se sont tues, depuis que le triste Décret-loi liberticide fut promulgué
Des politiques, journalistes, avocats, magistrats,..., activistes de la société civile sont harcelés
Depuis, voire emprisonnés, pour des complots, (…)Lire la suite »
Le volet socio-économique, pendant son ère, a régressé
Contrairement à celui des pertes des libertés qui a progressé
Au slogan « il faut, il faut », dans tous les domaines, il s’est limité
Biens mal acquis, argent détourné, il faut les récupérer
TGV nord-sud, Transports corrects, il faut les réaliser
Système de santé et couverture sociale dignes, il faut y arriver
Pôle médical aghlabide, on en a vu qu’un portail d’entrée
Alors que tout autre pôle médical, jaloux, en serait
Au vu de ses maquettes et les services qui y sont intégrés [1]
Aussi, une description de ce pôle mérite d’être exposée
Il « comprendrait plusieurs hôpitaux dans diverses spécialités
Des complexes résidentiels, aux cadres médicaux, consacrés
D’un complexe culturel et touristique », il serait doté
« Des écoles, des jardins d’enfants » y seront aussi édifiés
D’« espaces commerciaux », il serait également constitué
Et d’« institutions universitaires », et tout cela à coté
D’ « un centre de production (…)Lire la suite »
Ô mon Dieu !
Quelle perspective devant un horizon qu’il entretient bouché ?
Quand pourra-t-on, de cette chape de plomb, se débarrasser
Qui s’est abattue sur le pays, un certain 25 Juillet
Qui a conduit notre Tunisie à être gouvernée
Par diverses personnes qui sont bien loin de la strate exigée
Et cela, au niveau des deux pouvoirs de l'État standardisés
L’exécutif et le législatif qui s’est fait, aujourd’hui, remarquer
Pour son vote scandaleux de l’amendement largement controversé
Confectionné pour que le Tribunal administratif soit neutralisé [1]
Pour que, de ses prérogatives en matière de conflits électoraux, il soit privé
En les transférant à la justice judicaire qui est instrumentalisée
D’après Amnesty International contre les critiques et les opposés
Au pouvoir en place et tous ceux qui ont une droit-de-l'hommiste activité [2]
Tout cela, afin que la présidentielle se déroule comme ils l’avaient imaginée
C’est-à-dire sans candidat sérieux qui pourrait vraiment, (…)Lire la suite »
Quand il a été demandé au président Kaïs Saïed si, aux présidentielles, candidat, il comptait se porter
Il avait alors rétorqué que « le problème n’est pas s’il allait se porter candidat ou non, mais que c’était
Une question de vie ou de mort ». Rien que ça ! Cela s’est passé, dans la ville de Monastir, le 6 avril dernier [1]
Mon étonnement face à cette exagération, une fois candidat déclaré, s’est retrouvé injustifié
Car, depuis qu’il a présenté sa candidature, notre candidat-président apparaît de plus en plus inquiet
Et les derniers développements montrent qu’il commence vraiment à s’affoler
En effet, lui, quand il était candidat, il y a cinq ans, il s’était insurgé
Qu’on puisse proposer que la Loi électorale, par voie parlementaire, soit amendée
À quelques mois du scrutin, « il s’agit d’assassiner la démocratie », a-t-il clamé
« Il s’agit d’assassiner la république, c’est, à mettre les lois à sa mesure, chercher
Pour rester au pouvoir et exclure ses rivaux. C’est à (…)Lire la suite »
Source :
المترشح للرئاسية قيس سعيد : "آن الأوان لبناء الاقتصاد ...
https://www.businessnews.com.tn/kais-saied-sadresse-aux-tunisiens-dans-son-premier-manifeste-de-campagne,519,140945,3
1. À propos de l’opposition :
« Elle est, de voix vendues et serviles, composée
Elle réunit les partisans de la sharia aux côtés
De ceux qui défendent l’homosexualité [1]
Des cercles criminels dans le pays et à l’étranger
Et des médias porte-voix corrompus et enragés
Viendra le jour où plusieurs détails seront dévoilés
Sur les fraudes et trahisons et leurs divers aspects »
Il s’est attaqué à ceux qui ont manifesté
Contre son régime, vendredi dernier
Quelques dizaines, il les a comptés [1]
Alors qu’ils étaient des milliers [2]
Pour ce qui est sharia, il convient de rappeler
Qu’il s’était déclaré partisan pour l’appliquer [3]
Aussi, il est un populiste, d’un islamiste, doublé
2. À propos de son programme économique :
« Sur nos propres ressources, nous devons compter
Le pays, (…)Lire la suite »
L’ISIE s’est transformé en « rouage de la dictature », thèse par un universitaire développée [1]
Et, entre elle et le Tribunal administratif, se profile à l’horizon, une bataille acharnée [2]
In fine, pour ces présidentielles, ce n’est pas le peuple qui va voter, mais, c’est l’ISIE qui a, déjà, voté [3]
Mais, que l’on sache que notre combat continue pour que la démocratie et l’État de droit soient restaurés
Notre droit à choisir ceux qui doivent nous gouverner et, en premier, notre président, nous soit restitué
Les institutions républicaines soient rétablies et les restrictions sur les libertés soient éradiquées
L'heure de la délivrance n'est pas éloignée et l'entêtement de l'ISIE ne fait que, davantage, la rapprocher
Elle sonnera, probablement, cet automne, quand cette élection arrangée, sera, par le TA invalidée
Quand l’ISIE et ceux qui ont manigancé avec elle ce sinistre scénario seront décrédibilisés
Ceux qui ont mis tout en œuvre pour que leur champion soit élu, (…)Lire la suite »
Cette Instance supérieure indépendante pour les élections est en vérité
Pas si indépendante que cela, puisque, par une seule personne, désignée
Et parce que c’est d’une main de fer, par Farouk Bouasker, qu’elle est dirigée
« Il a conduit, seul, le processus d’organisation des élections » a affirmé
Jeune Afrique qui le qualifie de « magistrat très politique » qui ambitionnerait
Obtenir un poste ministériel à la faveur des remaniements qui s’opéreraient
Elle écarte toutes les critiques de ses contradicteurs dont la HAICA qu’elle a empêchée
De jouer son rôle, de régulateur et de « gendarme des médias », légalisé [1]
Au départ, l’ISIE était indépendante et c’est Kaïs Saïed qui en a modifié
Le statut, par décret, et désigné ses membres, par un autre décret, dans la foulée [2]
Cette ISIE qui n’hésite pas à déposer plainte contre quiconque remet
En doute son indépendance vis-à-vis du pouvoir, ainsi que son intégrité
Contacté par l’Agence France-Presse, elle n’était pas en (…)Lire la suite »
La belle image de notre Tunisie des premières années
De la Révolution, de nos rêves les plus fous, accompagnée
L’admiration planétaire acquise, mais où sont-elles donc passées ?
Où sont passés nos espoirs qu’on croyait pouvoir réaliser ?
Où est passé le pays qu’on a cru, à jamais, libéré
De tout régime répressif, autocratique ou policier
Avec ses méthodes immondes que, révolues, nous avions pensé ?
Où sont passés nos manifs, nos rassemblements, nos AG
Nos Sit-in, en toute heure de la nuit, en toute heure de la journée
Qui, de la Sharia dans notre Constitution, nous ont débarrassés [1]
Mais, intégrée, plus tard, dans sa constitution, dite du 25 juillet [2]
Mobilisant des citoyens, de tous âges, à travers toutes les contrées
Qui, souvent, avaient réuni des dizaines de milliers
De participants, où les idées foisonnaient, se bousculaient
Think tanks, partout, éparpillés qui ont, la parole, libérée
Au cours desquels nous refaisions le monde, persuadés
Que plus rien ne (…)Lire la suite »
Des journalistes dans la Tunisie post-14 janvier
Ont été arrêtés et, en prison, se sont trouvés
Et cela, au mépris de la liberté de s’exprimer
Garantie par les textes, par la Tunisie, ratifiés
Et conservée dans sa Constitution du 25 juillet [1]
Écrite dans le silence des quatre murs de son Palais
En singleton, étant lui-même son unique conseiller
Après avoir enterré celle des experts qu’il a nommés [2]
Ils ont rejoint les opposants et autres, déjà prisonniers
D’opinion, aux dires de leurs conseils et, aussi, au vu des faits [3]
Juste pour avoir accompli leur devoir d’informer
À l’heure où la démocratie est, de toute part, menacée
Ces entraves à la profession doivent illico cesser
Ainsi que toutes ces intimidations proférées
Contre toute voix en dissidence avec son projet
Pour que la liberté de la presse soit préservée
Et que l’on sache à quel feu on va être brûlé
Et quel avenir le Prince nous a-t-il réservé
D’autres citoyens, pour leur liberté de critiquer
Se (…)Lire la suite »