Pendant ce temps, sur France Info :
"Nous craignons sérieusement que le résultat annoncé ne reflète pas la volonté ou le vote du peuple vénézuélien" : ces mots sont ceux du secrétaire d’État américain, qui s’est exprimé quelques minutes à peine après la proclamation des résultats.
Antony Blinken réclame la publication détaillée des votes, tout comme le président chilien, celui du Costa Rica, ainsi que le représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, qui demande une "transparence totale". Rome et Madrid sont sur la même ligne."
Ou encore :
"les Venezueliens qui voulaient tourner la page de 25 ans de régime chaviste n’ont plus grand-chose à perdre, dans un pays où il est devenu impossible de se soigner, de s’éduquer, de vivre correctement. Des altercations ont déjà éclaté dans la nuit entre supporters des deux camps.
Sous les deux mandats de Nicolás Maduro le PIB a chuté de près de 80%, l’inflation a explosé (les autorités ont dû introduire le dollar, qui cohabite désormais avec le bolivar, la monnaie nationale). La production de pétrole a été divisée par trois, conséquence d’une mauvaise gestion et de la corruption.
La situation économique est tellement catastrophique que ces dix dernières années un habitant sur quatre a quitté le pays. Beaucoup d’autres envisageaient de le faire en cas de réélection de Nicolás Maduro."
Inversion, subversion, omission : On le sait, mais ça reste intolérable que ces gens qui se prostituent et souillent la vérité avec les mensonges grossiers qui constituent la réalité alternative à laquelle ils préfèrent adhérer et qu’ils voudraient voir se substituer au réel, puissent se croire et se dire "journalistes".
Je suppose qu’en plus, ils sont "de gauche" : Ils doivent avoir voté Glucksmann avec enthousiasme. Voilà le visage de la Bien-pensance.
Qu’ils ne viennent pas pleurer quand on leur oppose de la défiance et du mépris. Pour ma part, j’en suis au stade de la haine et de la rage, et j’envisage même de m’autoriser à explorer des échelons encore supérieurs : Qu’aurais-je à perdre vu la gueule du monde qu’on veut (m’)imposer par la force ?