Malheur à celui qui croit que la justesse de ses opinions se mesure à ce qu’en disent ses amis, alors qu’elle s’apprécie surtout à la bassesse de ses contradicteurs. Une idée croît, embellit et se vérifie sous l’orage des mensonges nécessaires pour la combattre. Elle se nourrit du terreau de la haine jeté sur elle à grandes pelletées par ses adversaires. C’est (presque) infaillible(1) : si l’argument d’un débatteur est méprisable, l’opinion de son contradicteur tient la route. Mettons au négatif les affirmations péremptoires des politologues, économistes, éditorialistes, qui encombrent les médias et, alors, des choses apparaissent, qui sont des vérités.
Au début du 20ème siècle, August Bebel, dirigeant des sociaux-démocrates allemands a dit : « Quand la bourgeoisie m’applaudit, je me demande quelle erreur j’ai bien pu commettre ». Et ça marche plutôt bien quand on remplace bourgeoisie par médias, ou par MEDEF, ou par PS, ou encore par : CIA, NSA, Tsahal, FN, Angela Merkel, Benjamin Netanyahou, David Cameron, Barack Obama, Manuel Valls, Philippe Val, BHL, David Pujadas, Paulo A. Paranagua, Jean-Claude Juncker, Christine Lagarde, Pierre Moscovici, Wolfgang Schäuble, Alain Duhamel, Emmanuel Macron, Jérôme Cahuzac, Thomas Thévenoud, Patrick Balkany, Alain Juppé et, bien sûr, François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et tous les kapos d’Internet qui ne pèsent que par leur malfaisance anonyme.
Les chiens de ferme s’appellent « Antifafs », ils sont dressés à attaquer le chemineau qui vient prévenir que le loup rôde dans les alpages. La plupart du temps, ils marinent en embuscade dans l’obscurité de leur niche sur pilotis, sous le rideau de leurs pseudonymes (et, par cela, ils sont presque aveugles). Les accompagner dans un de leurs combats où suivre les conseils du hérisson pour traverser la route, c’est pareil.
Les faux antifafs tueurs d’antifafs sont complices des fafs, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ah, ceux qui se disent « anars » et qui sont bien moins anars que moi ! Ils croient surveiller le vol du vautour, ils sortent leur fronde, visent l’aile et blessent n’importe quoi dans le ciel. Au hasard. Pourvu que tombent des plumes d’un colibri ou d’un pigeon voyageur et que leur meute groupusculaire applaudisse.
Les faux antifafs ont un flic dans la tête, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ces ersatz d’anars se disent libres, libertaires, libres-penseurs, soldats de la liberté, ennemis de la censure, mais ils bâillonnent tout ce qui passe à leur portée. Mieux que les lépreux par leur crécelle, ils sont annoncés par le cliquetis des menottes pendues à leur ceinture. Ils n’ont pas encore tué le flic qu’ils ont dans leur tête. Ils ne savent même pas qu’il y est. Ils réinventent la Stasi sans jamais avoir entendu ce mot. Ils ont créé la police d’Internet dont rêvent tous les Pouvoirs. Polyvalents, ils sont flics, juges et matons à la fois. Quand le temps sera venu : tortionnaires et maîtres-guillotineurs sur demande.
Les faux antifafs sont infiltrés et manipulés, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils se déguisent en kamikazes du droit d’expression mais, en attendant le jour de la Mère-de-toute-les-batailles-contre-la-bourgeoisie-vorace, ils lynchent et appellent à lyncher quiconque les contredit, eux, les trois pelés (dont un mouchard) et les quatre tondus (dont un infiltré de la DCRI) (2), eux, les porteurs du Livre Sacré où il est dit (où il était dit sans doute avant que l’écriture ne soit masquée par du vomis au houblon et des brûlures de clopes mal roulées) qu’il n’y a d’autre tranchée que la leur, qu’il ne peut exister qu’une stratégie pour l’assaut, qu’une seule heure propice pour bondir, qu’un seul cri à pousser pour faire fondre de frayeur les baïonnettes adverses : « Ni dieu ni maître, pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos, passe-moi une mousse j’ai soif ! »
Poètes sous-doués, ils font approximativement rimer anti-impérialiste avec confusionniste, complotiste, antisioniste, négationniste, antisémite. Antisémite, c’est à ce mot-impasse qu’ils voulaient vous amener via le chemin balisé par les autres.
Les chiens de ferme aboient la nuit, mais on les reconnaît malgré tout
Vrais délateurs, de la trempe de ceux qui envoyaient des lettres anonymes à la Gestapo, par dépit amoureux, désir de vengeance ou besoin de récupérer un appartement de juif, ils ont un sobriquet, ils font héberger leur site aux Bahamas, aux USA ou au Monténegro (authentique), ils affichent les photos de leurs cibles mais, eux, camouflent leur nom et leur visage. Ainsi, Guyet qui nous diffama sur le site Article 11 sous un de ses pseudonymes (Boutoleau) (3), qui balance sur son site les noms et photos de ses contradicteurs, refuse de se laisser photographier et filmer. En février 2015, invitée à un débat d’Arrêt sur Images, elle exigea que son visage soit flouté, ce qui fut refusé et elle n’y participa pas, sous un prétexte futile. Ça craint la lumière, ça, madame !
Tenez, voici la seule photo d’elle disponible. Elle commence à dater, mais on n’a rien d’autre, pour l’instant (por ahora pour reprendre deux mots fameux d’Hugo Chavez).
Un journal de m… en moins c’est un peu de liberté en plus (Viktor Dedaj)
Le site Article 11 a eu une version papier, qui n’existe plus. Et je ne pleure pas. Un de mes jeunes amis, qui y travailla un temps et qui connaît les tenanciers m’avait prévenu d’emblée : « Ils savent que ce qu’ils ont publié sur vous, c’est de la pure connerie. Mais ils ne le reconnaîtront jamais. Les anars n’ont jamais tort ». Il voulait dire : « Les faux anars, les anars-miradors ». Parce que les vrais, eux, ont aussi un souci de vérité, ajouté à leur générosité. Et c’est pour cela qu’on les aime à travers les temps, leur idéal étant nourri du terreau de la haine jeté sur eux par leurs adversaires, fortifié par la bassesse des arguments, des mensonges, etc. (voir plus haut).
Les chiens de ferme ignorent l’Histoire, c’est à ça qu’on les reconnaît
Déjeuneriez-vous avec Karl Marx, Louise Michel, Olympe de Gouges que les caricatures d’anars-Internet, poussés dehors pas les convives, iraient écrire, dépités et désireux de se venger, que vous faites bombance avec un barbu allemand qui a écrit « La question juive » (c’est assez clair), une exaltée franc-maçonne et une noble. Et vous voilà alignés au mur des confusionnistes, complotistes, antisionistes, négationnistes, antisémites.
Gil Robles, fasciste espagnol, partisan de Miguel Primo de Rivera et de Francisco Franco a dit : « La démocratie n’est pas pour nous une fin, mais un moyen pour aller à la conquête du nouvel État ». Les fascistes ne repartent pas sans casse. Il faudra les affronter physiquement. Où seront-ils, les antifafs de pacotilles qui « mordent les talons de qui marche devant » (Victor Hugo), ceux qui, à nous entendre rugir, sont humiliés d’aboyer.
Les chiens de ferme sont des pyromanes qui ont peur du feu, c’est à ça qu’on les reconnaît
Qui ira déloger les fascistes ? Encore nous ! Sous le regard de ceux qui les ont mis en place, de ceux qui ont essayé de nous affaiblir et qui ne bougeront pas, parce qu’ils ont montré, bien avant, qu’ils n’avaient pas les couilles le courage. S’ils n’avaient pas le courage quand ils ne risquaient pas grand-chose, pourquoi, l’auraient-ils demain devant les milices tatouées, les élus fascistes, les policiers armés et l’armée en renfort ?
Ils attendront qu’on y aille avec nos enfants, que se multiplient les Clément Méric et les Rémi Fraisse, et ils critiqueront sévèrement nos méthodes d’action, comme ils critiquent celles des dirigeants des pays qui voient depuis leur fenêtre le trou noir des canons US : Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, etc., et la Grèce que tentent d’étrangler le FMI, la Banque Centrale européenne, la Commission européenne, la fameuse troïka ainsi nommée parce que le mot mafia était déjà pris.
Oui, ils nous laisseront y aller avec nos familles et amis. Et à chaque mort, à chaque emprisonné, à chaque estropié, ils hurleront sous pseudo et sur Internet des virils : « Police partout, Justice nulle part ! », « A bas l’Etat policier ! » et « Vengeons Truc ! » Ils taggeront la nuit, hors des centres villes quadrillés par la police, par les caméras de surveillance et les milices avinées au crâne rasé. Ils taggeront les tabliers des ponts et les transformateurs EDF au bord de chemins vicinaux. Et ceux qui se feront pécho, manque de pot, par une patrouille de gendarmes se le tiendront pour dit. Ils peinturlureront désormais les gogues de Pôle emploi, un couloir du lycée, leur cabane au fond du jardin ou la porte du palier d’un copain, il faut bien se marrer, aussi.
Les chiens de ferme sont surtout écoutés par les chiens de ferme, c’est à ça qu’on les reconnaît
Avant que la bête immonde ne s’installe à l’Elysée, ils étaient quelques groupes éparpillés et squelettiques, trois par ci (dont le mouchard), quatre par là (dont l’infiltré de la DCRI), fiers de leur pureté et peut-être de celle de l’herbe (de la bonne) et de celle de la 1664 (qui fait roter, mais ça fait rire aussi, ils ont de l’humour, ils viennent de s’abonner à Charlie Hebdo).
Ignorés de la population ou observés avec un sourire amusé, ils sont indifférents à leur isolement. Le mesurent-ils ? Pensent-ils que tous les autres sont des cons ? Sans doute.
Les chiens de ferme sont marqués par la consanguinité, c’est à ça qu’on les reconnaît
Les chiens de ferme antifafs copulent entre eux dans leur niche et dégénèrent en une sous-race de Labradors appelée Mirador. Mais on en trouve pas mal qui sont politiquement châtrés par eux-mêmes. Ceux-là sont teigneux à cause de leur stérilité ou leur impuissance.
Les chiens de ferme savent reconnaître les erreurs des autres, c’est à ça qu’on les reconnaît
Les chiens de ferme vous diront que Castro a tout raté, que Chavez n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout, que Tsipras s’est couché comme la petite chèvre de monsieur Seguin devant le loup (contre qui ils n’ont pas hurlé, occupés qu’ils étaient à prédire la trahison de Syriza). Eux, n’ayant jamais mis les mains dans le cambouis, ils ont les ongles propres de ceux qui pilotent les drones Predator depuis leur ordinateur du Nevada ou du Nouveau-Mexique.
Les chiens de ferme sont amoraux, c’est à ça qu’on les reconnaît
On me souffle dans l’oreillette qu’il ne faut pas personnifier, comme eux le font, que les gens qui sont de notre avis se recrutent parmi ceux qui ne l’étaient pas, comme les militaires se recrutent parmi les civils. Mais nous savons aussi que des désaccords irréductibles peuvent naître de crapuleries semées par des moins que rien. Par des menteurs qui savent qu’ils mentent mais qui persistent. Des menteurs qui savent qu’on sait qu’ils mentent, mais qui bénéficient du soutien de leurs potes, pavloviens et mouchards, et de celui de la DCRI qui les incite à en rajouter, offrant (authentique) à nos vertueux dénonciateurs : séances de collaboration à la Préfecture, téléphone portable, billet de train pour aller manifester et argent (voir note 2 de bas de page).
Les chiens de ferme existent, je les ai rencontrés
- J’ai rencontré plusieurs fois (toujours à son initiative) Ornella Guyet qui me faisait des salamalecs avec l’espoir à peine caché d’entrer au Grand Soir (4). Puis, n’ayant pas réussi, elle écrivit quelques mois plus tard, sous pseudo, que LGS publiait des articles fascisants depuis… 3 ou 4 ans. N’aurais-je avec elle qu’un désaccord politique ? Non, on pourrait être d’accord sur tout que je la mépriserais du plus profond de moi.
- J’ai rencontré les administrateurs d’Article 11, deux frangins pseudonymés qui se disent, prudemment, « tendance anar » (sic) et qui n’ont pas maintenu que je suis rouge-brun quand je les ai interpellés publiquement au milieu d’un aréopage d’« anars » qu’ils avaient réuni (5).
- J’ai rencontré Charb (paix à son âme), qui m’a dit en privé que je n’étais certes pas un rouge-brun mais qui n’a pas voulu publier un démenti quand l’hebdo dont il était le directeur prétendit le contraire et jetait aux chiens LGS, Viktor Dedaj et moi, nommément désignés. J’ai discuté avec l’auteur de l’article (qui connaît Guyet) qui m’a dit que j’étais seulement « confusionniste », que les anti-impérialistes le faisaient « gerber » et qu’il fouillait désespérément mon passé avec une équipe de journalistes car, pour l’instant, il n’avait trouvé rien contre moi.
Les chiens de ferme ne savent pas toujours pour qui ils aboient, et quand ils le savent, ils nient, c’est à ça qu’on les reconnaît
Je les ai rencontrés et, chaque fois, j’ai vu leur laisse et j’ai vu flotter sur leur niche-mirador l’emblème du parti républicain US(6), le drapeau de l’OTAN (dont Charlie Hebdo a soutenu toutes les guerres, depuis celle de la Yougoslavie) et j’ai vu briller l’étoile de David (7).
Pour qui ils aboient, conscients, inconscients, idiots utiles, mercenaires stipendiés, boutiquiers en quête de buzz pour subsister, ou un peu de tout ça à la fois, ils ne l’avoueront jamais. Ils nieront jusqu’au bout les hypothèses qui sont les nôtres parce que l’aveu les disqualifierait à jamais. Ils avancent, physiquement et idéologiquement masqués dans la nuit. Que le jour se lève et on les voit nus (et nuls).
Etats-Unis, OTAN, Israël. Je le répète d’autant plus volontiers que je n’y croyais pas au début, tant ça me paraissait gros. J’étais comme un électeur PS qui ne veut pas admettre qu’il n’y a pas un seul socialiste au gouvernement.
Les chiens de ferme sont confus, complotistes, négationnistes, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils ne savent pas argumenter quand nous montrons l’endroit d’où ils parlent. Leurs jappements font rimer : Confusionniste, complotiste, antisioniste, négationniste et antisémite.
Et avec quel culot ! alors qu’ils sont confus, qu’ils font une fixette sur un complot anti-juif qui impliquerait pratiquement toute la gauche, qu’ils glissent, en bons négationnistes, sur les crimes des Etats-unis et sur ceux de Tsahal et qu’ils frappent sur la nuque les adversaires de tous les racismes, au risque de décimer leurs rangs et d’ouvrir des boulevards aux antisémites patentés dont ils sont les complices objectifs.
Oui, je les ai rencontrés, ceux qui calomnient en meutes imbéciles. Et voici ce que j’ai vu.
Les chiens de ferme ont le cul crotté, c’est à ça qu’on les reconnaît
• J’ai vu le site Article 11 ramer (voir deuxième partie du texte en note 7 de bas de page) pour absoudre l’armée d’Israël d’un crime qui avait ému les médias du monde entier. Puis, sombrant dans le confusionnisme-négationniste, ce site fait avec jubilation l’éloge d’intellectuels fascisants, fascistes ou carrément antisémites : Ferdinand Céline (3 fois), Giovanni Papini, xénophobe, antisémite, partisan de Mussolini, Maurice Dantec, royaliste, proche du Bloc identitaire, partisan de la peine de mort, Ernst Von Salomon, nazi, membre des Freikorps. La plume principale de ce site, est un écrivain qui a frayé avec les négationnistes. Il a écrit des choses comme : « L’homme moderne juge particulièrement barbare le numéro tatoué sur le bras des déportés. Il est pourtant plus facile de s’arracher un lambeau de peau que de détruire un ordinateur ». Il a prétendu que le traumatisme d’un enfant violé était largement dû aux réactions des parents. Evitons de le nommer, il a renié tout ça et il vaut mieux que ses comparses. Il est absous par eux (tant mieux), mais ils ne veulent pas lever la fatwa des « coups de manche de pioche » lancée contre nous dans leurs colonnes (tant pis).
• J’ai vu les dirigeants de Rue89, (dont l’un fait partie des « young managers »(8) choisis par les Faucons US) publier un article où nous sommes traités de nazis et inviter Marine Le Pen dans leurs murs pour qu’elle dialogue pendant deux heures avec leurs lecteurs(9).
• J’ai vu Charlie Hebdo inventer des invitations réciproques LGS/ fachos et nous reprocher d’avoir publié une fois (preuve de notre nazisme) un article reçu d’un intellectuel que Charlie Hebdo a publié plusieurs fois et est allé interviewer à son domicile(10).
• J’ai vu tous ces guignols au derrière sale monter au mirador. Et de là-haut, ils lancent des bobards que des tarés reprennent à l’unisson avec l’enthousiasme du héros de canapé qui vient de sauver sur sa console de jeu la fillette de pixels que les administrateurs du GS allaient violer.
Les chiens de ferme dressent des listes pour le bûcher, c’est à ça qu’on les reconnaît
Violeurs ? Les lanceurs de canailleries auraient pu nous dire pédophiles, zoophiles, nécrophiles, nous en serions au même point. Une horde de ventilateurs à merde composée de cent pelés (ce qui nous fait 33 mouchards), autant de tondus (comptons 25 agents de la DCRI) répéterait la calomnie mille fois et d’autres canailles colporteraient ça. Ils nous disent antisémites, n’en croient rien, le répètent à loisir et finissent par le croire. Ils s’auto-persuadent : c’est dire s’ils sont décérébrés !
Et qui, à les lire, ne se demandera pas s’il y a de la fumée sans feu ? Tout récemment, c’est un site tenu par un militant du Front de Gauche qui reprend la calomnie et qui ne veut pas en démordre. La gangrène gagne. Bientôt, ils hasarderont sous pseudo qu’on sodomise la nuit des cadavres d’enfants ou de chèvres.
Dans la charrette des antisémites que ces inquisiteurs cagoulés comme des bourreaux tirent vers la place de Grève pour que la foule conspue leurs prises de guerre, on a vu : Edgar Morin, Daniel Mermet, Pascal Boniface, Charles Enderlin, Alain Ménargues, Bernard Cassen, Jacques Bouveresse, Pierre Bourdieu, José Bové, Stéphane Hessel, Pierre Péan, Umberto Ecco, Yves Calvi, Jean Ferrat, Jean-Luc Godard, René Balme, Mikis Theodorakis, Michel Collon, Daniel Schneidermann et les administrateurs du Grand Soir....
La liste folle est lacunaire et elle s’allonge sans cesse. Les dernières prises sont Jean-Luc Mélenchon. Alexis Corbière secrétaire national du Parti de Gauche, en charge de la lutte contre l’extrême droite, est sur la sellette, cible permanente d’Ayatollah Guyet (sur son site, sous la rubrique « Mots-clés », ce sont les deux seules personnalités représentatives d’un parti politique qui sont épinglées, leur nom étant mêlé aux mots : antisémitisme, nationalisme, racisme, extrême droite, négationnisme, théorie du complot…).
On trouve quelques juifs dans la charrette ? Qu’importe : ce sont des juifs antisémites « qui ont la haine d’eux-mêmes ». On se sent désarmés devant tant de crapuleuse bêtise.
Les chiens de ferme mordent quiconque n’aboie pas avec eux, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils ne sont pas animés par l’amour, la tolérance, la fraternité, la recherche d’un monde meilleur. Ils ne fonctionnent pas « en pour », mais « en contre » : contre les autres, contre tout propos qui n’est pas le leur.
Ils sont haineux.
Il leur manque toujours un os à ronger, un mollet où planter leurs crocs. Ils sont les héritiers du type qui a renversé une poubelle sur la tête d’un prof à Nanterre en 1968, vous voyez la hauteur du combat rrrévolutionnaire. Ce sont des anti-stals qui feraient peur à Staline. Ils ont inventé le complot des blouses rouges-brunes.
François Ruffin dirige l’excellent bimestriel Fakir. Il connaît personnellement les rigolos d’Article 11 et Guyet. Il a émis de sérieuses réserves sur leurs attaques contre LGS. Fakir est devenu la cible d’Ayatollah Guyet. François Ruffin dénonce la méthode : « Il suffit d’annoncer qu’Untel a débattu avec Machin qui a publié une préface pour Truc qui connaît bien Bidule, lui-même proche de l’extrême droite, pour qu’Untel soit compromis. Et il devient dès lors inutile d’écouter ses propos, de contester son point de vue avec des chiffres, des concepts, des comparaisons historiques. C’est à un terrorisme de la pensée – et des fréquentations – qu’aspirent ces inquisiteurs… » (11). Il précise : « Cette salade, touillée par une pasionaria de l’antifascisme, Ornella Guyet, m’a paru grotesque ».
Disons, une pasionaria (pardon Dolores Ibárruri ) du maccarthisme dont Maurice Lemoine (le Monde Diplo) a écrit qu’elle « est dépourvue de tout talent, sauf celui de l’intrigue » tandis que Pierre Stambul (vice-président de L’Union juive française pour la paix, fils de déporté) note que ses attaques contre LGS sont « du délire ». La traîtresse est mécaniquement mue par le procédé rhétorique du « Reductio ad Hitlerum » pour disqualifier l’adversaire par une série d’amalgames, d’à-peu-près, de raccourcis et de mensonges purs qui le ceignent dans une camisole de force découpée dans un drapeau nazi.
Che Guevara mérite de figurer dans sa liste de la honte pour avoir écrit : « Laissez-moi vous dire, au risque de paraître ridicule, que le vrai révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d’amour ».
LES BEAUFS ET LES BIDOCHON
Les chiens de ferme ont pour complices les beaufs et les Bidochon, c’est à ça qu’on les reconnaît
Il y a la foule immense des beaufs et des Bidochon qui se fiche des querelles qui visent et peut-être affaiblissent les antifascistes les plus constants et les plus cohérents qui n’ont jamais hurlé au loup en croisant un chiot, ceux qui ne sont jamais sortis avec une tenaille à arracher la langue : je veux nommer ceux de la charrette évoquée plus haut.
Les beaufs et les Bidochon confondent leur grand-mère et le loup, c’est à ça qu’on les reconnaît
La fausse grand-mère leur dit qu’elle a des grands bras (pour mieux les embrasser), de grandes oreilles (pour mieux les écouter), de grands yeux (pour mieux les voir), une grande bouche (pour mieux les embrasser). Et ils croient ça ! Si elle criait « Au loup ! » ils sortiraient de son lit pour assommer un berger qui passe.
Les beaufs et les Bidochon regardent le JT de 20 heures, c’est à ça qu’on les reconnaît
33 % des téléphages ingurgitent tout ce qu’on leur sert et se déclarent prêts à voter pour le FN. Et savez-vous pourquoi ? Parce qu’ils sont écoeurés par le parti solférinien et de la droite, parce qu’ils souffrent, parce qu’ils sont pauvres, sans travail, sans perspective. Comme les Français, sous l’Occupation. Mais certains de ces derniers devinrent Résistants, d’autres trafiquants en tous genres pour survivre, d’autres collabos. Collabos parce qu’il fallait bien nettoyer la France de la vermine. Et, pour ça, on avait des types disciplinés aux bottes biens cirées, qui aimaient l’ordre et qui auraient faits de meilleurs gendres que ces sales gueules de l’Affiche rouge.
Les beaufs et les Bidochon n’aiment pas les syndicats, c’est à ça qu’on les reconnaît
S’ils ont du travail, les beaufs et les Bidochon souffrent de la peur de le perdre, de la minceur du salaire, des brimades, des cadences, de l’absence de perspectives de promotion. Comme leurs collègues, quoi ! Mais certains de ces derniers se syndiquent, font grève, manifestent, voire deviennent militants et s’exposent, se mettent en danger, eux et leur famille, par altruisme, dans un combat mené pour tous. Et dont le FN ne tolérera plus les formes quand ils sera à l’Elysée.
Les beaufs et les Bidochon découvrent au JT de 20 heures l’appartement loué du secrétaire de la CGT
Mais ils ne visiteront jamais le manoir des Le Pen à Saint-Cloud, ni le compte en Suisse du père, ni la propriété catalane de la fille avec une piscine à se briser le coccyx. Ni le château en Sologne, l’hôtel particulier à Neuilly-Auteuil-Passy, la villa tropézienne, le yacht des propriétaires des journaux qu’ils lisent et qui les bidochonnisent.
Les beaufs et les Bidochon ne veulent pas savoir qui sont les troupes de choc du FN
Par flemme qu’ils ont de se défendre, par couardise, ils délèguent tout au FN qui s’occupera aussi des étrangers-pas-de-chez-nous.
Je sais, il ne faut pas dénigrer ces 33 % de nos concitoyens qui confondent le loup et le petit Chaperon rouge.
Il faut faire comme s’ils n’avaient jamais entendu dire ce qu’est le FN, d’où il vient, combien de tatoués à croix gammée s’y camouflent en attendant que sonne l’heure, combien d’antisémites, combien de nostalgiques de la gégène, de l’Algérie française et de l’OAS (pas vrai, Ménard ?). Il faut faire comme s’ils ne savaient pas que des brutes épaisses constituent les wagons de la locomotive FN, wagons où l’on trouve des jeteurs potentiels de basanés dans la Seine. Le 6 avril 2011, Serge Ayoub saluait l’élection de Marine Le Pen à la présidence du FN. Il prévenait : « Je suis particulièrement content que la locomotive qu’est le FN marche parce que les wagons suivront... » (12). Mais savent-ils que Serge Ayoub, alors leader du groupe d’extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires et du mouvement Troisième Voie est un familier de Marine Le Pen et qu’il participa à sa campagne électorale pour les législatives de 2012 à Hénin-Beaumont ?
Les beaufs et les Bidochon électeurs du FN sont vierges et candides, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils sont accros à la télé et à leur autoradio, mais ils n’ont jamais entendu parler de la vraie nature du FN, de ses alliances européennes, des bras tendus, de la flamme tricolore (qui est son symbole et la copie de celui d’un parti nazi italien), de Marine Le Pen au bal des nazis autrichiens le jour de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz.
Les électeurs du FN n’ont jamais entendu parler d’Auschwitz, c’est à ça qu’on les reconnaît
La fois où quelqu’un en a parlé à la télé, ils se sont assis par inadvertance sur la zapette et hop, une émission de variétés qui laisse le cerveau libre pour Coca-Cola. Ou bien c’était à la radio, ils étaient en voiture et ils n’arrêtaient pas de passer sous des tunnels. Donc, ils n’ont jamais entendu parler de rien, pas même de ces candidats qui font le salut nazi ou qui voient Christiane Taubira en singe. Ils ne savent pas tout ça.
Les beaufs et les Bidochon affirment qu’on n’a jamais « essayé le FN », c’est à ça qu’on les reconnaît
Vous leur dites que les partis comme celui des Le Pen, l’Europe en a essayé naguère et qu’elle a mis longtemps à s’en remettre ? Ils s’en balancent, persuadés que certains en tireront bénéfice et qu’ils en seront, eux. Et, si ça fait mal, même pour eux, ils laisseront les autres chasser les milices, redémonter la guillotine, rétablir la démocratie, les droits de l’homme, le respect des femmes, l’autorisation des grèves et des manifs, le mariage pour tous, la liberté, l’égalité, la fraternité. La République.
Les beaufs et les Bidochon, ça ne défend aucune valeur généreuse, c’est à ça qu’on les reconnaît.
Pourquoi les antifascistes du camp des 33% se jetteraient-ils dans une quelconque bataille ? Ils sont d’une lignée idéologique qui collabora avec les nazis ou qui se tint peinarde, marché noir par ci, dénonciation par là. Aujourd’hui, ils ont peur du patron, peur de se montrer dans une manifestation, peur de syndiquer, peur de faire grève, peur de l’étranger. Pourquoi n’auraient-ils pas peur demain des patrouilles de gros bras, de la police municipale armée, des nouvelles lois liberticides des CRS et des paras pour caresser ceux qui contestent ?
Cela dit, il ne faut jamais insulter les chiens de ferme, les beaufs et les Bidochon qui nous préparent un avenir de sang et de larmes. Faux antifafs masqués, téléspectateurs moyens et individualistes forcenés, les uns se planquent dans Internet, les autres dans l’isoloir pour faire leurs saloperies. Mais ce serait les insulter que de prétendre qu’ils sont idiots au point d’ignorer tout à fait ce qu’ils font.
Alors, parions charitablement qu’ils peuvent comprendre le poète Nazim Hikmet (un Turc, horreur !) quand il s’adresse à « La plus étrange des créatures » :
« Comme le scorpion, mon frère,
Tu es comme le scorpion
Dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
Tu es comme le moineau,
Dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
Tu es comme la moule
Enfermée et tranquille.
Tu es terrifiant, mon frère,
Comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas, hélas,
Tu n’es pas cinq,
Tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
Quand le bourreau habillé de ta peau
Quand l’équarisseur lève son bâton
Tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
Et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus étrange des créatures, en somme,
Plus drôle que le poisson
Qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre
C’est grâce à toi, mon frère,
Si nous sommes affamés, épuisés,
Si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
Pressés comme la grappe pour donner notre vin,
Irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute, non,
Mais tu y es pour beaucoup, mon frère ».
Les chiens de ferme, les beaufs et les Bidochon, il faut les respecter, c’est ça, la démocratie
Oui, il faut les respecter. Et aussi les scorpions, moules et moutons, créatures de dieu. J’y ajoute les ivrognes, qui prennent le volant en jurant (rions de bon cœur avec eux) : « C’est quand je suis bourré que je conduis le mieux ».
Maxime Vivas
Notes :
1 Pas toujours, je sais : les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis.
2 Voir cet article où est avoué par le site Rebellyon comment sa clique de calomniateurs du GS est achetée par la police : http://www.legrandsoir.info/ii-les-potes-de-nos-calomniateurs-infiltres-par-la-dcri.html
3 Voir notre article : http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensonge-et-de-la-manipulation-a-la-marie-anne-boutoleau-ornella-guyet-sur-un-site-alter.html
4 Voir notre article : http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-judas-une-histoire-croustillante-incroyable-mais-vraie.html
5 http://www.legrandsoir.info/lgs-s-est-invite-a-un-debat-organise-par-nos-calomniateurs-d-a-xi.html
6 En Mars 2009, Ornella Guyet a été une participante active à un séminaire organisé à Paris par le Center for the Study of International Communications et la School of Media and Public Affairs de l’Université George Washington, de Washington (connue pour être un lieu de recrutement de la CIA) et présidé par Lee W. Huebner personnalité du Parti Républicain états-unien et qui fut un proche de Richard Nixon.
7 Voir la deuxième partie de notre article http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensonge-et-de-la-manipulation-a-la-marie-anne-boutoleau-ornella-guyet-sur-un-site-alter.html en réponse à l’incroyable dédouanement d’Israël par Article 11 (chose unique dans la presse française lors de l’attaque meurtrière de la flottille humanitaire) : http://www.article11.info/?Manif-pour-Gaza-choses-vues-et#a_titre
8 L’organisme états-unien French-American Foundation (FAF) sélectionne (sur candidatures) des Young Leaders de la politique et des médias appelés à jouer un rôle important dans leur pays. La FAF a eu pour président John Negroponte qui devint ensuite le coordonnateur de tous les services secrets US, dont la CIA. Discrets, les Young leaders sont formés en deux séminaires, mais ils ne parlent jamais de cela dans les médias. Ces dernière années, près de 70 Français ont été young leaders dont : François Hollande, Bernard Guetta, Laurent Joffrin, François Léotard, Christine Ockrent, Jacques Toubon, Valérie Pécresse, Eric Raoult, Marisol Touraine, Aquilino Morelle, Najat Vallaud-Belkacem, Matthieu Pigasse, Pascal Riché (Rue 89), Emmanuel Chain, Jean-Marie Colombani, Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Minc, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Laurent Wauquiez…
9 http://www.dailymotion.com/video/xo0l4r_marine-le-pen-face-aux-riverains-25-01-2012-interdiction-des-manifestations-de-soutien-aux-sans-papi_news
10 En 1998 et 1999, Paul-Eric Blanrue, que Charlie Hebdo nous accuse d’avoir publié une fois (et dont nous avons annoncé la sortie de deux livres), publia dans Charlie Hebdo : « 200 000 euros que l’apocalypse n’aura pas lieu » (Charlie Hebdo, 372 (04/08/99) « Jésus, père Noël : même combat ! », (Charlie Hebdo, 341 (30/12/98). Une troisième fois, un journaliste de Charlie est allé interviewer Blanrue chez lui.
11 http://www.fakirpresse.info/L-air-du-soupcon.html
1 2 Alexis Corbière, « JNR et Marine Le Pen : aucun rapport ? », http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2013/06/10/Aucun-rapport, 10 juin 2013.