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Thème : Liberté d’expression

Le sionisme chrétien se déplace à quatre pattes

Omar CHAALAL

Dieu merci ! Mon pays est libre et indépendant mais les griffes du sionisme chrétien tentent de le déstabiliser. Ils ont tenté le siècle dernier et ils ont échoué. Comme simple éducateur et libre penseur qui ne possède que sa plume comme arme de défense, je dénonce et mets à nu tous ceux qui veulent faire du mal à mon cher pays. Tous les jours, nous voyons marcher des animaux à quatre pattes. Des chats et des chiens trottinent continuellement à nos côtés, et nous sommes tous séduits par les mouvements accueillant des chevaux et des biches. Cependant, bien rares sont ceux d'entre nous qui savent que le sionisme chrétien est quadrupède et utilise ses quatre pattes pour nuire à mon cher pays. Ses pattes avant sont françaises. Les deux autres pattes sont franco-algériennes. Ce texte explique comment ces quatre pattes véhiculent la haine, les faux témoignages et ferment les yeux sur les crimes des nostalgiques antisémites du nazisme et de la collaboration, et les partisans de l’Algérie française.

Dieu merci ! Mon pays est libre et indépendant mais les griffes du sionisme chrétien tentent de le déstabiliser. Ils ont tenté le siècle dernier et ils ont échoué. Comme simple éducateur et libre penseur qui ne possède que sa plume comme arme de défense, je dénonce et mets à nu tous ceux qui veulent faire du mal à mon cher pays. Tous les jours, nous voyons marcher des animaux à quatre pattes. Des chats et des chiens trottinent continuellement à nos côtés, et nous sommes tous séduits par les mouvements accueillant des chevaux et des biches. Cependant, bien rares sont ceux d'entre nous qui savent que le sionisme chrétien est quadrupède et utilise ses quatre pattes pour nuire à mon cher pays. Ses pattes avant sont françaises. Les deux autres pattes sont franco-algériennes. Ce texte explique comment ces quatre pattes véhiculent la haine, les faux témoignages et ferment les yeux sur les crimes des nostalgiques antisémites du nazisme et de la collaboration, et les partisans de (…) Lire la suite »

Laïcité dévoyée : quand un maire censure le voile

Yves GUÉCHI

La récente décision du maire de Chalon-sur-Saône d'ordonner le retrait d'une affiche représentant une femme voilée soulève des questions fondamentales sur la compréhension et l'application des principes de laïcité, de liberté d'expression et de choix vestimentaire en France.​

Laïcité et neutralité de l'espace public La laïcité, telle que définie par la loi de 1905, assure la séparation des Églises et de l'État, garantissant ainsi la neutralité de l'État en matière religieuse. Toutefois, cette neutralité concerne principalement les institutions publiques et leurs représentants, et non les individus dans l'espace public. Ainsi, interdire la représentation d'une femme voilée sur une affiche pourrait être interprété comme une extension abusive de ce principe, restreignant indûment la visibilité de certaines expressions religieuses. Comme le souligne le Conseil d'État, les usagers des services publics ont le droit d'exprimer leurs convictions religieuses, y compris par leur tenue vestimentaire, tant que cela ne trouble pas l'ordre public .​ Liberté d'expression et représentations culturelles La liberté d'expression est un pilier de la République française. Restreindre la diffusion d'une affiche sous prétexte qu'elle représente une femme voilée peut (…) Lire la suite »

Des universités qui “ ensaignent ”

Maryse Laurence LEWIS

On nous fait croire, en Amérique du Nord, qu’on jouit de la liberté d’expression. Pendant que les États-Unis et le Canada encouragent le génocide palestinien, on violente les étudiants qui protestent contre le massacre des civils à Gaza. Déjà plus de 170 étudiants ont été arrêtés, certains blessés.

L’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), l’Université de New-York (CUNY) et l’Université Concordia à Montréal, gaspillent des millions de dollars, en embauchant des agences de sécurité en « gestion de crise », pour mater les étudiants qui réclament la fin du génocide palestinien. Quatre millions de dollars ont été largués par Université de New-York, aux profits du Strategic Security Corp, dirigé par Joseph Sordi, ancien officier de la police de cette ville, lié au Mossad. En plus de techniques de contrôle des foules et de systèmes de surveillance, on recourt à l’aspersion de poivre de Cayenne. L’Université de Californie c’est acheté un droit à la répression pour un million de dollars, en engageant des agences israéliennes comme Magen Am et la police municipale. Chez les anglophones du Québec, l’Université Concordia fait affaire avec Perceptage International et Moshav Security Consultants, dirigés par d’anciens officiers de l’armée israélienne. Ces faits sont même (…) Lire la suite »

Des journalistes libérés. Cela signifie-t-il une presse plus libre ?

Marie-France DEPREZ
Le 1er août 2024 a eu lieu à Ankara en Turquie, le plus grand échange de prisonniers entre la Russie et des pays occidentaux depuis la fin de la guerre froide en 1991. Parmi ces prisonniers venant de prisons situées aux États-Unis, en Allemagne, en Pologne, en Slovénie, en Norvège, en Russie et en Biélorussie, il y avait quatre journalistes. A la suite de l'échange, dix personnes ont été transférées en Russie, treize en Allemagne et trois aux États-Unis. Un communiqué de la Fédération européenne des journalistes rapportent que les quatre journalistes libérés lors de cet échange sont : le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich, la journaliste américano-russe Alsu Kurmasheva et le militant et journaliste russe Vladimir Kara-Murza, ainsi que le journaliste russo-espagnol Pablo González. Le sort de Pablo González est particulier. Ce journaliste espagnol avait été arrêté le 28 février 2022 dans une ville du Sud-Ouest de la Pologne où il faisait un reportage pour la (…) Lire la suite »

En Allemagne, critiquer la guerre et le capitalisme est dangereux (mais nécessaire)

Jonathan LEFEVRE

Au pays de Karl Marx, il devient de plus en plus compliqué de défendre… le marxisme. La première force économique européenne veut faire taire les voix qui mettent en cause le capitalisme. Attaqué, le quotidien Junge Welt a décidé de réagir. Il mérite notre soutien.

« Depuis 2022 avec la guerre en Ukraine et 2023 avec la guerre à Gaza, nous subissons des attaques féroces contre la liberté d'expression, la liberté de la presse et la liberté de réunion en Allemagne. En ce qui concerne la guerre en Ukraine et la guerre israélienne contre Gaza, nous adoptons une position totalement opposée à celle du gouvernement allemand et de la majorité des médias. Cela s'applique également à de nombreuses autres questions. Le gouvernement allemand et ses services secrets veulent nous clouer au pilori pour cela. » Nick Brauns, responsable du quotidien allemand de gauche Junge Welt (JW) (Jeune Monde), explique à Solidaire la criminalisation dont est victime son journal depuis des années : placé dans la case « extrémisme de gauche » pour sa ligne éditoriale anti-capitaliste, le média est attaqué par le pouvoir et surveillé par les services secrets. Mais Junge Welt réplique en portant plainte. Le procès sʼest tenu ce 18 juillet. Si le juge a donné tort à JW (en (…) Lire la suite »

Tunisie - Sur nos prisonniers d’opinion, informer est plus qu’une liberté, c’est un devoir

Salah HORCHANI
Des journalistes dans la Tunisie post-14 janvier Ont été arrêtés et, en prison, se sont trouvés Et cela, au mépris de la liberté de s’exprimer Garantie par les textes, par la Tunisie, ratifiés Et conservée dans sa Constitution du 25 juillet [1] Écrite dans le silence des quatre murs de son Palais En singleton, étant lui-même son unique conseiller Après avoir enterré celle des experts qu’il a nommés [2] Ils ont rejoint les opposants et autres, déjà prisonniers D’opinion, aux dires de leurs conseils et, aussi, au vu des faits [3] Juste pour avoir accompli leur devoir d’informer À l’heure où la démocratie est, de toute part, menacée Ces entraves à la profession doivent illico cesser Ainsi que toutes ces intimidations proférées Contre toute voix en dissidence avec son projet Pour que la liberté de la presse soit préservée Et que l’on sache à quel feu on va être brûlé Et quel avenir le Prince nous a-t-il réservé D’autres citoyens, pour leur liberté de critiquer Se (…) Lire la suite »

Harcèlement judiciaire sioniste et complicité des tribunaux français

Meriem LARIBI
« Apologie du terrorisme ». Les pères fouettards des tribunaux jouent à faire peur Soutenues bruyamment par les ministres de la justice, de l’intérieur et de l’enseignement supérieur, des centaines de procédures-bâillons ont été lancées en France pour des propos ou des écrits considérés comme soutenant le terrorisme. Ces procédures sont dans la plupart des cas en suspens, mais menacent des centaines de personnes. Et au-delà, l’expression de la solidarité avec les Palestiniens. « Maintenant [Israël] organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsion et s’y manifeste contre lui la résistance qu’à son tour il qualifie de terrorisme », disait Charles De Gaulle, alors président de la République, en 1967. S’il tenait ces propos aujourd’hui, le général pourrait être poursuivi pour apologie du terrorisme. Le nombre de procédures ouvertes pour ce délit en France explose depuis le 7 octobre 2023. Au 30 janvier 2024, Le (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à tous ceux et celles qui veulent protéger la liberté de la presse et le droit à l’information.

Marie-France DEPREZ
Journée mondiale de la liberté de la presse. En 2023, environ 800 journalistes ont connu la prison et environ 540 d'entre eux y sont encore depuis le début de 2024. Parmi eux, deux en Europe occidentale, Pablo Gonzales en Pologne et Julian Assange au Royaume-Uni. Il n’y a pas d’autre mot que génocide pour décrire la guerre meurtrière en Palestine et particulièrement à Gaza. Et qui peut rendre compte de ce génocide, des journalistes dont le gilet pare balle devient une cible. Beaucoup d'autres cas d'enfermements et d'assassinats. Dans le monde d'aujourd'hui, on se demande si l'on ne devrait pas passer cette journée de la liberté de la presse comme on veille auprès d'un ami gravement malade. Mais nous ne voulons pas commémorer la fin de notre droit à l'information, nous voulons le défendre ! Depuis 5 ans que Julian Assange a été arrêté à l'ambassade d’Équateur à Londres, chaque année, nous pensons que le 3 mai devrait donner aux médias une occasion de parler de la (…) Lire la suite »

Peur, croyance et besoin d’appartenance

Rorik DUPUIS VALDER
L’homme conscient a naturellement peur. Peur de la mort, de la maladie, de l’exclusion, de la trahison, etc. Afin de juguler ces peurs, plus ou moins prégnantes, il est amené à adhérer aux diverses croyances d’usage qu’impose sa communauté, ou du moins qu’induit son environnement — familial, social, culturel. C’est ce que l’on pourrait appeler, de façon générale, le prêt-à-penser. Qu’on l’estime indispensable ou non, au fond peu importe, car les bienfaits et les méfaits n’en seront jamais réellement quantifiables — ceux-ci relevant avant tout de l’intimité. On ne peut reprocher aux gens leurs croyances dès lors qu’ils y trouvent des réponses à leurs peurs, et qu’on en admet les fonctions protectrices pour la collectivité, notamment pour les plus vulnérables. On ne peut reprocher aux gens leurs habitudes, leurs rituels, aussi absurdes soient-ils d’un point de vue rationnel, dès lors qu’ils y trouvent des moyens de se rassurer dans le vertige de la vie, devant les injustices et (…) Lire la suite »

On ne bâillonne pas Judith Butler

Marwan RASHED

La mairie de Paris vient d’informer les signataires de l’appel « Contre l’antisémitisme, son instrumentalisation et pour une paix révolutionnaire en Palestine » de sa décision d’annuler l’évènement du même nom qui devait se tenir le 6 décembre 2023 au Cirque électrique.

L’invité d’honneur de cette rencontre était Judith Butler, professeur émérite à Berkeley et l’une des philosophes contemporaines les plus importantes. L’évènement devait aussi comporter une retransmission d’un discours d’Angela Davis, figure importante de l’antiracisme étasunien. Contactée par Libération, la mairie de Paris a commencé par rappeler que « la lutte contre l’antisémitisme et le racisme, contre les inégalités femmes-hommes et contre l’homophobie font partie des valeurs cardinales sur lesquelles repose l’action de la Ville de Paris et que la Ville demande à toute organisation avec laquelle elle a des relations contractuelles de respecter ». Or, poursuit la mairie, « lors du débat du 6 décembre, le risque est majeur que des propos qui contreviennent à ces principes non négociables soient tenus. Par ailleurs, les polémiques inévitables qui s’ensuivront seront de nature à troubler l’ordre public d’une manière qui est incompatible avec l’affectation normale du bien du (…) Lire la suite »