10 février 2005
Tous les jours, la télé, la presse vous innocule une vision du monde
complétement mensongère. Et cette vision n’est que l’accompagnement
idéologique d’une terrible repression sur des peuples réduits à la misère
et dont il s’agit d’empêcher la rébellion... Non parce qu’ils sont la proie
d’une idéologie ou d’un fanatisme religieux mais parce qu’ils n’ont plus
les moyens de la survie...
Dans notre propre pays, nous avons un think
tank www.confrontations.org ( un groupe type la fondation Saint Simon qui est chargé de se
concerter pour promouvoir des idées - voir ci-dessous des extraits ) qui regroupe des députés de droite,
socialiste et un communiste député européen Francis Wurtz, le grand
patronat, celui des entreprises publique que l’on privatise, les sociétés
d’assurance comme AXA, des technocrates comme Lamy ou Davignon, des
dirigeants de la CGT au plus haut niveau comme Le Digou, et tout ce beau
monde promeut études, orientations, et aujourd’hui mène campagne pour le
"OUI" ou tentent de dévoyer le "NON", de le technocratiser...
Les mêmes expliquent soit qu’il faut accepter le "OUI" parce qu’il n’y a
pas d’autres choix que l’Europe, ou tentent de transformer le "NON" en
simple "NON" à une Constitution, en évitant soigneusement d’expliquer que
l’Europe telle qu’elle est ne peut qu’engendrer une Constitution
néo-libérale... Voire parlent de "démocratie" syndicale violée, pour mieux
interdire aux militants de la CGT de prendre position, alors que la CSE a
pris position pour le "OUI"... Ou à la limite éviter de remettre en cause
l’Europe elle-même en technocratisant le débat... Cette orientation est à
l’oeuvre dans la CGT dans le PCF... Transformer la CGT en CFDT, le PCF enPSU... Dites vous bien que vous priver d’organisations collectives pour
vous défendre est une des pires atteintes à la démocratie et que les
défendre c’est défendre votre salaire, votre santé, l’éducation de votre
enfant...
Ils ont même le front d’intituler leur groupe de pression comité de
"Lisbonne", là où a été décidé la privatisation d’EDF... Parce que leur
hypothèse est d’accompagner les privatisations avec un peu de "social", le
paté d’alouette, un cheval, une alouette...
La presse, qu’elle soit de droite ou de gauche, relaye soit les opinions
gouvernementales, soit celles de ces pseudos opinions de gauche, concoctées
avec le patronat, les autres n’ont pas droit à la parole, ils se débattent
sur internet. Pour vous tromper les uns utilisent les moyens du lion dans
les animaux malades de la peste, c’est la faute à l’âne qui a tondu le pré,
aux syndicats qui revendiquent, au pauvre qui refuse la misère, à toutes
ces forces "conservatrices" qui s’opposent aux "réformes" nécessaires, ça
c’est Sarkozy, Raffarin... Mais il y a aussi les moyens du renard : vous
dessiner un cadre de pensée obligatoire (L’Europe, mais aussi la sécurité,
la lutte contre le terrorisme, l’obligatoire alliance atlantiste comme
garantie de paix), pour à l’intérieur inventer des pseudos-solutions dites
progressistes, comment articuler une soumission totale au patronat, aux
privatisations en dégageant un peu de social, un peu de "régulation" ? Tout
en abandonnant les instruments nationaux de maîtrise... Comment donner aux
luttes le seul débouché d’élections avec alternance sans alternative ?...
Tous prétendent à "l’objectivité", transforment la politique en "technique"
à l’intérieur de laquelle des "experts" dans une "grande réconciliation
avec le patronat", qui les finance abondamment, pensent pour vous... Et vos
choix n’en sont plus...
Il s’agit de savoir si vous mangerez votre hot dog avec du ketch up ou de
la mayonnaise, mais ce seront toujours les mêmes marchands de saucisse...
Il n’y a plus d’alternative. Le cadre de l’opinion publique étant ainsi
posé, l’affrontement peut avoir lieu sur les rivalités entre Chirac et
Sarkozy ou entre Fabius et Hollande, les mêmes marchands de saucisse, avec
plus ou moins de ketch up... Celui qui dit je ne veux pas manger de
saucisse est un fou qui doit être censuré... Quelqu’un qui viole "la
démocratie"...
Mais un immense espoir est en train de naître, partout les peuples
résistent et ici même le "NON" devient une ligne de partage, de
recomposition des forces organisées, de résistance populaire et pas
seulement à la Constitution... Les contre-feux politiciens sont balayés...
Voilà ou vous faites l’effort de lire, de vous informer, ou ne vous étonnez
pas demain de ce qu’il adviendra de ce monde, de la guerre ou de la paix,
de la destruction de votre environnement, de votre mise au chomage, vous ou
vos proches, de la pression sur vos salaires, sur votre santé , sur
l’école...
Il est possible de résister, de savoir dire "NON", non seulement à une
Constitution, mais à ceux qui utilisent le monsonge ici comme ailleurs pour
rendre votre vie impossible. Ayez un peu de la force de l’Indien des Andes
qui s’oppose au pillage des ressources de son pays par les mêmes, au prix
de sa vie... Face à la mondialisation capitaliste, il faut développer les
solidarités, connaître nos ennemis ici et sur la planète... C’est ça ou la
mise en concurrence, les déclocalisation vers des peuples misérables prêt à
tout accepter et votre mise au chômage, les "guerres préventives" pour
piller, guerres qui ne réjouissent que les marchands d’armes comme les
patrons de presse, Dassault ou Lagardère... Tout est désormais lié...
Danielle Bleitrach
CONFRONTATION EUROPE
EXTRAITS du site www.confrontations.org
Présentation
Fondée en 1991 par Philippe HERZOG, Jean-Pierre BRARD, Jean-Christophe LE DUIGOU, Jean PEYRELEVADE et Michel ROCARD, Confrontations Europe est un mouvement civique et un lieu de travail en commun pour les dirigeants d’entreprises, les syndicalistes, les acteurs associatifs et politiques, les intellectuels et les étudiants. Elle est devenue un interface entre la société et institutions communautaires.
Les membres, amis et partenaires de l’association, de sensibilités diverses, partagent une même ambition : promouvoir un dialogue européen combinant le social, l’économique et le culturel, former société en Europe en inventant les voies d’une démocratie participative.
Pour cela, elle entend poursuivre et développer ses travaux sur quelques grands projets : le plein emploi des capacités humaines dans tous les territoires ; les identités d’entreprises européennes ; la définition de politiques industrielles et de biens communs, notamment de SIG (Services d’intérêt général) en Europe ; un pacte de confiance pour la stabilité et le développement du système bancaire et financier ; un projet éducatif et un projet culturel européens ; l’Europe dans le monde comme un trait d’union entre les peuples.
Confrontations existe dans les Hautes Pyrénées, et anime des débats publics en régions.
Confrontations a créé début 2001 un cercle européen à Bruxelles avec deux objectifs : vérifier et enrichir nos idées en les confrontant avec celles des Européens d’autres pays ; jeter les bases d’un lien européen original de dialogue social et civique, conçu dans une diversité de sensibilités et d’expériences comparable à celle que nous avons réunie en France.
L’association est sollicitée pour être encore mieux un réseau d’acteurs professionnels et culturels partout en Europe et une force d’influence auprès des institutions communautaires. « La confrontation » se développe en Italie et en Hongrie avec la constitution d’associations du même type à Naples et à Budapest. 2003 devrait voir la naissance d’associations en Allemagne et en Pologne et d’un bureau de coordination à Bruxelles. Elle ambitionne de construire un pont transatlantique et développe ses échanges avec le Québec. En 2005, une Université d’été devrait se tenir aux USA.
Elle travaille sur les dossiers clefs en débat au Parlement européen et assiste Philippe Herzog.
Les travaux de l’association font l’objet de publications, de débats publics et d’expérimentations (voir agenda).
L’animation des groupes de travail et la direction de l’association sont collégiales.
L’association bénéficie du soutien de larges parrainages.
Le Conseil d’Administration est élu par l’assemblée générale.
Toutes celles et tous ceux qui soutiennent sa démarche peuvent adhérer à Confrontations Europe et s’abonner à « La Lettre » et à « L’Option ».
Assemblée générale
(...)
Réunie le 15 mars 2002 à Paris, l’assemblée générale a fêté les 10 ans de Confrontations en présence de Michel Rocard et de 200 adhérents.
La dernière assemblée a eu lieu le 19 mars 2004 à AXA à Paris : elle a accueilli Michel de Virville, secrétaire général du groupe Renault, Jacques Freyssinet, professeur des sciences économiques, Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire national de la CGT, membre de la direction collégiale de Confrontations Europe et Marcel Grignard, secrétaire général de la Fédération de la métallurgie, CFDT, Jacques Maire, directeur du développement social, AXA France, membre de la direction collégiale de Confrontations Europe
La Direction collégiale
Elle est concertée sur les grandes orientations de l’association proposées par le Conseil d’Administration, et qui sont débattues par l’Assemblée générale.
Elle réunit : Jacky FAYOLLE, Michèle Debonneuil, Claude FISCHER, Jean GANDOIS, Philippe HERZOG, Jean-Christophe LE DUIGOU, Jacques MAIRE, Francis MER, Jean PEYRELEVADE, Franck RIBOUD, Jean-François TROGRLIC.
Le comité de parrainage de Confrontations
Il est composé de personnalités de sensibilités et d’horizons divers. Les parrains soutiennent le projet et la démarche de l’association. Ils concourent à titre individuel à la vie de l’association, participent aux initiatives publiques, animent les conférences organisées sur des sujets d’actualité ou liés aux travaux des groupes. Les membres du comité de parrainage se réunissent une ou deux fois par an.
ADLER Alexandre
AGLIETTA Michel
ALPHANDERY Edmond
AUBRY Martine
BAILLY Jean-Paul
BASS Jacques
BEAUVOIS André
BENOIST Gilles
BERTRAN Philippe
BLANC Christian
BLANC Jacques
BOUAL Jean-Claude
BOURMAUD Claude
BRARD Jean-Pierre
CAILLOD Jack
CALANDRA Paul
CASTEL Robert
CHEYSSON Claude
CITROEN Philippe
CLEMENT Jean-Marie
CROUà GNEAU Françoise
DARMON Jacques
DE BOUARD Alain
DE FOURNAS François-Xavier
DEBONNEUIL Michèle
DELORS Jacques
DEMANGEAT Jean-Michel
DESCHAMPS Michel
DIZDAVERIC Faïk
FAYOLLE Jacky
FERRON André
FISCHER Claude
FITOUSSI Jean-Paul
GADONNEIX Pierre
GANDOIS Jean
GEORGES-FRANCOIS Jean-Claude
GUIGOU Elisabeth
HERZOG Philippe
JAEGER Paul
JEANNENEY Jean-Noël
JOURD’HEUIL Jean
KHELIFF Jacques
LAGAYETTE Philippe
LAUVERGEON Anne
LE DUIGOU Jean-Christophe
LE SCORNET Daniel
LEBEGUE Daniel
LECLERC Michel-Edouard
LESCURE Pierre
LEVY-VROELANT Claire
LOPPION Jacques
MAIRE Jacques
MANJON Luis
MARX Bernard
MAYER Francis
MER Francis
MILHAUD Charles
MONGIN Olivier
MONOD Jérôme
MORIN Edgard
MOSCOVICI Pierre
MOYNOT Jean-Louis
MUET Pierre-Alain
MULLER Michel
OBADIA Alain
OLIVE Alain
PEBEREAU Michel
PEYRELEVADE Jean
PFIMLIN Etienne
PRADES Bernard
PRIM Monique
RALITE Jack
RECHTER Serge
RIBOUD Franck
ROCARD Michel
RODIER Jean-Pierre
ROUSSELY François
SAINJON André
SERENI Jean-Pierre
SPINETTA Jean-Cyril
STRAUSS-KAHN Dominique
TADDEI Dominique
TCHURUK Serge
TOURAINE Alain
TROGRLIC Jean-François
TUBIANA Laurence
VENTURINI Patrick
Le comité de parrainage du Cercle européen
Celui-ci est composé d’acteurs de différents pays membres de l’Union européenne, adhérant ou candidats. Les parrains participent au séminaire de Bruxelles, aux conférences internationales et à la constitution d’associations en Europe.
– Voir la liste ICI
Partenaires
Pour servir notre projet, nous travaillons en réseau avec différents partenaires. C’est pour nous un principe fondamental, et non pas un simple choix technique. Notre méthode conjugue le dialogue et le partenariat. Nous confrontons nos options et nous essayons de nous associer pour un véritable travail d’élaboration et d’expérimentation.
On souffre terriblement en France de la coupure entre le social et l’économique, entre la politique et l’économique, et nous pensons que des liens de travail doivent s’établir entre les différents acteurs et les citoyens.
Nos liens se sont particulièrement renforcés avec les syndicats et les entreprises, ils se sont bâtis dans la coopération. Ils se développent avec les institutions et les mouvements associatifs dans l’indépendance de chacun.
C’est l’originalité de Confrontations qui contribue ainsi au renouveau du dialogue social, civil et politique.
1- Un réseau large d’entreprises publiques et privées, représentées par leurs dirigeants
AIR FRANCE
ALCATEL
AREVA
ARCELOR
AVENTIS S.A.
BANQUE DE FINANCEMENT ET DE TRESORERIE
BNP PARIBAS
BOUYGUES SA
BRED BANQUE POPULAIRE
CAISSE DES DEPOTS ET CONSIGNATIONS
CAISSE NATIONALE DES CAISSES D’EPARGNE
CAISSE NATIONALE DE PREVOYANCE
CANAL +
CREDIT COOPERATIF
CREDIT LYONNAIS
CREDIT MUTUEL
DANONE
DEXIA
EDF
FRANCE TELECOM
GDF
LA POSTE
LAFARGE
PECHINEY
PEUGEOT PSA
RATP
RENAULT
RTE
SAINT-GOBAIN
SNCF
SNET
SOFRED
SUEZ
SYSTRA
TRACTEBEL
VEOLIA
2 - Des liens de travail avec des responsables d’institutions
Notamment :
- le Parlement européen et la Commission, et plus particulièrement les DG Commerce, Emploi / Affaires sociales, Energie / transports, Elargissement, Politiques régionales...
- différents ministères : Affaires européennes, Economie, Finances et Industrie, Emploi et Solidarité
- le Conseil économique et social en France et le Comité économique et social européen.
3 - Des liens développés avec des syndicalistes de diverses sensibilités
Membres ou dirigeants de la CGT, de la CFDT, de la CGC, de la FSU, de l’UNSA ces militants participent aux réflexions et aux échanges sans toutefois engager leur confédération.
Lsyndicalistes, très nombreux dans les groupes de travail et les initiatives publiques, y confrontent leur action et leurs analyses avec tous les partenaires du mouvement social et dialoguent de façon informelle avec des membres du MEDEF, très présents dans l’association.
Un dialogue s’est noué avec la CES (Confédération européenne des syndicats) et l’UNICE. Des liens se développent avec les organisations sociales et patronales des PECO.
4 - L’apport de différentes écoles de pensée par une participation riche d’intellectuels du CAE, de l’OFCE, du CGP, du CNRS, du CEPII, du CEEP, de l’IES
(Institut européen des juristes en droit social), l’IFRI, du Centre d’études de l’emploi du CEPS, de l’Observatoire social européen et d’Universités comme l’IEP et Cergy-Pontoise, de l’IFE (Internships in Francophone Europe) et d’Universités européennes : ULB, Louvain, Florence, Bruges...
D’experts de la SECAFI, de SYNDEX, du CEREQ, de CIRCE
- CONSEIL, ou de Bernard Brunhes Consultants...
5 - Une consolidation des liens avec de nombreuses associations et fondations notamment
Europartenaires, le CAFECS, Convictions, Notre Europe, Réseaux Services Publics, Europe 99, Réalités du Dialogue Social (R.D.S.), les Cercles Condorcet, l’association Sarajevo, le CNAJEP, le BILD, France-Pologne, Solagral, le FIR, ou encore Géostratégies, les Canadiens en Europe...
- Un partenariat s’est développé avec Sources d’Europe, centre d’information sur l’Europe
6 - Une coopération structurelle existe avec l’Observatoire social international de Suez, présidé par Dominique Fortin, et qui se fixe comme objectifs :
- contribuer activement à une réelle intégration de la dimension sociale, éthique et environnementale dans le processus de mondialisation, et concilier la nécessaire efficacité économique aux exigences de cohésion sociale et de développement durable.
- mettre en oeuvre, créer et animer des réseaux internationaux ouverts à des personnes physiques ou morales du monde économique, syndical, institutionnel, politique, associatif et universitaire.
- promouvoir la formation tout au long de la vie
Dans la lutte contre les inégalités et l’exclusion et pour le renforcement de la cohésion sociale, l’OSI est convaincu que la formation est une priorité. Cette conviction est partagée par de nombreux acteurs qui ont rendu public un engagement pour que la formation tout au long de la vie devienne un enjeu du dialogue social européen.
Groupe de travail Energie
Présentation
Animateurs : André Ferron et Claude Fischer
- Objet du groupe
Dans le cadre du Débat National sur les Energies mis en place par le Gouvernement, Confrontations a créé un groupe informel d’acteurs pour apporter une contribution originale sur l’avenir de la politique énergétique et celui des entreprises publiques EDF et GDF.
Il faut sortir de l’hypocrisie actuelle du principe de neutralité : l’Union prétend être neutre par rapport à la propriété publique ou privée des entreprises, mais leurs actionnaires publics ou privés doivent investir selon les mêmes critères : ceux de la jurisprudence Aides d’État dite de « l’investisseur avisé ». Les entreprises publiques sont « criminalisées », soupçonnées en permanence de fausser la concurrence et ce harcèlement juridique incessant pousse de fait à la privatisation.
Un groupe de travail spécifique est constitué en septembre 2004 sur les cas d’EDF et de Gaz de France où cette question est d’actualité.
La France a décidé de changer les statuts d’EDF et de Gaz de France en transposant les directives électricité et gaz en droit français. D’EPIC 100 % État, ces entreprises deviennent sociétés anonymes 100 % État. Un délai de réflexion d’un an est ménagé avant d’éventuellement ouvrir le capital d’EDF dans la limite de 30 %, pour financer une stratégie française et européenne et trouver des partenaires. De plus la loi d’orientation pour l’Énergie prévoit explicitement - et c’est une première ! - que la France « élaborera tous les deux ans des propositions énergétiques pour l’Europe » en particulier pour défendre le service public et le nucléaire.
Le groupe, animé par André Ferron et Claude Fischer, avec la participation de représentants d’EDF, réunira des représentants des entreprises de l’énergie, des syndicalistes, des juristes et des économistes. Il explorera l’option qui permettrait à EDF et à Gaz de France de devenir des entreprises de référence pour les SIG en Europe. Il travaillera plus particulièrement quatre objectifs :
1. fonder la conviction et l’engagement des salariés, des usagers et des partenaires de l’entreprise sur un projet social et industriel renouvelé ; (souligné par LGS)
2. établir une nouvelle organisation du système électrique intérieur ;
3. établir la doctrine de participation des entreprises aux obligations de service public dans les autres pays européens où elles s’établissent ;
4. composer un capital mixte bien cohérent avec le projet social et industriel.
Composition et partenariats
Le groupe est composé de syndicalistes du secteur de l’énergie, de cadres dirigeants des entreprises (EDF, GDF, RTE, AREVA, TRACTEBEL...), d’experts et de consultants...
Le Club Lisbonne
COMMUNIQUE DE PRESSE
Strasbourg , le 13 janvier 2005
Création du "Club Lisbonne" au PE : impliquer les citoyens pour réussir Lisbonne
Un groupe de députés européens de sensibilités et de nationalités diverses a décidé de créer le "Club Lisbonne". Parrains de l’association Confrontations Europe, ils entendent créer ainsi une interface entre la société civile et le Parlement européen pour impulser la Stratégie de Lisbonne.
Le Club a précisé ses orientations et son organisation hier, durant la session plénière du Parlement, sur la base des propositions de Philippe Herzog, président de Confrontations Europe et des députés qui composent le bureau : Elisa Ferreira, Catherine Guy Quint, Edit Herczog, Pierre Jonckheer, Jacques Toubon et Ieke Van den Burg.
Quelles sont son originalité et ses finalités ?
Le Club Lisbonne travaillera avec les entrepreneurs, syndicalistes, élus locaux, chercheurs... à l’élaboration d’options pour refonder Lisbonne et mobiliser les citoyens.
La Stratégie de Lisbonne qui fixe les objectifs de compétitivité et de cohésion sans que leur cohérence soit assurée doit être redéfinie. Le Club se propose d’en clarifier les orientations et proposera dans cet esprit quatre options centrales :
1- Doter l’Union d’une politique industrielle offensive
2- Réformer les marchés du travail sur la base d’un dialogue social européen.
3- Donner une suite aux acquis de la précédente législature sur les services publics et travailler à une perspective commune sur les services d’intérêt général
4- Gagner la bataille sur le financement de l’Union, ce qui suppose un véritable budget européen, un nouveau plan sur les services financiers et la sauvegarde des aides d’Etat .
Quels en sont les moyens d’action ?
Le Club et l’association organiseront des débats publics sur ces questions dès le 17 février avec un colloque sur le « dialogue industriel européen ».
Le Club Lisbonne s’appuiera sur le travail de l’association et de son bureau de Bruxelles, à savoir :
- un suivi approfondi des commissions les plus concernées par la Stratégie de Lisbonne par les chercheurs de l’association,
- des réunions mensuelles au Bureau de Bruxelles en présence de représentants de la Commission (la prochaine aura lieu le 26 janvier sur la réforme des aides d’Etat),
- deux dîners par an pour réunir les membres du Club Lisbonne autour de dirigeants des milieux publics, privés et associatifs (le premier aura lieu en mars-avril sur le financement de l’Union).
Le tout est restitué, expliqué et analysé dans ses publications : "Interface", le bulletin mensuel du Bureau de Bruxelles, la Lettre de Confrontations Europe, revue trimestrielle de l’association et l’Option, brochure dédiée à un sujet clé de la construction européenne.
Contact : Nathalie Lhayani, +33.1.49.88.11.94
nlhayani@confrontations.org.ns
Cercle de parlementaires européens Club Lisbonne
Liste provisoire
BERES Pervenche (PSE, France)
BENOVA Monika (PSE, Slovaquie)
BERSANI Pier Luigi (PSE, Italie)
BECSEY Zsolt László (PPE, Hongrie)
BRESSO Mercedes (PSE, Italie)
BOBOSIKOVA Jana (NI, République Tchèque)
BOURLANGES Jean-Louis (ADLE, France)
BUSQUIN Philippe (PSE, Belgique)
BULLMANN Udo (PSE, Allemagne)
COHN BENDIT Daniel (Verts, Allemagne)
FALBR Richard (PSE, République Tchèque)
FERREIRA Elisa (PSE, Portugal)
FONTAINE Nicole (PPE-DE, France)
GAUZES Jean-Paul (PPE-DE, France)
GEBHARDT Evelyne (PSE, Allemagne)
GERINGER DE OEDENBERG Lidia J oanna (PSE, Pologne)
GIEREK Adam (PSE, Pologne)
GRABOWSKA Genowefa (PSE, Pologne)
GUY-QUINT Catherine (PSE, France)
HASSI Satu (Verts, Finlande)
HERCZOG Edit (PSE, Hongrie)
HUGHES Stephen (PSE, Grande-Bretagne)
JANOWSKI Mieczyslaw (UEN , Pologne)
JONCKHEER Pierre (Verts, Belgique)
KOHLICEK Jaromir (GUE, République Tchèque)
KOSANE KOVACS Magda (PSE, Hongrie)
LAMASSOURE Alain (PPE-DE, France)
LAMBERT Jean (Verts, Grande-Bretagne)
LEINEN Jo (PSE, Allemagne)
MANN Erika (PSE, Allemagne)
MOSCOVICI Pierre (PSE, France)
OLBRYCHT Jan Marian (PPE-DE, Pologne)
POIGNANT Bernard (PSE, France)
ROCARD Michel (PSE, France)
ROSATI Dariusz (PSE , Pologne)
SKINNER Peter (PSE, Grande-Bretagne)
TOUBON Jacques (PPE-DE, France)
TURMES Claude (Verts , France)
VAN DEN BURG Ieke (PSE, Pays-Bas)
VAN LANCKER Anne (PSE, Belgique)
WEBER Henri (PSE, France)
WURTZ Francis (GUE, France)
ZVERINA Jaroslav (PPE, République Tchèque)
Anciens députés
HERZOG Philippe (president de Confrontations Europe, France)
LINKHOR Rolf (Allemagne)
RANDZIO PLATH Christa (Allemagne)
ZRIHEN Olga (senateur coopté, Belgique)
– source : extraits du site : www.confrontations.org
– Danielle Bleitrach vient de publier avec Viktor Dedaj et Jean François Bonaldi "Cuba est une île", Ed. Le Temps des Cerises.
– Lire aussi :
– De Danielle Bleitrach :
-Pourquoi les croire ?
- Le PCF, les USA et Cuba. (Avec Maxime Vivas)
- L’ Amérique latine et Cuba, laboratoire d’ une nouvelle "mondialisation" anti-impérialiste.
- Quelques raisons d’ espérer.
- La situation de la Côte d’Ivoire.
- Mais qui s’ intéresse au Panama ... et pourtant ...
- Le peuple Cubain a besoin de nous.