RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
10 

Syrie : La direction du PCF contre une issue pacifique

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2012/09/20/syrie-la-di...

Lors d’un débat à la récente fête de L’Humanité, Jacques Fath, responsable des relations internationales au PCF, a déclaré : « Pour que la paix soit possible, il faut que Bachar al-Assad tombe, c’est l’unique solution ». [1]

Cette prise de position range la direction du PCF dans le camp de ceux qui s’opposent à une issue pacifique du conflit qui ensanglante la Syrie.

Exiger le départ de Bachar al-Assad, c’est ce que ne cessent de réclamer l’administration Obama, le gouvernement Hollande-Fabius et les monarchies réactionnaires du Qatar et d’Arabie saoudite. Le camp des « ultras ».

Pourtant, cette exigence n’a jamais été un préalable dicté par les instances de l’ONU, en particulier elle ne figure pas dans la résolution de l’Assemblée générale rédigée sous inspiration nord-américaine et adoptée en février 2012.

Par ailleurs, le mandat de médiateur confié à Lakhdar Brahimi est clair : « Faire cesser toutes les violences et violations des droits de l’homme en Syrie, ainsi que de promouvoir la recherche d’une solution pacifique au conflit qui sévit dans le pays ». C’est à ce titre qu’il a rencontré Bachar al-Assad dont il n’est pas chargé de demander le départ.

La position de la direction du PCF repose sur une fiction qu’elle entretient depuis les premiers mois du conflit syrien : tout faire reposer sur un « soulèvement contre un régime dictatorial ».

Elle persiste dans cette « explication » alors que les preuves s’accumulent de la présence de milliers de mercenaires étrangers sur le sol syrien entraînés et armés par l’OTAN et ses vassaux locaux.

Ce complot impérialiste, que dénoncent la gauche latino-américaine et nombre de partis communistes et ouvriers de par le monde, reste inexplicablement ignoré par la direction du PCF.

[1] http://www.humanite.fr/syrie/syrie-la-paix-semble-lointai...

URL de cet article 17772
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Michel Boujut : Le jour où Gary Cooper est mort.
Bernard GENSANE
Le jour de la mort de Gary Cooper, Michel Boujut est entré en insoumission comme il est entré dans les films, en devenant un cinéphile authentique, juste avant que naisse sa vocation de critique de cinéma. Chez qui d’autre que lui ces deux états ont-ils pu à ce point s’interpénétrer, se modeler de concert ? Cinéma et dissidence furent, dès lors, à jamais inséparables pour lui. Il s’abreuva d’images « libératrices », alors qu’on sait bien qu’aujourd’hui les images auraient plutôt tendance à nous « cerner ». (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.