Elle gît la peluche, près du petit corps recouvert du voile de la mort. Cette photo, insupportable, inconcevable (devait-on la publier ?) va nous hanter longtemps, sans doute jusqu’au bout du chemin. Comment la dépasser ? Impossible résilience. Il y a des peluches qui hurlent, qui pleurent, qui geignent, qui implorent, qui accusent, qui condamnent à mort...
« Toujours un poing levé et une main tendue, Jean Ortiz est un internationaliste assumé » dit l’Humanité où cet universitaire, fils d’un guérillero espagnol, publie régulièrement des chroniques remarquables qu’il envoie également au Grand Soir, site sur lequel il a publié à ce jour 130 articles.
« Les résultats ne sont pas satisfaisants, ils ne sont pas à la hauteur de ce que nous attendions (...) Ils ne sont pas bons ». Pablo Iglesias ne cache pas sa déception, entouré des principaux animateurs de « Unidos Podemos », tous visage grave. Aucune démagogie ; un constat lucide, honnête, et une confiance dans l’avenir.
« Erase una vez un mundo al revés ». Il était une fois un monde à l’envers... Le président brésilien -intérimaire- Michel Temer a accepté de donner son corps et son âme au Brésil.
« Regardez-les travailler », disait Eluard. Je voulais titrer « Ils ont osé » le 49-3, mais ils n’osent rien, ils sont eux-mêmes, « ralliés » avec ferveur au néo voire à l’ultra libéralisme.
"Dès qu’un crachat, réel ou fantasmé, retombe sur la tête d’un cracheur habituel, patenté, labellisé ; intouchable, hyper-médiatisé, tous les « ils » crient tous au scandaaale, au totalitarisme."
Lettre du communiste Jean Ortiz, suivie d’un complément (12/04/2016) : une lettre de Kevin KIJKO, cheminot toulousain membre du PG.
La première s’adresse à Jean-Luc Mélenchon, la seconde à Olivier Dartigolles.
C’est macroscopique, cela se voit à l’œil nu : le jeune ministre de l’Economie est macrocéphale et macrochevillesque : la tête et les chevilles qui enflent, avec la fausse humilité du politicard carnassier qui attend son heure.