Le crime se prépare, comme en 1973 au Chili de l’Unité Populaire. La campagne de discrédit, de déstabilisation, contre Caracas, s’accélère avec le déchaînement, l’activisme, des vraies droites, des fausses gauches, et des médias « libres » internationaux.
Écrire est une manière de résister, de respirer aussi, dans une atmosphère de plus en plus irrespirable et dans laquelle, écrivait Mauriac, « il nous faut pourtant respirer ». Un non-monde en quelque sorte.
Le Premier ministre de fer veille nuit et jour sur nous le petit peuple ; non pas qu’il ait mis en place une « loi de renseignement », clone réduit du « Patriot Act » et de la NSA, non non non ; ça c’est pour contrecarrer (« instrumentaliser » disent les « langues de peille » occitanes) le danger et la peur du terrorisme , et donc nous permettre de dormir tranquilles.
Dans cette lettre impertinente, notre ami Jean Ortiz imagine un courrier adressé depuis Cuba par François Hollande aux Français et à Manuel Valls.
Un pur délire quasi-gauchiste, hilarant et finalement très politique.
LGS.
Notre peuple est ingrat, obtus, crédule : changeons de peuple ! (ironie).
Il a cru au départ que le « Front de gauche » c’était pour de bon, profond, permanent, large ; offensif : un vrai front quoi, une vraie alternative. Pas une sorte de martingale que l’on ressort à chaque élection et qui fonctionne plus ou moins bien.
L’universitaire Jeyny Gonzalez Tabarez, de l’Université centrale du Venezuela, spécialiste des langues des « peuples natifs » a croisé, pendant son séjour au Festival CulturAmérica, son expérience avec celle des écoles en langue basque (Ikastola), et des écoles en langue occitane (Calandretas).
Si nous parlez de Biarritz et de Lourdes en Amérique latinoafroamérindienne, les ceux qui ont de la culture et même d’autres qui n’ont rien, savent que ces lieux existent...Mais PAU (« paou » en espagnol), qui se prononce po... comme la poule au pot du bon roi Henri né ici comme le guerrier sur deux roues et pavés Gilbert Duclos Lassalle, comme l’écrivain polarophile Gilles Vincent... Pau, peu connaissaient......Il fallait ajouter : « à côté de Lourdes » et de préciser ; c’est à Pau que François vit apparaître « le centre » au bord du gave, rive droite.. Le centre, les Béarnais, fadingues de ballon, rond et ovale, ils connaissent.
Nous poursuivons la publication des 6 chroniques de Jean Ortiz qui rentre de Bolivie. Ses chroniques sont également publiées par l’Humanité : http://www.humanite.fr/blogs/un-socialisme-communautaire-567493
Après la première chronique publiée ici : (http://www.legrandsoir.info/retour-de-bolivie-chroniques-boliviennes-no-1.html), voici les 2 et 3.
LGS