2017 ne doit pas être la farce de 1930...
Celui qui connait l’histoire sait que la situation actuelle renvoie à la période des années 30 tant sur le fond d’une crise systémique du capitalisme mondialisé, que de l’incapacité politique volontaire à prendre les mesures en faveur des peuples qui subissent, engendrant des guerres meurtrières (Moyen et proche orient), et la monté de l’extrême droite en Europe, dont la matrice Autrichienne actuelle renvoie là aussi à la Matrice de l’Histoire. Marx écrit
"L’Histoire ne se répète pas elle bégaie" (répétition en pire), aspect qu’il confirme en précisant : "
« Hegel remarque quelque part que tous les grands faits et les grands personnages de l’histoire universelle adviennent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce. »
2017 ne doit donc pas être la farce de 1930...
Ayant longuement étudié l’Histoire de l’Humanité, et sachant combien le capitalisme se nourrit de l’ignorance et de la méconnaissance du passé, il précisera encore :
« Celui qui ne connait pas l’Histoire est condamné à la revivre ».
Celui qui connait l’histoire sait aussi qu’en 1934, le Parti communiste est affaibli. Mais c’est l’appel de Maurice THOREZ pour le "front populaire", qui déclenche le mouvement politique qu’on appelle désormais le "front populaire". C’est cette dynamique politique qui déboucha sur un victoire politique et propulsa les mouvements sociaux.
Adhérent de la jeunesse communiste à 14 ans (Manosque) puis au Parti à 16 ans après avoir lu le manifeste, j’ai tout au long des ces années de jeunesse était formés à ce que Etienne FAJON a écrit : "L’Union est un combat".
Dans une situation actuelle dramatique où les médias jouent la "lepénisation des esprits" je ne peux me résoudre en tant que militant communiste à constater cette division et attendre "la farce de 2017". Exigeons des "grands Dirigeants", qu’ils arrêtent leur guerre des égos.
C’est pourquoi je soutiens l’appel de Jean ORTIZ,
P.S L’appel du Front populaire de notre temps, ne doit pas être un programme (tous les candidats ont un programme, de plus jamais respecté (Hollande) et dont la comparaison ne permets en aucun cas au citoyen lambda de pouvoir comprendre les différences, mais juste énoncer deux ou trois idées claires de rupture avec ce système en crise (VIème République, intégrant la fin de l’élection d’un Président au suffrage universel direct, le retour de la souveraineté pour la monnaie, l’emploi avant la finance, l’impôt au service du peuple, Entreprise gérée par les salariés associés)