Il a fallu à Louis XVI une révolution. Il a fallu à Napoléon deux défaites militaires historiques. Il a fallu à l’empire espagnol du Nouveau Monde des révolutions multiples. Il a fallu aux tsars russes une révolution communiste. Il a fallu aux empires austro-hongrois et ottoman une première guerre mondiale. Il a fallu à l’Allemagne nazie la deuxième guerre mondiale. Il a fallu au Japon impérial deux bombes atomiques. Il a fallu à l’empire portugais d’Afrique un coup d’État militaire sur son sol. À l’empire soviétique, il a fallu Mikhaïl Gorbatchev… Que faudra-t-il à l’empire américain ?
Au lieu d’aller me coucher à l’heure habituelle, je suis resté debout environ deux heures de plus pour regarder la célébration du Nouvel An à Times Square.
Pour une seule raison : voir des gens heureux.
Une année comme 2015 peut provoquer ce genre de réaction.
La vue de milliers de jeunes debout dans le froid pendant des heures, les embrassades, qui criaient et riaient, était très précieux.
La présence d’un gouvernement révolutionnaire socialiste, à seulement 90 miles et ayant des liens de plus en plus étroits avec l’Union Soviétique, disait avec insistance le Gouvernement des Etats-Unis, est une situation qu’aucune superpuissance qui se respecte ne peut tolérer, et entreprit l’invasion de Cuba en 1961.