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Thème : Vladimir Poutine

La Russie de Poutine - ni ange ni démon. Réflexions pour une analyse marxiste de la politique russe

Willi Gerns
Avec en toile de fond les événements actuels en Ukraine, nous connaissons pour le moment dans les pays impérialistes une campagne de haine antirusse quasi sans précédent. En Allemagne, elle rappelle de façon terrible les années de la dictature nazie et de la Deuxième Guerre mondiale, de même que celles de l’apogée de la guerre froide (à l’époque sous la forme de l’antisoviétisme). Les ondes sonores de cette campagne trouvent même un certain écho chez des éléments de gauche. D’un autre côté, on retrouve aussi ça et là, en réaction à ce courant, un soutien sans nuance à la politique russe qui ne tient pas compte des rapports de classe. Ni l’une ni l’autre de ces approches ne peuvent être communistes. Rapports de propriété et de pouvoir en Russie En tant que marxistes, lorsque nous jugeons de la politique d’un État, nous partons de la question de savoir quel est l’ordre social, quels sont les rapports de propriété et de pouvoir qui règnent dans ce pays, quels sont les intérêts de (…) Lire la suite »

Poutine : Les forces russes commenceront à se retirer de Syrie le 15 mars

Moon of Alabama
Voilà une décision très intéressante et certainement fort intelligente. Poutine prend à nouveau tout le monde par surprise. Selon l’agence TASS : Poutine ordonne le retrait des forces russes de Syrie à partir du 15 mars 14 mars, 20h40 UTC + 3 Le dirigeant russe espère que le retrait des troupes russes incitera les différentes forces politiques du pays à lancer les négociations. MOSCOU, 14 mars / TASS /. Poutine ordonne au ministre russe de la défense de commencer le retrait des forces russes de Syrie le 15 mars. Le président russe a déclaré qu'il espérait que le commencement du retrait des troupes russes inciterait les différentes forces politiques du pays à lancer les négociations, et il a dit à son ministre des Affaires étrangères que la Russie devait prendre une part plus active dans l'organisation du processus de paix en Syrie. Selon d'autres sources Poutine a déclaré : Les forces armées ont atteint leurs objectifs en Syrie. Les deux bases, aérienne et navale, en (…) Lire la suite »
Poutine est à prendre au sérieux

"Si la bagarre est inévitable, il faut frapper le premier"

Oscar FORTIN

Ce serait une grave erreur pour l’Occident et ses dirigeants de ne pas prendre au sérieux ce que dit Poutine. Il n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Ce qu’il a à dire, il le dit sans élever le ton et sans effet oratoire. Les mots sont pesés, les pensées sont claires et ses intentions sont sans équivoque.

On se souviendra de son intervention, l’an dernier, à la rencontre de Valdaï, où il avait précisé les défis à relever de la part des puissances qui conditionnent les destinées de ce monde. « …le monde s'est engagé dans une époque de changements et de mutations profondes, époque où nous devons tous faire preuve d'un degré élevé de prudence et d'une capacité à éviter les démarches irréfléchies ». Cette année, à l’occasion de sa rencontre avec les experts internationaux, réunis à Sotchi pour la XIIe édition du club de discussion de Valdaï, il a de nouveau pris la parole dans un contexte où les problèmes semblent s’accentuer plutôt que de diminuer. Le conflit en Ukraine n’est toujours pas résolu. En Syrie, le droit international de l’État syrien est toujours bafoué par la coalition occidentale qui ignore la souveraineté et l’indépendance du peuple syrien. Elle recrute, forme, arme et finance une soi-disant armée de libération syrienne (ALS) pour lutter contre l’armée syrienne et le (…) Lire la suite »
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France-Russie : le débat impossible

Philippe Migault (1)

Si les échanges se poursuivent entre Français et Russes dans un cadre interétatique ou dans celui d’échanges professionnels, culturels, amicaux… il n’est plus guère possible en revanche de débattre de la relation France-Russie entre Français.

Dès que la problématique est abordée, l'anathème se substitue aux arguments. Prorusses, agents d'influence du Kremlin, ne sont que quelques-uns des plus doux qualificatifs fréquemment attribués à tous ceux qui, en France, osent ne pas hurler avec les loups contre les Russes. En filigrane, c'est une véritable accusation de forfaiture qui s'exprime contre ceux qui refusent de critiquer la Russie. Et cette dénonciation —en catimini mais sans cesse réitérée- de trahison envers la patrie, se double d'un procès en incompétence pour ceux qui soulignent la maîtrise stratégique des autorités russes sur le théâtre syrien ou sur celui de l'Ukraine. Evidemment tout cela n'est pas très agréable pour ceux qui sont victimes de cette mise au pilori. Mais tout ce qui est exagéré est insignifiant, soulignait Talleyrand. L'hystérie des zélotes atlantistes n'aura qu'un temps. Celui nécessaire pour qu'ils puissent rétropédaler en sauvant la face et leurs prébendes lorsque la France se verra (…) Lire la suite »

POUTINE : pourquoi tant de haine ?

Robert GIL

A lire, écouter tous ces médias et politiciens, Poutine serait un monstre. Ne respectant aucune des libertés publiques élémentaires, pratiquant l’assassinat politique, méprisant les règles d’or d’une économie libérale qui est censée servir de trame aux relations internationales, etc.

Bref, c’est tout juste si Poutine n’a pas remplacé Staline dans la représentation des stéréotypes véhiculé par les médias occidentaux. Mélodie, de la complicité politique et médiatique, dans cette relation fusionnelle de la manipulation de l’information, au service des intérêts économiques de leurs commanditaires. En fait, la fureur de cette campagne de désinformation est fondée sur la frustration occidentale à l’encontre de la volonté d’un homme, s’appuyant sur une nouvelle génération de responsables russes, décidé à sortir la Russie de la profonde crise de la fin du XX° siècle. La conséquence immédiate est que les immenses projets de prédation, planifiés par le Big Business occidental à la suite de l’effondrement du régime communiste se sont, malgré d’excellents débuts, trouvés rapidement bloqués par un homme : Poutine. D’où les campagnes hystériques dans les médias occidentaux. Tout opposant à l’hégémonie occidentale a droit automatiquement au qualificatif de « terroriste », (…) Lire la suite »
En gros, le scénario est le même qu’en Libye, en Syrie ou en Irak...

Sakwa : La politique de l’UE en Ukraine est d’une "grande stupidité "

Richard Sakwa

Le chercheur britannique et analyste politique de la Russie, Richard Sakwa, pense que la responsabilité de l'escalade en Ukraine revient à Washington et à Bruxelles. La guerre n'est pas dans l’intérêt de Poutine, c’est la dernière chose dont il a besoin.

Sakwa appelle l'Occident à mettre la pression sur le régime de Kiev, car l'Ukraine, en tant qu’état fédéral, doit également tenir compte des intérêts du peuple de Donbass. Dans le Guardian, Jonathan Steele, un ancien correspondant à Moscou, fait la critique d’un livre remarquable de Richard Sakwa, Frontline Ukraine, où il dénonce la vision biaisée de l'Occident sur le conflit, et analyse minutieusement les erreurs de l'UE et des Etats-Unis. Il critique le manque d’indépendance de la politique étrangère européenne ainsi que les accusations sans fondement portées contre le président russe Vladimir Poutine. Steele souligne que jamais, même aux périodes les plus sombres de la guerre froide, des politiciens soviétiques comme Brejnev ou Andropov n’ont été si ouvertement et si massivement insultés que Poutine dans le conflit actuel. Deutsche Wirtschafts Nachrichten interviewe Richard Sakwa, qui détient une chaire d’Etudes russes et européennes à l'Université de Kent. (…) Lire la suite »
Politiques de distraction et variables économiques en Ukraine - Parallèle avec la Syrie, la Libye et l'Irak.

Méchant Assad, méchant Kadhafi et maintenant méchant Poutine : Comment l’Ouest vend ses guerres (et commet ses massacres) (Russia Insider)

Ghada CHEHADE

Alors que le conflit en Ukraine persiste et que les pourparlers de paix entre Poutine et les dirigeants d’Europe occidentale (Merkel et Hollande) continuent, il est important de s’intéresser aux acteurs / intérêts économiques qui bénéficient du conflit et du changement de régime en Ukraine, et de faire la comparaison avec la situation de pays comme la Syrie, la Libye et l’Irak.

Il y a des aspects de ces conflits, et des intérêts qui les sous-tendent, qui échappent au public parce que les médias subventionnés occidentaux les passent sous silence et que les gens, submergés par les difficultés humaines et politiques, ne pensent pas à les rechercher. Par exemple, les médias subventionnés passent tout leur temps à diaboliser un ennemi après l’autre, que ce soit Poutine du fait de la situation en Ukraine, Assad en Syrie, Kadhafi en Libye ou Saddam Hussein en Irak, etc., au lieu d’enquêter sur la manière dont des acteurs externes exploitent ou renforcent ces conflits et ces situations pour en tirer des profits politico-économiques, comme l'accès au pétrole, l’obtention de prêts du FMI aux conditions d‘octroi destructrices ou l’interruption de politiques nationales qui nuisent aux intérêts économiques et à l’influence de puissances étrangères. Les médias occidentaux, ont une approche binaire aussi trompeuse que dangereuse, qui veut que l'opposition aux (…) Lire la suite »
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La cinquième colonne russe panique après le triomphe de Poutine à Minsk

Dima PITERSKI

Nos ennemis s’égosillent : Hollande et Merkel sont des traitres ! Minsk est une conspiration !

Ça vaut la peine de lire les commentaires de nos ennemis sur l’accord de Minsk. Un article de deux russophobes invétérés, Illarionov et Piontkovsky, a paru aujourd’hui dont le thème général est la trahison de Merkel et de Hollande, tout est perdu, le client s’en va, on change la distribution [comme dans la comédie populaire russe, Le Bras de diamant], et ainsi de suite. Voyez vous-mêmes ce qu’ils disent dans leur article : Protocoles de Minsk par A. Illarionov, A. Piontkovsky : – Leur seul résultat positif est un éventuel cessez le feu. – Pour le reste, Poutine a obtenu presque tout ce qu’il voulait. – En attendant, il n’a pas pris d’engagements. – Tous les engagements ont été pris par l’Ukraine. – En outre, ces engagements ukrainiens sont désormais garantis par l’Allemagne et la France. Le seul résultat valable du document est l’accord sur un cessez-le feu et la séparation des belligérants. Cela permet de mettre fin à l’effusion de sang, à la mort de Russes et (…) Lire la suite »

Discours du président russe Vladimir Poutine à la Journée Internationale du Souvenir de l’Holocauste

Vladimir POUTINE

Lors de la Journée internationale du souvenir de l’Holocauste et du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz par l’armée soviétique, Vladimir Poutine a visité le Musée juif et le Centre de la tolérance à Moscou. Le président a visité l’exposition « Homme et catastrophe » dédiée à l’extermination massive, par les nazis, des détenus dans les camps de concentration. M. Poutine était accompagné du Grand rabbin de Russie, Berel Lazar, et du président de la Fédération des communautés juives, Alexandre Boroda.

L’Assemblée générale des Nations unies a déclaré le 27 janvier, date à laquelle les troupes soviétiques ont libéré le camp de concentration d’Auschwitz en 1945, Journée internationale du souvenir de l’Holocauste. Discours au Musée juif et Centre de la tolérance de Moscou LE PRÉSIDENT DE LA RUSSIE VLADIMIR POUTINE : Mes amis, Il y a 70 ans, les troupes soviétiques ont libéré le camp de concentration d’Auschwitz, où les nazis ont massacré des millions de personnes. Par la décision de l’Organisation des Nations unies, ce jour, le 27 janvier, a été déclaré Journée internationale du souvenir de l’Holocauste. L’Holocauste, l’un des crimes les plus meurtriers contre l’humanité, est devenu un symbole de deuil et de douleur contre la cruauté déchaînée et le mépris de la vie humaine. Il est difficile d’imaginer que dans ces usines de la mort, les fusillades de masse et les déportations ont été une réalité du XXe siècle ; elles furent organisées de sang-froid dans ce qui semblait (…) Lire la suite »

Krugman, Poutine et le New York Times (Dissident Voice)

Edward S. HERMAN
Paul Krugman est un journaliste-spécialiste de premier plan, sans doute, le plus instructif parmi les journalistes qui écrivent régulièrement pour le New York Times. Il a mûri au cours de ses années au Times, probablement au grand dam des grosses légumes du journal. Quand il a été embauché comme chroniqueur permanent en 2000, Krugman était un fervent défenseur de l'économie de marché, et dans sa toute première tribune (le 2 janvier 2000), il reprochait aux manifestants lors du Sommet de l''Organisation Mondiale du Commerce qui s'étaient rassemblés à Seattle (12/99) de traiter la mondialisation d'"idéologie de et pour une élite cosmopolite sans racines, déconnectée des gens ordinaires". Il affirmait alors que le motif des manifestations était de "priver les travailleurs du Tiers Monde de chances de réussir". Le problème majeur pour le siècle à venir, tel que le voyait alors Krugman, était de savoir si cette récente révolution bénéfique qu'était la mondialisation obtiendrait (…) Lire la suite »