L’élection présidentielle russe est pratiquement passée sous silence par la presse mondiale. D’une part en raison de sa russophobie qui ne veut en aucun cas reconnaître la très forte popularité d’un personnage qu’elle fait profession de diaboliser. Cette élection est en réalité une sorte de plébiscite sur le bilan du président sortant, et celui-ci a toutes les chances de le gagner, avec ou sans trucage. D’autre part parce que peu de journalistes occidentaux, y compris parmi les correspondants sur place, maîtrisent le russe suffisamment pour réellement suivre et comprendre les discussions, les talk-shows, les interviews et les commentaires qui envahissent depuis le début de l’année la télé et l’internet russes. La plupart du temps, ils doivent se contenter de reprendre ce qu’y ont vu les spécialistes de CNN ou d’autres médias anglophones, eux aussi violemment anti-russes. Aux lecteurs du Grand Soir, je propose ce petit panorama en direct de Moscou.
Christophe TRONTIN
Poutine doit se représenter à la présidence parce qu’il n’y a personne qui soit prêt à le remplacer à ce poste et que la situation internationale est tendue.
Le président néoconservateur de la National Endowment for Democracy [NED – Fondation Nationale pour la Démocratie], financée par les contribuables américains, a appelé le gouvernement US à « trouver le courage » pour organiser le renversement du président russe Vladimir Poutine, en affirmant que le meurtre d’une journaliste russe, dix ans après, devrait en être l’inspiration.
Je dois avouer que je reste assez stupéfaite de ce que j’ai vu, en consacrant quatre longues heures de ma soirée, à deux documentaires sur Poutine. « Le mystère Poutine » et « Poutine, le nouvel empire. »
Hors des frontières de la Russie, les idées les plus fausses ,voire les plus absurdes circulent au sujet de la situation politique dans notre pays. Les citoyens eux-mêmes comprennent malheureusement mal les particularités du moment, et surtout, leur lien avec la crise économique mondiale. Or, sans cela, il n’est pas possible de déceler les contradictions et de dégager des perspectives.
Noël Mamère est un élu à principes. S’il était ministre des Affaires étrangères, les relations diplomatiques entre la France et la Russie seraient rompues.
Noël Mamère est un élu honnête qui se déplace à vélo et qui refuserait une voiture, "même si on [lui] en faisait cadeau".
Vous allez voir ci-dessous pourquoi il ne faut pas en faire un ministre, pourquoi il est plus charlatan qu’écolo et avec qu’elle aisance il sort d’une voiture dans laquelle il prétend ne pas être monté.
On avait déjà été dégoûtés par les "Verts" Emmanuelle Cosse, Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili. Noël Mamère les distance dans la course des artisans du discrédit des politiques.
LGS