RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Vladimir Poutine

Trois questions à Bruno Drewski sur la reconnaissance par Poutine des républiques séparatistes en Ukraine

Bruno DREWSKI
Nouveau rebondissement dans la crise ukrainienne. Lundi, Vladimir Poutine a reconnu officiellement l’indépendance des deux républiques séparatistes prorusses dans le Donbass. Maître de conférence à l’INALCO et spécialiste de l’Europe de l’Est, Bruno Drewski nous éclaire sur les fondements de cette ultime manœuvre et ses conséquences. Pourquoi Vladimir Poutine a-t-il reconnu l’indépendance des deux républiques séparatistes dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine ? La raison la plus importante n’est pas forcément celle qui retient l’attention des Occidentaux. Poutine était obligé d’intervenir de la sorte à cause la pression de son opinion publique qui ne peut pas tolérer qu’une masse de Russes soit bombardée. Car c’est bien ce qui se passait au Donbass avant même cette reconnaissance et la crise actuelle qui n’a fait qu’exacerber les tensions. La population du Donbass est bombardée en fait par intermittence depuis 2014. Il y a des groupes armés ukrainiens qui bombardent, ce n’est (…) Lire la suite »

76 ans après la capitulation allemande, Paris commémore honteusement sa Libération et Moscou fête glorieusement sa Victoire

Dominique MUSELET
Lorsque je vivais en Israël, il m’arrivait de ramener avec moi, pour des vacances parisiennes, des amis israéliens. Aussitôt débarquée sur le sol français, une de ces amies s’est mise à critiquer, en mode sarcastique, à peu près tout ce qu’elle voyait. Je suis habituellement d’autant moins chauvine que je n’aime pas du tout ce qu’est devenue notre France depuis les années 1970/80, sous la gouvernance d’élites compradores, mais, là, je me suis énervée : Quel toupet ! Elle vient d’un pays qui s’est bâti sur des terres volées au peuple palestinien, peuple que son armée génocide allègrement à petit feu, et elle se permet de me donner des leçons en prenant des airs supérieurs ! Ce 9 mai 20211, en regardant, sur RT France, le défilé de la 76ième cérémonie du Jour de la Victoire (1)*, qui célèbre la fin de la Grande guerre patriotique, ainsi que les Russes appellent la Deuxième Guerre mondiale, je me disais que Vladimir Poutine devait penser à peu près la même chose de ses homologues (…) Lire la suite »
21 

Comprendre les PSYOPs anti-Poutine : une préparation à la guerre

Le Saker

Il n’est pas exagéré de dire que dans la mythologie de l’Empire anglo-sioniste, Poutine est quelque chose d’apparenté à Satan ou, du moins, qu’il est une sorte de « Sauron » qui incarne le mal. Et nous avons tous entendu que récemment Biden, au cours d’une interview enregistrée, a déclaré que Poutine est « un tueur ». Lorsqu’on lui a donné la possibilité d’adoucir une telle déclaration, Jen Psaki n’a rien fait de tel. Nous pouvons donc conclure qu’il s’agissait d’une caractérisation officielle, délibérément planifiée, du dirigeant russe.

Ce type de langage n’a jamais été utilisé par les responsables occidentaux pendant la guerre froide, du moins pas au plus haut niveau. Alors pourquoi cette haine bouillonnante envers Poutine ? Intro : Une cause pour un prétexte Ce n’est pas parce qu’il est un ex employé du PGU, KGB, SSSR. Yuri Andropov était un ancien président du KGB, et il a beaucoup fait pour renforcer le KGB, son personnel et ses opérations. Pourtant, personne ne l’a jamais traité de tueur. Ce n’est pas non plus à cause de la Crimée ou du Donbass, du moins pas directement, car lorsque l’URSS a envahi la Tchécoslovaquie et, avant cela, la Hongrie, les politiciens occidentaux n’ont pas traité Khrouchtchev ou Brejnev de « tueurs ». Ce n’est pas pour avoir descendu le MH-17 (les dirigeants occidentaux savent tous que ce sont des mensonges créés par les services spéciaux occidentaux), parce qu’il y a eu pas mal d’avions de ligne civils abattus par divers États, mais cela n’a pas donné lieu à ce genre de (…) Lire la suite »

Navalny et Vladimir-le-Terrible - 21 Août 2020

Antoine MANESSIS

Notons la Sainte indignation qui a troublé l'harmonie estivale et le chant des grillons au château de Bregançon ...

Ainsi donc, selon nos médias, Alexeï Navalny, "opposant principal" au président Poutine selon Le Monde, a été empoisonné. Et, suivez mon regard, sans aucun doute par le (Ras)Poutine du Kremlin. Navalny n'est pas "l’opposant principal" de Poutine : la force politique d'opposition principale est le Parti communiste de la Fédération de Russie, si toutefois on se fie aux résultats des élections. Mais sans doute les médias préfèrent faire mousser un opposant libéral, raciste, stipendié par la CIA dont un des réseaux d'influence (Yale World Fellow) a financé ses études à Yale. Son mouvement politique DA ! a obtenu un financement de la fondation étasunienne National Endowment for Democracy, autre instrument d'influence et de subversion des Etats-Unis. Sa proximité avec le nationalisme anti-sémite est connu mais ne gêne pas nos médias pourtant habituellement si sourcilleux sur ce sujet. Au point d'insulter des militants anti-racistes comme Corbyn, Sanders ou même Mélenchon, traités (…) Lire la suite »
Grand trophée du Kremlin : un pays de l’OTAN est en train de sortir de l’orbite américaine

Turquie-Russie : une entente cordiale en gestation

MK BHADRAKUMAR

Allons-nous nous pouvoir dire que leur rapprochement est tel qu’on ne voit plus la lumière du jour entre la Russie et la Turquie ? Nous y sommes presque. L’incursion turque en Syrie lancée mercredi est un point de bascule. La Turquie et la Russie coordonnent étroitement leurs efforts. Méditons ce qui suit.

La Maison-Blanche a annoncé dimanche dernier qu’elle se retirait du nord-est de la Syrie, avant les opérations militaires turques de l’autre côté de la frontière. Le président Donald Trump aurait pris cette décision après un échange téléphonique avec le président turc Recep Erdogan, dimanche. Le coup du lapin de la décision de Trump a choqué les alliés des États-Unis. L’opération militaire de la Turquie en Syrie « Fontaine de paix » a été lancée le 9 octobre 2019. De nombreuses critiques ont fusé à Washington, selon lesquelles les États-Unis mettent en danger leurs partenaires kurdes sur le terrain, avec des conséquences potentielles imprévisibles pour la Syrie – et, surtout, nuisent gravement à la crédibilité du pays. Certains préviennent que le conflit syrien s’intensifie au moment même où les braises étaient en train de refroidir. Certaines de ces critiques sont peut-être fondées. Parce que la Turquie est vengeresse. Elle a longtemps voulu franchir la frontière vers le (…) Lire la suite »
12 

Poutine compare les risques climatique et nucléaire

le cri du peuple

Vladimir Poutine a rencontré les dirigeants des principales agences de presse mondiales en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, le 6 juin 2019. Source : http://en.kremlin.ru/events/president/news/60675 Traduction : lecridespeuples.fr video https://www.youtube.com/watch?v=LCeES8AGeD4

Transcription : Sergei Mikhailov : Nous avons toujours commencé nos dernières réunions en convenant que notre planète traversait une période de confrontation extrêmement dangereuse : les pays qui s’embrasent, les régions entières en flammes, les sanctions et les guerres commerciales, les fausses informations – tel est le contenu de presque tous les flux de nouvelles des agences de presse mondiales. Elles parlent d’une nouvelle guerre froide. Chaque pays est certain de savoir qui est responsable de cela. Pourquoi devons-nous commencer notre conversation en 2019 avec cette même question : pourquoi le monde ne devient-il pas plus sûr ? Où va notre civilisation ? Voyez-vous de la lumière au bout du tunnel ? Que peuvent faire les pays qui sont les principaux acteurs du processus politique à cet égard ? C’est une question générale, Monsieur le Président. Vladimir Poutine : Si nous regardons les peintures murales et les fresques autour de nous, on voit que la guerre est partout. (…) Lire la suite »

Des cochons, Monsieur Poutine ?

Christophe TRONTIN

Vladimir Poutine s’est plié à l’exercice de l’adresse annuelle, son « état de la Fédération », pour la quinzième fois déjà en tant que président. Comme d’habitude, c’est le silence radio chez nous, ou alors les cris d’orfraie. Pourtant, comparé à l’état de l’Union de Trump, ce discours d’une heure et demie a été bien plus construit et riche d’enseignements. Puisque la presse française refuse de s’y coller, passons-la en revue. En direct de Moscou.

L’année dernière à la même époque, on lui avait reproché, surtout en Russie, de trop parler international, crises géopolitiques et armements, et pas assez des « problèmes des vraies gens ». Cette année, il réservera moins d’un quart d’heure à son sujet de prédilection, à la fin de son intervention, sans d’ailleurs mentionner la Syrie ni même l’Ukraine. L’année presque écoulée depuis sa réélection ayant été consacrée à une réforme des retraites plutôt mal accueillie, il s’est attaché à se montrer sous son jour le plus social, mêlant dans un demi-satisfecit un peu osé constatations indiscutables, promesses datées et annonces douteuses. Du moins a-t-il passé en revue, sans se dérober, tous les points où le bât blesse ses compatriotes, et exigé de son cabinet « des résultats rapides, sensibles, durables ». La constatation indiscutable, c’est le problème démographique. La Russie a la démographie malmenée : entre la guerre mondiale, les purges staliniennes, l’émigration et la (…) Lire la suite »
Séance plénière de la réunion du 15ème anniversaire du Club de Discussion International Valdaï , 18 octobre 2018.

Vladimir Poutine : en cas de guerre nucléaire, nous irons au paradis en martyrs

Transcription : [...] Fyodor Lukyanov : Vladimir Vladimirovich, il est donc convenu que la Russie ne doit pas être détruite. Mais vous avez également fait une déclaration très ferme il n’y a pas longtemps. Vladimir Poutine : Vous me harcelez encore avec ces déclarations. Fyodor Lukyanov : Je suis désolé, c’est mon travail, je suis payé pour ça. Vladimir Poutine : Serons-nous les deux seules personnes à débattre ? Fyodor Lukyanov : Une minute s’il vous plaît. Chaque chose en son temps. Pouvez-vous s’il vous plaît m’expliquer cette déclaration que vous n’avez pas faite à Valdaï : « A quoi bon ce monde s’il n’y a plus de Russie ? » Beaucoup ont interprété cela à leur manière, affirmant que vouliez dire « Après moi, le déluge », vous connaissez l’expression. Est-ce ce que vous vouliez dire, ou est-ce que, comme je le présume, vous vouliez dire autre chose ? Vladimir Poutine : Non (ce n’est pas ce que je voulais dire). Premièrement, le roi Louis XIV a déclaré cela en (…) Lire la suite »
Vladimir Poutine au défilé de la Victoire : c’est l’URSS qui a vaincu le nazisme

Discours de Vladimir Poutine à la parade militaire marquant le 73e anniversaire de la Victoire de l’URSS sur le nazisme, le 9 mai 2018.

Transcription : Chers citoyens de Russie, anciens combattants, soldats et marins, sergents et sergents-chefs, adjudants et adjudants-chefs, officiers, généraux et amiraux, Félicitations en ce Jour de la Victoire ! Cette fête a toujours été et sera toujours le jour le plus cher et le plus sacré pour chaque famille, pour tout notre immense pays, une journée de fierté nationale et d’infaillible mémoire éternelle. Il y a soixante-treize ans, la grande guerre patriotique a pris fin, le nazisme a été écrasé, ses atrocités, ses outrages et sa barbarie ont pris fin et ses plans de domination mondiale ont été vaincus. La défaite des nazis fut une énorme Victoire triomphale. Ce mot attendu depuis longtemps a immédiatement fait le tour de la planète. Tous les pays, tous les peuples à l'époque comprenaient que l'issue de la Seconde Guerre mondiale avait été déterminée par l'Union soviétique, que ce grand exploit sacrificiel avait été accompli par nos soldats et notre peuple. L’URSS (…) Lire la suite »

Russie : premières leçons du scrutin présidentiel

RUPTURES

110 millions d’électeurs russes étaient appelés, le 18 mars, à élire leur président. La participation, un enjeu important du scrutin, s’est élevée à 67,4%, soit 2,1 points de plus qu’en 2012.

Vladimir Poutine a été réélu pour un mandat de six ans avec 76,7% des suffrages. Même s’il partait ultra-favori, ce résultat a de quoi réjouir l’hôte du Kremlin, qui progresse de 13,1 points par rapport à 2012. Les facteurs de ce succès sont connus : pour une grande majorité de ses concitoyens, il symbolise et assure la stabilité du pays, et a rendu à ce dernier sa place et sa dignité sur la scène internationale ; il incarne celui qui a sorti la Russie du cauchemar qu’a représenté la période Eltsine (1991-1999), caractérisée tout à la fois par un cataclysme social sans précédent et par une vassalisation vis-à-vis de l’Occident. Le scrutin se déroulait quatre ans jours pour jour après le retour – non reconnu par les Occidentaux – de la Crimée au sein de la « mère-patrie » russe, un événement qui avait à l’époque fait grimper la popularité du chef de l’Etat. Les électeurs de Crimée – dont la population s’est toujours sentie russe très majoritairement – ont d’ailleurs plébiscité (…) Lire la suite »