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Thème : Turquie

La Turquie permet à Israël de tenir un rôle actif dans l’OTAN

Capitaine Martin
Israël pourrait tenir un rôle de premier ordre dans l'OTAN grâce aux récentes concessions faites par la Turquie. Elle pourrait même participer dès 2013, de façon aussi active qu'efficace, aux opérations militaires de l'alliance dirigée par la puissance impérialiste étasunienne. L'information a été diffusée le 23 décembre 2013 par le Jesusalem Post. Le quotidien observe comment l'adhésion à plein titre d'Israël aux activités opérationnelles de l'organisation otanienne survient juste après l'atténuation de la part de la Turquie d'une position qui posait obstacle à la participation directe de Tel-Aviv. Ankara a en effet dû agir avec souplesse afin d'obtenir le consentement de l'OTAN à l'envoi de missiles Patriot sur le territoire turc. Selon le journal israélien, le déploiement de batteries de missiles en Turquie a été utilisé par l'OTAN comme un moyen de pression pour forcer Ankara à dégeler ses relations avec Israël. Il convient de rappeler qu'Israël, en tant qu'alliée de (…) Lire la suite »

Turquie : de nouveau alliée stratégique d’Israël

Christine ABDELKRIM-DELANNE
Selon Debkafile, site proche des services de renseignements israéliens, Barack Obama a tout fait pour établir des relations entre la Turquie et Israël. La Turquie a mis fin à la suspension de la coopération avec Israël, troisième partenaire de l'OTAN, lors de la rencontre de Bruxelles, le 4 décembre dernier, au cours de laquelle il a également été décidé de déployer des missiles Patriots sur la frontière entre la Turquie et la Syrie. La pression des membres de l'OTAN était forte et, compte tenu de ses ambitions, Ankara n'a pu faire autrement que de s'exécuter. Comme l'a formulé le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, l'attitude du gouvernement turc créait « un manque de confiance parmi les partenaires ». Les relations de coopération avec Israël avaient été suspendues après l'attaque, le 31 mai 2010, du MaviMarmara, navire affrété par les volontaires solidaires de la Palestine qui avaient tenté de briser le blocus naval de Gaza. L'attaque avait fait, il n'est pas (…) Lire la suite »
Une solution négociée en Syrie signerait l’échec stratégique d’Erdogan

La Turquie ne doit pas devenir une force obstructive en Syrie (Hürriyet)

Semih Idiz
L'actuelle mission de Lakhdar Brahimi à Damas, avant un déplacement à Moscou, où il rejoindra peut-être le vice ministre syrien des affaires étrangères syrien serait un signe fort, selon le journaliste turc Semih Idiz, qu'une solution négociée à la crise syrienne serait en vue. Selon Semih Idiz, les gouvernements russe et américain seraient tombés d'accord sur une formule de transition sous la direction de l'actuel chef de l'Etat dans le cadre d'un gouvernement d'union nationale. Tous les obstacles ne sont cependant pas levés, que ce soient ceux que représentent les irrédentistes qui ne rêvent que de prendre le pouvoir par la force et de pendre haut et court Bachar al Assad ou celui que représente le positionnement de la Turquie. Semih Idiz exhorte donc son gouvernement à abandonner sa vision idéologique pour adopter une position pragmatique en phase avec les choix des grandes puissances puisque son pays n'est plus au coeur du jeu diplomatique et n'est pas loin de devenir un (…) Lire la suite »

Un film sur les prisons de « notre » dictature

Bahar KIMYONGUR

C’était il y a douze ans. Soucieux de se mettre à l’heure européenne dans le domaine pénitentiaire, le régime d’Ankara, « notre » allié de toujours, lança un raid contre vingt prisons du pays dans le but de déporter les militants politiques vers de nouvelles prisons cellulaires de haute sécurité.

Cette sanglante inauguration appelée cyniquement « opération de retour à la vie » se solda par la mort de 28 détenus. On dénombre par ailleurs près de mille blessés par tortures, brûlures et inhalation de gaz toxiques. Officiellement, les autorités turques avaient invoqué la vétusté des prisons-dortoirs (type E) pour justifier leur remplacement par des complexes pénitentiaires flambant neufs et exclusivement réservés aux militants politiques (type F). Aguerris par les multiples stratégies coercitives de leurs geôliers, les prisonniers révolutionnaires savaient que l'objectif des autorités turques n'était pas d'ordre « hygiénique » mais politique, un régime d'isolement étant le moyen le plus efficace pour briser les liens organisationnels, sociaux, affectifs et par conséquent, l'intégrité physique et psychique des prisonniers. Ce confinement cellulaire les rendait particulièrement vulnérables en comparaison avec les grandes chambrées qui, malgré la promiscuité, leur offrait un (…) Lire la suite »

L’impérialisme turc 2.0

Par Mario Sommossa
La Turquie profite de la situation géopolitique actuelle pour renforcer ses positions dans la région autant dans le domaine économique que politique. « La Turquie ne devrait pas commettre l'erreur à nouveau, comme cela fut le cas dans le passé. Ce pays devrait se retirer des territoires voisins en faveur de l'Europe occidentale et des alliances interrégionales. La Turquie, qui n'est pas en mesure d'influer sur la situation dans les Balkans, le Caucase et le Moyen-Orient, ne pourra ni conserver son intégrité dans un espace géopolitique délicat, ni s'ouvrir sur le monde ». « Il faut essayer de réaliser le déplacement vers l'Occident à l'aide des accords multilatéraux et bilatéraux au niveau des Balkans en suivant la ligne de sécurité créée en Thrace orientale à l'époque de la Guerre froide ». « Le Caucase est l'un des points de support de la stratégie des Balkans et de la stratégie eurasienne globale (de la Turquie) ». S'agit-il des déclarations d'un extrémiste ou d'un (…) Lire la suite »

Syrie : L’Émir, Erdogan et Hollande... même combat !

Mouna ALNO-NAKHAL
A la veille du XIVème Sommet de la francophonie organisé à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012, le Président français François Hollande a distribué les bons points et les mauvais… La palme d'or est revenue à deux pays : le Qatar et la Turquie qu'il a tenu à saluer pour leur attitude et/ou leur retenue en tant que chantres de la démocratie et/ou de l'action humanitaire à l'égard du « conflit syrien » ! Les mérites de l'Émir qatari faisant couler beaucoup d'encre dans notre bel Hexagone, laissons nos parlementaires et responsables démocrates, tel Monsieur Yves Bonnet ancien Préfet et ancien Directeur de la DST, éclairer le débat comme il l'a fait sur France 5. Puis, après avoir écouté ou lu les points clés de l'intervention de notre Président sur France 24, intéressons-nous au dessous des « cartes », notamment celle correspondant à cette fameuse « zone tampon », couloir humanitaire ou zone protégée, c'est comme on voudra, et qui tarde à se concrétiser pour nos ex et actuel (…) Lire la suite »
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Murat Karayilan : L’espoir d’un ’printemps kurde’ (Al Jazeera)

Murat Karayilan

Le chef de la branche armée du Partiya Karkerên Kurdistanê (PKK - NdT : Parti kurde turc) explique le rôle des Kurdes dans le conflit syrien.

"La Turquie ne veut pas que nous soyons partie prenante aux changements au Moyen-Orient... La Turquie a peur des changements dans la région. Ils ont peur que les Kurdes se réveillent et se soulèvent aussi, comme le reste de la population du Moyen-Orient... Il n'y a pas de combattant du PKK à l'intérieur de la Syrie. C'est de la propagande turque. Pour autant que je sache et je suis la situation syrienne de très près, il y a des forces du Partiya Yekîtiya Demokrat (PYD - NdT : Parti kurde syrien) dans cette région, mais elles ne coopèrent pas avec le régime ou les forces gouvernementales. Le PKK est une organisation qui veut la paix et la démocratie dans la région. Il se bat pour la paix depuis 40 ans. Il est en faveur du changement et de la démocratie en Syrie. Mais il n'accepte pas l'ingérence turque en Syrie. C'est le problème principal... Il y a de nombreux partis politiques kurdes à l'intérieur de la Syrie et ils ne coopèrent ni avec le gouvernement syrien ni avec (…) Lire la suite »

Pas de guerre, pas de pleurs ! (Hürriyet)

Nuray Mert
"La Turquie n'est pas loin de la guerre ... préparez la guerre si vous souhaitez la paix", a déclaré le Premier ministre Recep Tayyip ErdoÄŸan comme si la Turquie était poussée vers la guerre en dépit de ses efforts pacifiques. En fait, ce n'est pas vrai, la Turquie s'est poussée elle-même à se rapprocher de la guerre en raison de sa politique syrienne. Non, ce n'est pas seulement le résultat d'erreurs de calcul du gouvernement concernant le processus syrien. Il est vrai que le gouvernement n'a pas pu comprendre la complexité de la situation, ni s'agissant de la Syrie ni de la politique régionale et mondiale en général, mais plus important encore, la Turquie a ses propres calculs concernant le changement de régime en Syrie. En fait, les conditions semblaient en faveur d'un engagement lourd de la Turquie dans le début du processus de changement de régime en Syrie. La Turquie était désireuse d'avoir son mot à dire dans la Syrie post-al-Assad et la politique occidentale a encouragé (…) Lire la suite »
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Selon un journal turc : Le mortier tiré sur la Turquie est un mortier de l’OTAN dont la Turquie a "fait cadeau" aux rebelles syriens

RT

Le mortier utilisé pour attaquer la ville turque de Akcakale est un modèle spécifique à l’OTAN et a été donné aux rebelles syriens par Ankara selon le journal turc Yurt. Le mortier a tué un adulte et quatre enfants de la même famille mercredi dernier.

Merdan Yanardag, le rédacteur en chef du journal, affirme dans l'éditorial, que le journal a reçu d'une source sûre l'information selon laquelle la Turquie elle-même avait envoyé les mortiers aux rebelles de la soi-disant "armée libre." "La Turquie est membre de l'OTAN depuis longtemps et elle agit en étroite coordination avec les autres puissances de l'OTAN et par conséquent il n'est pas surprenant que cela se soit produit." a dit Abayomi Azikiwe, le rédacteur en chef du de la chaîne d'information Pan-African à RT. L'OTAN a jusqu'à présent évité de s'impliquer militairement dans le conflit mais selon Azikiwe l'Alliance est entièrement partie prenante de toutes les décisions de la Turquie. Pour lui : "Ankara ne prend aucune décision militaire et n'envisage aucune action stratégique en dehors des forces de l'OTAN avec qui la coopération est totale." Lundi, la Turquie a lancé des représailles contre la Syrie pour le 6ième jour consécutif, après qu'un mortier en provenance de (…) Lire la suite »

Istanbul : des milliers de manifestants contre la guerre avec la Syrie

Capitaine Martin
L'artillerie turque vient à peine de marteler les positions de l'armée syrienne proches de la frontière que les forces politiques et sociales opposées à l'aventurisme militaire de M. Erdogan sont descendues avant-hier (4 octobre, NDLR) dans les rues d'Istanbul pour manifester leur opposition à la guerre à la Syrie. Le rassemblement avait commencé par agréger le matin des dizaines de personnes près du Parlement à Ankara. Un rassemblement qui a grossi à vue d'oeil. Environ cinq mille personnes - des militants kurdes, les partis de la gauche radicale et des groupes pacifistes turcs - se sont rassemblés sur la place Taksim, le centre traditionnel de la vie politique de la ville, pour protester contre l'autorisation donnée par le Parlement au gouvernement d'Erdogan de mener des opérations militaires au-delà de la frontière pour une année entière. A Istanbul, les manifestants ont défié le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et son parti AKP, qui, avec les nationalistes de droite du (…) Lire la suite »