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Thème : Turquie

L’implacable Israélien et le Turc fou

Pepe ESCOBAR
Les fous dirigent - ou pensent qu'ils dirigent - l'asile. Comme Asia Times Online l'a déjà signalé (Voir Bomb Iran fever, du 8 août 2012), Tel-Aviv est peut-être à deux doigts d'un tournant, dans la guerre économique déjà déclarée contre l'Iran, à une guerre ouverte. Jetez un coup d'oeil à cette folie : [1] Le belliciste duo Bibi-Barak (le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Ehud Barak) est peut-être sur le point de tenter le tout pour le tout en faveur d'une attaque de l'Iran - et ce malgré l'avis de la Défense et des experts du renseignement israélien. Barak pourrait même avoir eu accès à des dossiers confidentiels du renseignement des États-Unis. Il a déclaré [à la radio israélienne], « Il existe probablement, vraiment un tel rapport du renseignement américain - je ne sais pas si c'est un NIE [National Intelligence Estimate] - qui tourne dans les bureaux des hauts fonctionnaires [à Washington]. » « Probablement ? » « Vraiment ? » « Je ne (…) Lire la suite »

La Syrie a abattu un avion de combat turc dans ses eaux territoriales

RT

La Syrie a confirmé avoir abattu un jet turc et, en réponse, la Turquie a déclaré qu’elle "prendrait les mesures nécessaires". La tension monte et une enquête va être diligentée.

L'agence syrienne étatique SANA rapporte qu'un porte parole de l'armée syrienne a annoncé qu'un objet volant non identifié avait violé l'espace aérien du pays et avait été abattu par l'artillerie anti-aérienne à un kilomètre de la côte du pays. L'avion s'est révélé être turc et le problème a été réglé selon la loi syrienne a ajouté le porte parole. Il a aussi déclaré que la Turquie et la Syrie avaient commencé une opération conjointe de sauvetage en mer. Le bureau du premier ministre turc avait annoncé plus tôt que la Syrie était derrière la disparition de l'avion. "Selon les informations fournies par institutions concernées et par l'opération conjointe avec la Syrie de recherche et de sauvetage, il apparaît que notre avion a été abattu par la Syrie" a déclaré le bureau du premier ministre. Le bureau précise que la Turquie est "déterminée" à prendre les mesures qui s'imposent dès que tous les détails de l'incident seront connus, selon Reuters. L'opération de recherche et de (…) Lire la suite »

Solidarité avec les étudiant-e-s emprisonné-e-s en Turquie

SUD Etudiant
Solidarité avec les étudiant-e-s emprisonné-e-s en Turquie, Non à la répression des mouvements étudiants, Liberté pour le peuple kurde ! Près de 600 étudiant-e-s, kurdes pour la plupart, sont actuellement détenu-e-s pour des raisons politiques en Turquie. Ces arrestations et emprisonnements massifs font flotter un parfum de lendemain de coup d'Etat. C'est dès 2009, quelques semaines après une percée historique du parti pro-kurde aux élections municipales, qu'ont débuté ces opérations visant principalement des Kurdes. Elles participent d'un contexte de répression violente envers le mouvement kurde, le mouvement social et plus largement toute forme d'opposition qui s'exprime contre le gouvernement AKP (Parti de la Justice et du Développement). Cette vague de répression a connu une forte accélération depuis septembre 2011 : ce sont plus de 10 000 personnes qui ont été placées en garde à vue et qui sont toujours en détention. Aux côtés des étudiant-e-s ce sont aussi des (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à Monsieur Abdullah Gül, Président de la Turquie La Turquie : « Modèle à suivre » ?

Mustapha STAMBOULI

La Turquie doit changer sa stratégie géopolitique pour être acceptée et doit faire fi des reliquats de son arrogance dominatrice héritée de son passé ottoman.

Monsieur le Président Abdullah Gül, votre slogan « zéro problème avec les voisins » n'a pas fait long feu. Ce n'est qu'un fantasme et un idéal rêvé par votre ministre et idéologue DavutoÄŸlu. La Turquie en tant qu'alliée de l'Occident et membre de l'OTAN, applique à la lettre les consignes pour déstabiliser la Syrie. Vos alliés occidentaux vous forcent -ils la main pour armer et aider les jihadistes, salafistes, les soi-disant opposants syriens ? Auriez-vous réellement un intérêt direct ou indirect pour imploser la Syrie ? Toute votre politique le donne à croire ! Monsieur le Président, la Turquie aspire à être le leader du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ; c'est légitime mais la politique adoptée par vos éminents stratèges ne semble pas la plus appropriée. Les peuples arabes n'apprécient pas du tout votre volte-face vis-à -vis de la Syrie. Pourtant ce pays a signé avec la Turquie des accords stratégiques à long terme dans tous les domaines - en votre faveur en plus ! (…) Lire la suite »

Turquie : 11 ans de prison requis pour trois oeufs

Maxime Azadi

(Ce n’est pas à Cuba que ça se passe, mais dans un pays membre de l’OTAN - LGS)

Le parquet d'Istanbul a demandé 11 ans de prison contre un étudiant arrêté en possession de trois oeufs à l'entrée de l'université d'Istanbul, lors d'une visite du président turc. Selon l'acte d'accusation du parquet de la République, la police a trouvé trois oeufs dans le sac de l'étudiant en droit Yigit Ergun, à l'entrée de l'université lors de la visite du président Abdullah Gul, le 14 décembre 2011. « AKP, trois oeufs ne te suffisent pas. Dégage ! L'université nous appartient » aurait crié l'étudiant, ne pouvant entrer à l'université, toujours selon le parquet qui a demandé 44 mois de prison pour chaque oeuf, sous l'accusation d'outrage et résistance à la police. Attendant son procès, l'étudiant, âgé de 19 ans, a refusé l'accusation d'outrage, affirmant que la peine requise contre lui est « ridicule ». Le 24 janvier, au lendemain de l'inculpation, les Collectifs des étudiants se sont rassemblés dans le campus de l'universite de Beyazit à Istanbul pour dénoncer (…) Lire la suite »
La France, la Turquie, ou la paille et la poutre.

A propos de la proposition de loi sur le massacre des Arméniens

Philippe ARNAUD

Il a beaucoup été question, dans la semaine qui vient de s’écouler, de
la proposition de loi votée par l’Assemblée nationale et visant à 
réprimer la négation du massacre des Arméniens en 1915. Ce vote a
déclenché la colère des Turcs et une incompréhension consécutive des
Français, répercutée par les médias, avec de petits relents démagogiques
 : pourquoi les Turcs s’indignent-ils ?

N'avons-nous pas, nous Français, reconnu la rafle du Vel d'Hiv ? Les Allemands n'ont-ils pas reconnu le génocide des juifs ? Pourquoi les Turcs n'en font-ils pas autant pour les Arméniens ? Qu'est-ce que cela leur coûterait ? [Sous-entendu - mais si fort que cela s'entend : décidément, ces musulmans sont indécrottables...]. On se gardera, ici, d'évoquer les préoccupations électoralistes des députés, notamment le fait que la proposition de loi a été déposée par Valérie Boyer, députée UMP de Marseille, ville où la communauté arménienne est particulièrement nombreuse et influente, pour rappeler quelques faits. 1. On fait grief aux Turcs de ne pas reconnaître le massacre des Arméniens en 1915. Mais l'Assemblée nationale a-t-elle voté un texte pour stigmatiser le massacre de 200 000 habitants de Nankin par les Japonais - plus tous les autres massacres commis en Chine, en Corée et dans le reste de l'Asie de 1900 à 1945, par ces mêmes Japonais ? Les députés français ont-ils (…) Lire la suite »
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Le double jeu de Recep Tayyip Erdogan

Ahmed BENSAADA
L'appartement que j'avais loué pour mon séjour à Istanbul était juché au quatrième étage d'un vieux mais noble immeuble construit en haut de la colline de Galata. L'emplacement était stratégique : à quelques minutes de la célèbre place Taksim et de la bouillonnante et insomniaque avenue Istiklal. Mais le spectacle le plus saisissant s'offrait dès qu'on ouvrait la fenêtre d'une des chambres. D'un seul regard, il était possible d'embrasser tous les joyaux architecturaux du quartier Sultan Ahmet et de suivre la courbe de l'illustre Corne d'Or. En fin de journée, un éclairage particulier transformait le paysage en un tableau de maître orné d'innombrables minarets pointus et élancés vers le ciel. Il est vrai qu'Istanbul, poumon économique du pays, respire la prospérité et la réussite. A cheval entre l'Asie et l'Europe, cette ville est la vitrine d'une Turquie en pleine croissance. Cependant, mon réel envoûtement par cette ville et ce pays a rapidement cédé la place à un scepticisme (…) Lire la suite »
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Turquie : du « Livre Rouge » au Rôle « Sanglant » (Dar Al-Hayat)

Mostafa Zein

Le « Livre rouge » ou « constitution secrète » est un document qui détermine les relations stratégiques internationales de la Turquie et les défis auxquels elle est confrontée, qui est révisé tous les cinq ans.

En 2010, le Conseil de Sécurité Nationale (MGK - Milli Güvenlik Kurulu), à savoir le Président, le Premier ministre et la direction de l'armée, en ont ratifié le document amendé, et les modifications apportées à ce dernier ont été jugées comme représentant une transformation stratégique dans la politique d'Ankara. Le plus important parmi ces amendements a été l'accent mis sur le fait que « l'instabilité de la région provient des actions israéliennes et de la politique [de Tel-Aviv], qui pourrait conduire à une course aux armements au Moyen-Orient. » La « constitution secrète » a également enlevé la Syrie, l'Iran, la Grèce (partiellement), la Bulgarie, l'Arménie et la Géorgie dans la liste des pays qui constituent une menace pour la Turquie. Ces pays avaient été, avant les amendements, considérés comme représentant la plus grande menace envers Ankara, en particulier l'Iran avec son gouvernement islamiste et ses efforts [NdT : prétendus] afin d'obtenir des armes nucléaires. En ce (…) Lire la suite »

Pourquoi la Turquie a-t-elle vendu la Syrie ? (Al-Manar)

Leila Mazboudi

On est certes bien loin de cette photographie historique qui avait réuni le président turc Abdallah Gull au président syrien Bachar El-Assad et au président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Pourtant, elle ne date pas de très longtemps. 2009 [1].

On avait rêvé alors qu'Ankara s'approchait de l'axe Téhéran-Damas, celui de la résistance et de la confrontation au projet américano sioniste. Surtout que des visites similaires, bilatérales ou trilatérales avaient eu lieu, et qu'elles avaient succédé aux déclarations grondantes du Premier ministre turc Recep Tayyeb Erdogan contre le président israélien Shimon Perez, à Davos, suite à l'offensive meurtrière Plomb durci contre la bande de Gaza. Et puis, il ne faut jamais oublier la position de la Turquie qui a refusé l'invasion de l'Irak ! Mais depuis, il y a eu les soulèvements arabes, et surtout la rébellion en Syrie, orchestrée et soutenue par les Occidentaux et leur alliés arabes. Coup de théâtre : alors qu'on s'attendait à une position équilibrée et réconciliatrice [2] de la part de la direction turque, qui puisse trouver un terrain d'entente entre les différents antagonistes, c'est tout à fait le contraire qui a eu lieu. Ankara prend parti à plein et adhère totalement aux (…) Lire la suite »

La Turquie a des visées sur la Syrie : Une nouvelle guerre se prépare (Palestine Chronicle)

Jeremy SALT
– Ankara. Pour la première fois sans doute dans l'histoire de la république turque, un gouvernement turc a adopté une politique de confrontation ouverte avec un autre pays qui ne l'avait en rien provoqué. Les citoyens de ce pays, la Syrie, sont sidérés. La Turquie a passé des années a réparer ses relations avec ses voisins en se prévalant d'une force douce mais profonde avec un objectif de "zéro problème". A tous les niveaux cette politique a été un succès. Il y a quelques mois, cependant, sous l'impact du soi disant "printemps arabe", cette politique a été virtuellement abandonnée en l'espace d'une nuit. Elle a fait place à des menaces, une agressivité belliqueuse et le soutien d'un groupe armé qui cherche à renverser un gouvernement avec qui la Turquie avait des relations amicales jusqu'à il y a encore très peu de temps. Le premier ministre turc et son ministre des affaires étrangères ont appelé le gouvernement syrien à "cesser la violence", mais ils n'ont pas parlé de la (…) Lire la suite »
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