La Syrie a confirmé avoir abattu un jet turc et, en réponse, la Turquie a déclaré qu’elle "prendrait les mesures nécessaires". La tension monte et une enquête va être diligentée.
La Turquie doit changer sa stratégie géopolitique pour être acceptée et doit faire fi des reliquats de son arrogance dominatrice héritée de son passé ottoman.
(Ce n’est pas à Cuba que ça se passe, mais dans un pays membre de l’OTAN - LGS)
Il a beaucoup été question, dans la semaine qui vient de s’écouler, de
la proposition de loi votée par l’Assemblée nationale et visant à
réprimer la négation du massacre des Arméniens en 1915. Ce vote a
déclenché la colère des Turcs et une incompréhension consécutive des
Français, répercutée par les médias, avec de petits relents démagogiques
: pourquoi les Turcs s’indignent-ils ?
Le « Livre rouge » ou « constitution secrète » est un document qui détermine les relations stratégiques internationales de la Turquie et les défis auxquels elle est confrontée, qui est révisé tous les cinq ans.
On est certes bien loin de cette photographie historique qui avait réuni le président turc Abdallah Gull au président syrien Bachar El-Assad et au président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Pourtant, elle ne date pas de très longtemps. 2009 [1].