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Thème : Turquie

Des familles belges invitées à Ankara pour retrouver leurs enfants partis sur le front syrien

Bahar KIMYONGUR

Musulmans « de naissance » ou convertis, ces jeunes parfois mineurs, sont dans la plupart des cas embrigadés par des groupes djihadistes sans scrupules, via les réseaux sociaux ou, dans la rue, via les prêches itinérants appelés « Street Daawa ».

Ils sont des dizaines voire des centaines à être partis en Syrie depuis Bruxelles, Malines, Anvers ou Vilvorde pour combattre le régime baassiste au nom du djihad et de la « lutte contre les infidèles » bien plus que pour la liberté. Musulmans « de naissance » ou convertis, ces jeunes parfois mineurs d'âge sont dans la plupart des cas embrigadés par des groupes djihadistes sans scrupules, via les réseaux sociaux ou, dans la rue, via les prêches itinérants appelés « Street Daawa ». La Syrie est une destination facile, surtout depuis le sud de la Turquie et en particulier depuis Antakya (Antioche), désormais surnommée « bab al djihad » par les combattants syriens et étrangers. Il n'y a là ni frontière ni contrôle de la part des autorités turques. Au contraire, Ankara encourage la guerre contre le régime de Damas en hébergeant et en équipant les mouvements rebelles syriens ainsi que les volontaires et les mercenaires étrangers. Les familles de ces volontaires belges qui (…) Lire la suite »

La Turquie et la diplomatie du gaz

MOUNADIL AL DJAZAàRI
Un autre article bien intéressant de Semih Idiz qui compare les développements en cours au Proche Orient au Grand Jeu qui désignait la compétition géostratégique entre la Russie tsariste et le Royaume Uni pour le contrôle de l'Asie occidentale et de ses ressources minières. Selon Semih Idiz, c'est en effet un nouveau Grand jeu qui se déroule en ce moment au Proche Orient et dont l'objet justement est le contrôle des ressources gazières sous-marines, ce contrôle portant moins sur l'extraction de la ressource proprement dite que sur son acheminement vers les pays consommateurs. Et il se trouve que d'importants gisements de gaz ont été découverts dans la région, dans la zone maritime de la Palestine usurpée par l'entité sioniste et à Chypre que l'auteur de l'article désigne comme la Chypre grecque (pourtant le droit international ne reconnaît qu'un seul Etat chypriote). Toujours selon Semih Idiz, c'est l'exploitation de ces ressources qui a dicté le récent rapprochement (…) Lire la suite »

Turquie : le chef rebelle kurde à–calan appelle le PKK à déposer les armes

Libération

Emprisonné depuis 1999, Abdullah à–calan appelle également le Parti des travailleurs du Kurdistan à quitter la Turquie.

Par AFP Le chef kurde emprisonné Abdullah à–calan a appelé jeudi, à l'occasion du Nouvel an kurde, les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à cessez-le-feu et à se retirer de Turquie, une déclaration qui ravive l'espoir de mettre un terme à un conflit qui déchire le pays depuis vingt-neuf ans. « Je le dis devant les millions de personnes qui écoutent mon appel, une nouvelle ère se lève où la politique doit prévaloir, pas les armes », a déclaré Abdullah à–calan dans un message lu par un député du Parti pour la paix et la démocratie (BDP, pro-kurde) à Diyarbakir (sud-est) devant des centaines de milliers de personnes. « Nous sommes arrivés à une phase dans laquelle les armes doivent se taire », a-t-il insisté « les éléments armés doivent se retirer en dehors des frontières de la Turquie ». Le fondateur du PKK n'a pas précisé de calendrier pour le retrait de ses combattants, dont le nombre est estimé à quelque 5 000, éparpillés entre le sud-est de la Turquie et (…) Lire la suite »

Pourquoi la Turquie fait-elle des affaires avec Israël ?

Capitaine Martin

Les relations entre la Turquie et Israël sont en train de prendre un nouveau cours : la raison d’État cède désormais la place aux affaires. Après avoir rompu tout lien diplomatique à la suite de l’arraisonnement par des militaires israéliens du navire turc Navi Marmara en 2010 (l’assaut sanglant contre les militants de la mission Free Gaza qui se dirigeait vers Gaza avait fait neuf morts parmi des militants de nationalité turque), le quotidien Today’s Zaman annonçait dimanche 17 février la signature d’un accord portant sur la vente par Israël de systèmes électroniques aériens au gouvernement d’ErdoÄŸan.

Ce nouvel équipement viendra compléter les systèmes déjà mis au point par l'industrie militaire turque. L'AWACS (système de détection et de commandement aéroporté) est un système de détection radar monté sur des avions de guet qui peuvent surveiller un vaste espace aérien et servir de postes de commandement pour les opérations anti-aériennes ou de lutte anti-aérienne. L'accord en question, d'une valeur supérieure à cent millions de dollars, remonte à l'année 2002 et prévoyait la vente de quatre Boeing 737, tous dotés du système de détection et de commandement aéroporté (AWACS). Le contrat, cependant, n'avait jamais été appliqué en raison du refus d'Israël de fournir les deux derniers équipements nécessaires à l'achèvement du système de défense AWACS. Ce refus était la conséquence de la rupture par la Turquie des relations diplomatiques avec Israël et de sa volonté d'intenter un procès par contumace à l'encontre des soldats de Tsahal coupables de la mort des neuf militants de la (…) Lire la suite »

Syrie-Turquie : la guerre de l’eau a-t-elle déjà commencé ?

Kamel Moulfi

Les réserves d’eau douce du Moyen-Orient ont diminué d’un volume qui équivaut à celui de la mer Morte, a montré une spécialiste de la Nasa, qui impute ce fait à la mauvaise gestion de l’or bleu, liée à l’accroissement de la demande, et à la sécheresse de 2007.

Selon l'étude, la situation ira en s'aggravant avec une diminution des réserves hydriques de l'ordre de 10% à l'horizon 2025, alors que la demande va s'accroître de 60% en 2045. Les bassins du Tigre et de l'Euphrate sont dominés par la Turquie. Les pays riverains des bassins de ces deux grands fleuves (Turquie, Syrie, Irak) n'ont pas la même interprétation des textes internationaux sur cette ressource. La Syrie et l'Irak en bout de course pâtissent des décisions unilatérales de la Turquie. Cette dernière a lancé dans le sud-est de son territoire un « grand projet anatolien », qui prévoit la construction de vingt barrages sur le Tigre et l'Euphrate. La Turquie utilise également l'eau de ces deux fleuves pour son agriculture. Quand une sécheresse réduit les disponibilités d'eau douce en surface, les autorités se replient sur les réservoirs naturels dans le sous-sol pour faire face aux besoins. « La gestion de l'eau est une question complexe au Proche-Orient, une région qui fait (…) Lire la suite »

L’OTAN n’est pas plus populaire en Sicile qu’en Turquie

MOUNADIL AL DJAZAàRI
La Sicile bloque la construction d'une base militaires américaine de télécommunications par satellite Gazetta del Sud (Italie) 11 janvier 2013 traduit de l'anglais par Djazaïri Les manifestants se heurtent à la police alors que la construction s'accélère. Palerme, 11 janvier - Ce vendredi, la région de Sicile s'est mobilisée pour suspendre le projet de construction par l'armée américaine d'un système de télécommunications par satellite sur l'île italienne après le blocage des équipes de construction par des militants. L'action, annoncée par la gouverneure de Sicile Rosario Crocette, est intervenue après que des manifestants ont bloqué des camions et des grues pendant la nuit dans la ville de Niscemi avant de se heurter à la police près d'une base militaire américaine. Les équipes de construction du site, qui fait partie d'un réseau mondial de satellites de défense appelé Mobile User Objective System (MUOS), aurait accéléré les travaux ces derniers jours, selon la (…) Lire la suite »

Les missiles Patriot arrivent en Turquie en dépit de l’opposition du peuple turc

Capitaine Martin
Les mouvements de protestation des mouvements anti-impérialistes à la livraison des missiles Patriot demandés par Ankara à l'OTAN pour renforcer ses frontières avec la Syrie battent leur plein. Avec ces missiles sont également arrivées des centaines de militaires étatsuniens et allemands. De nombreuses autres nationalités sont également représentées. Selon les media turcs, un groupe de militants anti-guerre aurait attaqué au petit matin du 21 janvier des soldats allemands qui étaient en charge de la protection de deux batteries de Patriot dans le port d'Iskenderun. Des militants de l'Union des jeunes progressistes (TGB) auraient également pris pour cible six militaires allemands qui se promenaient dans le centre-ville. La police turque est intervenue aussitôt pour défendre les soldats qui s'étaient réfugiés dans un magasin avant de les en extraire sous haute protection. Selon l'agence turque Dogan, vingt-six militants auraient été arrêtés. Des manifestations et des incidents (…) Lire la suite »

Erdogan en guerre contre la gauche turque et contre la Syrie

Bahar KIMYONGUR

Une opération visant la gauche extraparlementaire a été lancée ce vendredi 18 janvier 2013 à quatre heures du matin (heure locale) par la police antiterroriste turque dans sept provinces du pays.
Appuyée par des panzers et des hélicoptères, la police turque a mené une véritable chasse à l'homme contre des militants politiques présumés appartenir à l'organisation marxiste turque clandestine DHKP-C (Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple).

Durant l'opération, les portes d'au moins trois cabinets d'avocat ont été forcés par les équipes d'intervention spéciales de la police Pour l'heure, on dénombre 85 arrestations dont une quinzaine d'avocats. Parmi les avocats arrêtés figurent le président de la section stanbouliote de l'Association des avocats progressistes (CHD) Taylan Tanay ainsi que Güray DaÄŸ, Efkan Bolaç, Günay DaÄŸ, Gülvin Aydın, Ebru Timtik, Barkın Timtik, Naciye Demir et leur secrétaire, Güçlü Sevimli. Le directeur général de l'Association des avocats progressistes Selçuk Kozaagaçli et sa consoeur Oya Aslan ont été prévenus, à Beyrouth, du mandat d'arrêt émis à leur encontre. Kozaagaçli et Aslan revenaient d'un séjour à Damas où ils ont évalué les dégâts commis par les terroristes syriens et les djihadistes étrangers financés, protégés et armés par le régime d'Ankara. (*) La presse turque signale en outre l'arrestation de nombreux rédacteurs de publications militantes, d'administrateurs (…) Lire la suite »

A Paris et Ankara, terrorisme et antiterrorisme ne font qu’un

Bahar KIMYONGUR

Mercredi dernier, trois militantes kurdes ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête dans les locaux du centre d'information du Kurdistan situé en plein coeur de Paris.
Parmi les victimes se trouve Sakine Cansiz, 55 ans, l’une des fondatrices du PKK, rescapée du camp de torture de Diyarbakir durant la dictature du général Evren.
Les deux autres militantes d’une vingtaine d’années plus jeunes ont grandi en Europe.
L’assassinat odieux de ces trois femmes a suscité l’émoi et l’indignation tant au sein de la communauté kurde de la diaspora que dans les milieux associatifs français et européens lesquels appellent à protester contre le terrorisme de l’État turc et la « complicité de François Hollande ».

Si, pour l'heure, nous ignorons encore l'identité du ou des auteurs de ce massacre politique, nous ne devons pas oublier la responsabilité de l'État français dans l'insécurité qui frappe les associations kurdes régulièrement victimes d'opérations policières. Chaque année, des dizaines de sympathisants du PKK sont en effet arrêtés à leur domicile, dans les locaux de leurs associations ou sur leur lieu de travail par les unités de la Sous-direction antiterroriste (SDAT), puis déférés devant des tribunaux sur base d'accusations politiques. D'autres mouvements dissidents anatoliens subissent le même sort. Il y a quelques jours à peine, la Xe chambre du tribunal correctionnel de Paris a condamné quinze militants marxistes turcs à un total de plusieurs dizaines d'années de prison au motif qu'ils auraient monté une entreprise terroriste. Pourtant, ces quinze activistes de gauche n'ont jamais eu l'intention de commettre le moindre attentat, ni en France, ni en Turquie, ni ailleurs (…) Lire la suite »

La persistance de l’antiaméricanisme en Turquie au sein de la population turque

MOUNADIL AL DJAZAàRI
La situation n'est pas brillante pour le premier ministre Turc Recep Tayyip Erdogan. Certes, il vient de récupérer discrètement ses quatre pilotes libérés par le gouvernement syrien avec nombre d'autres détenus en échange de 48 ressortissants Iraniens qui étaient aux mains de l'opposition armée syrienne. Mais ses négociations avec les séparatistes Kurdes risquent de ne pas aller bien loin. Pas seulement à cause de la mort violente de ces trois militantes kurdes assassinées de manière très professionnelle à Paris dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013. Mais aussi parce qu'on ne peut pas attendre vraiment grand-chose de négociations menées avec un prisonnier, le dirigeant Kurde Abdullah Ocalan pour être plus précis. Enfin, alors que la Turquie ne cesse de donner des signes de plus en plus nets d'alignement sur la politique des Etats Unis, le sentiment d'hostilité à l'égard de l'Oncle Sam est plus fort que jamais dans ce pays. En témoigne cette information sur une mosquée qui (…) Lire la suite »