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Thème : Syndicalisme

Seules les Révolutions et grèves qui bloquent… débloquent les systèmes

Blocages et déblocages ?

Fabrice AUBERT
Présentation : Les mots ne sont pas qu’une suite de lettres qui s’assemblent. Ils sont souvent la représentation, pour ne pas dire la matérialisation des rapports sociaux qui fondent nos relations. Ainsi le terme « bloquer » donne à priori un sens négatif à l’évolution de ce que le système appelle « progrès ». Si tel est le cas, alors toute opération de « déblocage » devient de fait, un combat pour la liberté… Pourtant entre « bloqueurs » et « débloqueurs », si l’on regarde l’Histoire à l’aune des « rapports sociaux » et non du simple rapport juridique de propriété des moyens de production (Capitalisme), la mise en perspective historique donne raison aux « bloqueurs », aujourd’hui dénoncés, contre les « débloqueurs »… Et si en définitive, c’étaient les « bloqueurs » qui « débloquaient » l’Histoire ??? Du blocage des facs ? Les événements récents du « blocage des facs » face à la loi ORE et les images des « dégâts » occasionnés à cette occasion semble donner raison aux « (…) Lire la suite »

De l’effondrement En Marche au Grand Rebond ?

Georges GASTAUD
Ce froid dimanche de décembre marque une nouvelle étape de l’effondrement programmé de notre pays compressé et broyé par l’étau euro-capitaliste : D’une part, le sinistre Wauquiez a triomphé sans même avoir à combattre en s’emparant de l’ex-parti gaulliste en voie de lepénisation galopante. L’oligarchie resserre sa tenaille sur le peuple français malaxé entre l’euro-atlantisme débridé de Macron et le « Tea Party » pseudo-tricolore que veulent concurremment mettre en place la dynastie Le Pen et le clan clérical-xénophobe incarné par Wauquiez. D’autre part, profitant du désengagement majoritaire du corps électoral insulaire, la mouvance nationaliste, aiguillonnée par l’indépendantiste Talamoni, accroît sa mainmise réactionnaire sur la Corse. Nul doute que, dans le cadre de l’euro-balkanisation en route des Etats membres de l’UE (Ecosse et Grande-Bretagne, Catalogne et Pays basque et Espagne, Lombardie et Italie, Flandre et Belgique...), les forces centrifuges qu’encourage le « (…) Lire la suite »
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Le point de convergence se situe dans le syndicalisme révolutionnaire

Jimmy DALLEEDOO

Un second et dernier extrait de mon livre "L'évangile de la philosophie et de la révolution" publié chez Edilivre : disponible en format papier et numérique. ce chapitre analyse la question syndicale et notamment le syndicalisme révolutionnaire : comment créer un syndicalisme révolutionnaire de classe ? Passage d'actualité, car la CGT et d'autres organisations ont appelé à un "front social" et à réamorcer la lutte contre la loi travail...

Chapitre 8 1) Le point de convergence se situe dans le syndicalisme révolutionnaire La lutte syndicale est le point de rencontre de tous les révolutionnaires. Quelles que soient leurs tendances politiques, ils convergent vers la lutte pour la défense des salariés. Objectivement le front des révolutionnaires de différentes tendances existe déjà. Le syndicalisme est normalement une force pour les ouvriers à l’intérieur des entreprises. Le syndicalisme doit être un outil de défense de classe féroce pour contrer les attaques contre les ouvriers provenant de la classe capitaliste. L’outil syndical devra donc être un prolongement de la lutte de classe, mais à l’intérieur de toutes les entreprises. En France, il fut une époque où les ouvriers avaient un syndicalisme de classe puissant et féroce contre la classe capitaliste : c’était l’époque où le PCF était puissant, il était alors un parti de masse et trouvait une résonance dans la classe ouvrière. Le syndicalisme était alors le (…) Lire la suite »

Réflexion sur la répression syndicale

Stéphane VAILLANT
La répression syndicale a cette singularité qu’elle est interprofessionnelle, internationale et dure depuis toujours avec une constance sans faille, sans répits et sous tous les gouvernements en France et quasiment partout dans le monde (à l’exception de CUBA et peut être d'autres dont je n’ai pas connaissance). Il s’agit d’analyser et de comprendre pourquoi. Aujourd’hui en France 90% des travailleurs sont des travailleurs salariés. L’action syndicale se situe dans l’entreprise, étant le cœur même de la domination et de l’exploitation capitaliste, l’action syndicale de se fait devient le point de convergence où doivent se gérer toutes les contradictions : économique, sociologique et psychologique. C’est pour ces raisons qu’il faut considérer le combat syndical comme étant non pas « un combat » mais « le combat d’avant-garde » contre l’exploitation capitaliste. Une action syndicale est toujours concrète, immédiate et physique parce que la confrontation avec l’ennemi, ou ses (…) Lire la suite »

5 octobre, ouverture du 17e congrès de la Fédération Syndicale Mondiale à Durban : 1500 délégués ont démarré les travaux

Front syndical de classe

Notre camarade Jacky Omer, délégué au congrès pour le front Syndical de Classe nous communique :

Un premier constat : 1500 délégués pour ce congrès contre 800 au 16e congrès à Athènes en 2011. Des chiffres qui dans leur sécheresse illustrent les progrès de la FSM qui dans le même laps de temps a gagné 14 millions de membres. Il deviendra donc de plus en plus difficile de faire semblant d'ignorer cette force syndicale au plan international et de faire comme si elle n'existait pas au risque du ridicule ! En matière syndical, au plan national comme au plan international, la politique de l'autruche ne sert que les intérêts de l'oligarchie et de ceux qui se sont mis à son service. La recherche de l'unité des travailleurs au plan mondial passe aussi par la reconnaissance que dors et déjà la FSM renaissante joue ! Les travaux du congrès peuvent suivis en direct à l'adresse : http://www.wftucentral.org/le-17eme-congres-de-la-fsm-a-commence-en-direct/?lang=fr Suite de l'article à l'adresse : (…) Lire la suite »

Camarades, je demande la parole !

Jean-Pierre Page avec Charles Hoareau, Philippe Cordat, Jean-Claude Vatan...
Pourquoi ce livre ? La colère monte chez les travailleurs et nombreux sont ceux qui cherchent une issue à la crise. C’est le cas en France, en Europe et dans le monde. Ce n’est pas une révolution mais déjà plus qu’une rébellion. Les peuples sont-ils en train de reprendre l’initiative ? Et quelle sera la réponse syndicale ? « Camarades, je demande la parole » explique comment on en est arrivé là et ouvre des perspectives. C’est une contribution à un débat dont le contenu va au-delà des entreprises et de tous les lieux de travail. Le combat pour le changement de société doit demeurer un combat syndical. Les auteurs sont des syndicalistes et des militants assumant ou ayant assumé des responsabilités souvent importantes dans leurs organisations respectives et ce, à travers le monde. Ils représentent une grande diversité d’opinions, de pratiques, d’histoires et appartiennent à différentes organisations syndicales internationales. Mais on retrouvera chez eux de mêmes préoccupations (…) Lire la suite »

1906 : Clemenceau et l’interdiction des manifestations

Robert BIANCO

Manuel Valls le reconnaît volontiers, son modèle politique est Georges Clemenceau. De fait, les événements actuels montrent que le premier ministre de l’état d’urgence permanent s’inspire volontiers des pratiques de celui qui se surnomma « premier flic de France » entre 1906 et 1909. Y compris lorsque celles-ci sont extrêmement violentes et antidémocratiques.

« La révolution qui vient ». En ce 27 avril 1906, le titre barre la une du quotidien L’Echo de Paris, que cette perspective n’enchante guère. Échaudées par deux mois de propagande du ministre de l’Intérieur, les forces conservatrices du pays s’inquiètent du déroulement de la manifestation du 1er mai. L’ennemi numéro un s’appelle, déjà, la CGT : « Sera-ce une journée rouge ? Les chefs de la Confédération joueront-ils leur va-tout ? [...] N’est-il pas préférable de prévenir l’émeute plutôt que d’avoir à la réprimer ? [...] Quelle que soit l’intensité du mouvement révolutionnaire, l’ordre sera maintenu à Paris. Mais cet ordre aurait-il jamais dû être à ce point menacé ? La question, à la veille des élections, devra être posée à ceux qui, depuis dix ans, ont laissé faire – quand ils ne les ont pas encouragés – les partis révolutionnaires. On a permis à des syndicats de se constituer comme un Etat dans l’Etat, d’organiser la révolte. » Ni cortèges, ni rassemblements, « la parole aux (…) Lire la suite »
La loi El Khomri est une attaque globale et en profondeur contre le code du travail.

Le « syndicalisme rassemblé » contre l’unité

Front syndical de classe
La loi El Khomri s'attaque à toutes les garanties des salariés et de la jeunesse : indemnité prud’homale plafonnée, les 11 heures de repos obligatoire, salaires et temps de travail, temps d'astreinte, apprentis mineurs pouvant travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine, accords d'entreprise et referendum contre l'avis majoritaire, plans sociaux ... Le communiqué commun de 9 syndicats issu de la réunion de mardi ne répond pas à la gravité de la situation, à l'attente des travailleurs et à leur volonté d'agir ! Il limite l'exigence syndicale à une demande de retrait de la barèmisation des indemnités prud’homales. Il édulcore la profonde cohérence pro-MEDEF de la politique économique et sociale gouvernementale. Il laisse la porte ouverte à des marchandages qui modifieraient à la marge une loi intrinsèquement réactionnaire sous-couvert de concessions par exemple sur le plafonnement des indemnités prud’homales, préparant ainsi la capitulation face à la détermination (…) Lire la suite »

Lettre ouverte d’une vieille dame à un jeune homme

UL CGT Tourcoing
La figure du jeune premier, de l’ambitieux sans scrupules, est une figure historique et littéraire propre au libéralisme bourgeois. De fait, lorsque le rapport de forces avec le Travail le leur permet, les capitalistes, alléchés par des profits toujours plus prometteurs, mettent en avant leur programme, tout leur programme : droit du travail réduit, plus de salaire minimum, plus de limite d’âge (retraites repoussées, apprentissage avancé), plus d’entraves à l’activité insolente du Capital, libéré des bornes où un rapport de force moins favorable aux patrons l’avait plus ou moins circonscrit. Il s’agit toujours, de ce fait, de mettre l’Etat « à sa place », c’est-à-dire de le cantonner à ses fonctions régaliennes de garde-chiourme au service des puissants. Puisque l’on ne fait pas d’omelettes sans casser d’oeufs (« on ne crée pas des emplois si l’on ne subventionne pas le patronat », « on ne retrouve pas la croissance si l’on ne casse pas les conquêtes ouvrières et les droits », (…) Lire la suite »

En 1995, quand le mouvement syndical faisait plier Juppé ! les cassures d’alors demeurent plus que jamais !

Front syndical de classe
Le 15 novembre 1995, le « plan Juppé » est annoncé portant sur la réforme des retraites et de la Sécurité sociale. Après la réforme Balladur de 1993 s'étant dans un premier temps attaqué aux salariés du privé en portant la durée de cotisation de 37,5 à 40 annuités ce plan s'attaque à présent aux salariés du public, au nom de l'égalité de traitement. Comme pour le travail de nuit des femmes, l'harmonisation c'est bien sûr toujours par le bas dans le sens de la remise en cause des conquis ! En matière de sécurité sociale il s'agit notamment de freiner les dépenses de santé par un accroissement des frais d'hôpital et des restrictions sur les médicaments remboursables Par ailleurs Juppé envisage une restructuration avec la fermeture de gares et de lignes non rentables ainsi qu'une remise en cause des régimes spéciaux des cheminots. Tous ensemble ! 6 grandes manifestations massives (2 millions de salariés dans la rue) unies sous le « Tous ensemble » et des grèves (…) Lire la suite »