RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Camarades, je demande la parole !

Pourquoi ce livre ?

La colère monte chez les travailleurs et nombreux sont ceux qui cherchent une issue à la crise. C’est le cas en France, en Europe et dans le monde. Ce n’est pas une révolution mais déjà plus qu’une rébellion. Les peuples sont-ils en train de reprendre l’initiative ? Et quelle sera la réponse syndicale ?

« Camarades, je demande la parole » explique comment on en est arrivé là et ouvre des perspectives. C’est une contribution à un débat dont le contenu va au-delà des entreprises et de tous les lieux de travail. Le combat pour le changement de société doit demeurer un combat syndical.

Les auteurs sont des syndicalistes et des militants assumant ou ayant assumé des responsabilités souvent importantes dans leurs organisations respectives et ce, à travers le monde. Ils représentent une grande diversité d’opinions, de pratiques, d’histoires et appartiennent à différentes organisations syndicales internationales. Mais on retrouvera chez eux de mêmes préoccupations et souvent des réponses convergentes.

Nous vivons une situation nouvelle faite de risques et de possibles. Par certains aspects, elle est inattendue car jamais autant qu’aujourd’hui le capitalisme ne s’est trouvé si arrogant tout en étant si critiqué !

Le syndicalisme est traversé par des débats, entre ceux qui cherchent à aménager le système et ceux qui entendent confronter sa raison d’être : l’exploitation de l’homme par l’homme. Les inégalités n’ont jamais été si importantes à travers le monde, la contradiction capital/travail si aigüe Riches d’enseignements sont par exemple les luttes en France contre la réforme du code du travail voulue par l’Union Européenne, le patronat et les gouvernements. Il en est beaucoup question !

Parce que la lutte de classes est internationale, elle pose en termes nouveaux ce que sont les responsabilités du mouvement ouvrier. Cela suppose des remises à plat. Compter sur les victoires mais aussi tirer les leçons des défaites.

En France, en Belgique, en Italie, au Portugal, en Argentine, au Brésil, aux USA, en Inde, les luttes existent, les résistances exigent de nouvelles solidarités. « Camarades, je demande la parole ! » en fait le bilan en puisant dans les expériences de chacun. Partir du local mais penser globalement face à la mondialisation du capital est devenu une exigence à laquelle personne ne saurait être dispensé de réfléchir.

Voilà pourquoi ce livre met en évidence le besoin d’une rénovation du syndicalisme et se prononce sans ambiguïtés pour un syndicalisme de lutte de classes, démocratique, indépendant et résolument internationaliste !

C’est une responsabilité historique de construire l’organisation dont les travailleurs dans le monde entier ont grand besoin. On ne choisit pas l’époque dans laquelle on vit, mais on choisit de se montrer à la hauteur de ce qu’elle exige !

Michel Collon & Jean-Pierre Page

Avec les contributions de : ALFIER, Steve EARLY, Fernando MAURICIO, Julio GAMBINA, Antonio BALBINO, Swadesh DEV ROYE, Antonio COCCIOLO

Les auteurs…

  • Jean-Pierre Page : ancien membre de la Commission Exécutive confédérale de la CGT, responsable du Département International
  • Charles Hoareau : ancien membre de la Commission Confédérale de la CGT et responsable national des chômeurs CGT.
  • Philippe Cordat : Secrétaire général de l’Union Régionale Centre de la CGT.
  • Jean-ClaudeVatan : ancien secrétaire général de l’union départementale du Cher.
  • Marina Alfier : déléguée production, fédération italienne des travailleurs chimie, textile, énergie et des manufactures CGIL Italie.
  • Steve Early : ancien responsable de la Fédération des Télécommunications de l’AFL-CIO, journaliste, écrivain. USA
  • Fernando Mauricio : responsable du département international de la CGTP-IN. Portugal
  • Julio Gambina : membre de la direction nationale de la CTA d’Argentine, Directeur de l’institut d’études et de formation de la CTA, économiste. Argentine.
  • Antonio Balbino : ancien vice-président de la Fédération de la Métallurgie de la CUT, Président de la Fédération métallurgique de la CTB, Brésil.
  • Swadesh Dev Roye : secrétaire international du CITU, Inde
  • Antonio Cocciolo : président de la Fédération des Métallurgistes FGTB et membre du bureau fédéral de la FGTB, Belgique

Table des matières

  • Préface, Charles Hoareau
  • Où en est le syndicalisme ?, Jean-Pierre Page
  • Pour vaincre la régression sociale, il faut s’émanciper du capitalisme !, Philippe Cordat
  • L’Europe sociale est un leurre, Jean-Claude Vatan
  • Syndicalisme international : une histoire prestigieuse, l’exemple en France de la CGT, Jean-Pierre Page
  • Rénovons le syndicalisme international !, Jean-Pierre Page
  • Quelle situation syndicale en Italie ?, Marina Alfier
  • Pour résister à la menace des « Open Shop », un nouveau syndicalisme est nécessaire aux Etats-Unis, Steve Early
  • Changement dans le capitalisme, les défis du mouvement ouvrier en Argentine, Julio Gambina
  • Le Brésil et le syndicalisme, Antonio Balbino
  • À l’OIT, combattre l’attaque visant à désarmer le mouvement syndical et les travailleurs, Swadesh Dev Roye
  • Luttes et perspectives au Portugal, Fernando Mauricio
  • Urgence d’une alternative qui concrétise nos luttes, Antonio Cocciolo
Documents joints
Fascicule de présentation et formulaire de pré-commande
PDF 585.8 ko
URL de cet article 30754
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Déposséder les possédants - La grève générale aux « temps héroïques » du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906)
Miguel CHUECA
Textes de Édouard Berth, Henri Girard, Jean Jaurès, Hubert Lagardelle, Paul Louis, Fernand Pelloutier, Émile Pouget, Georges Sorel et Henri Van Kol Réunis & présentés par Miguel Chueca La grève générale exprime, d’une manière infiniment claire, que le temps des révolutions de politiciens est fini. Elle ne sait rien des droits de l’homme, de la justice absolue, des constitutions politiques, des parlements ; elle nie le gouvernement de la bourgeoisie capitaliste. Les partisans de la grève générale (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Les individus ne constituent une classe que pour autant qu’ils ont à soutenir une lutte commune contre une autre classe ; pour le reste, ils s’affrontent en ennemis dans la concurrence.

Karl Marx

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.