Comment le syndicalisme international se détermine face à une situation aussi inédite que celle que nous connaissons ? Le seul constat qui s’impose, c’est qu’il est en partie hors jeu, inopérant, atone, sans ressort et surtout dépendant d’évènements qu’il subit.
Repris du site Le Vent Se Lève. Entretien mené par William Bouchardon.
Jean-Marie Pernot est l’auteur de Le syndicalisme d’après. Ce qui ne peut plus durer (Éditions du détour).
Lors de la manifestation du 5 décembre 2020 à Paris, le cortège syndical a affronté des violences policières hélas habituelles. Mais, pour la première fois, il a également dû subir l’assaut d’un groupe de manifestants. Agressions verbales, agressions physiques, saccage de matériel, incendie d’une barricade coupant le cortège en deux et facilitant l’attaque policière… Récit complet.
Je continue mes enquêtes pour savoir comment organiser la planification des moyens sanitaires pour faire face à l’épidémie s’il fallait qu’on s’en occupe demain. Ici, j’entre dans du chaud. Très chaud. La brique de base pour faire face aux détresses respiratoires. Les bouteilles d’oxygène médical.
Suicides à France Télécom : « Je n’y peux rien », déclare l’ex-PDG Didier Lombard, enfin (7 mai 2019) devant un tribunal.
En septembre 2009, il avait parlé de « mode du suicide » à France Télécom.
Il est poursuivi (dix ans après !) pour « harcèlement moral ». 167 personnes se sont constituées partie civile. Parmi elles, des familles de télécommunicants ayant mis fin à leurs jours.
En octobre 2009, j’avais écrit sur Le Grand Soir un article sur cette affaire. Je connaissais bien le sujet, j’avais été ergonome à France Télécom et j’avais vu monter les drames.
Je remets ici l’article. Il explique ce que Didier Lombard, ex-patron de France télécom ne voudra pas dire.
Quand la décision de mise en examen de Didier Lombard a été prise (en juillet 2012) LGS a republié l’article.
Voici enfin l’ouverture du procès et c’est une troisième occasion de raconter comment et pourquoi tant de salariés, mes collègues, ont connu un désespoir qui les a conduits à se suicider.
Maxime Vivas
Les 6 et 7 mars derniers, Egitim Sen, syndicat de l’enseignement en Turquie, organisait un symposium international sur les questions de l’Éducation auquel étaient conviés différents syndicats, Européens en particulier. J’y étais au titre du SNESUP-FSU. Notre participation à ce symposium était très importante, car c’était avant tout un acte de solidarité.