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Thème : Syndicalisme

TOUS ENSEMBLE en Europe sans la CES !

Front syndical de classe
Le G20 réuni à Cannes les 3 et 4 novembre dernier a en fait tenu toutes ses promesses et confirmé sa vocation : conforter les riches dans leurs privilèges, aggraver les politiques de rigueur contre les peuples, imposer des gouvernements directs du capital financier hors de tout contrôle populaire. De leur côté, syndicats et organisations patronales Labour20/Business20)(1) ont publié une déclaration commune pour exprimer leur "profonde inquiétude quant à la situation économique mondiale", demander "avec insistance" aux gouvernements de faire des questions sociales "une priorité afin de réduire le chômage et éviter qu'une proportion croissante de la population ne perde confiance et espoir en l'économie mondiale après avoir salué « les efforts entrepris durant la crise par de nombreux gouvernements afin de concentrer leur action sur la protection et le développement de l'emploi productif » ! Ce que la déclaration commune exprime donc quant au fond, c'est l'inquiétude que les (…) Lire la suite »

Pas d’autre voie que celle de la lutte !

rodrigue
Déclaration FSC Le Communiqué intersyndical (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires) du 1erseptembre appelant à l'organisation d'une journée nationale d'action le 11 octobre prochain confirme les impasses auxquelles conduit la stratégie de l'unité de sommet ! L'absence d'une appréciation de fonds et les divergences sur la nature et les causes de la crise, la raison et l'origine des déficits publics conduisent à un appel sans objectifs précis, et sans esprit offensif. Le vocabulaire employé dans le communiqué commun, "arrêts de travail" en lieu et place d'un ferme appel à la grève illustre pour le moins la « timidité » de l'appel lancé. Il est vrai qu'il y a aisément plus offensif et plus déterminé que le numéro 2 de la CFDT, Marcel Grignard , déclarant : "La grève ne nous paraît absolument pas la bonne voie (…) dans une situation très difficile pour le pouvoir d'achat et des inquiétudes des salariés pour leur emploi". Le problème majeur est que c'est cette pusillanimité qui (…) Lire la suite »

la crise du syndicalisme rassemblé

rodrigue
Crise de la stratégie du syndicalisme rassemblé Nul doute que l'unité est précieuse pour les travailleurs ! De tout temps et particulièrement dans les périodes de crise grave comme celle que nous vivons en ce moment où tous les acquis des luttes, de nos propres luttes et de celles qui nous ont précédé sont en jeu ! Mais nul doute aussi que la confusion entretenue, l'illusion d'un accord de fond -lorsqu'il n'existe pas réellement- constitue un piège mortel ! Ainsi en a-t-il été dans la bataille des retraites où l'approbation de fonds de la réforme des retraites en particulier de la part de la CFDT et du PS a été soigneusement nié ou sous-estimé ! Présentant aux travailleurs en lutte une unité de façade et plaçant en conséquence le mouvement sous la dépendance des forces réformistes qui n'avaient aucune intention d'en découdre réellement avec le pouvoir, fragilisant donc de fait le mouvement que la direction de la CFDT s'est vanté d'avoir contrôlé ! C'est-à -dire mené à la (…) Lire la suite »

Congrès de la CES à Athènes : confirmation de la politique d’accompagnement du Capital et de sa crise !

rodrigue

Nous n’avons pas suivi dans ses moindres détails le déroulement du congrès de la Confédération Européenne des Syndicats (CES) qui s’est déroulé du 16 au 19 mai à Athènes. Les réflexions ci-après ont donc trait à ce qui apparaît comme majeur dans le déroulement de ce congrès et par exemple dans la résolution finale intitulée "manifeste d’Athènes".

Première remarque, de taille concernant la démocratie syndicale : la nouvelle secrétaire générale, Bernadette Ségol a bien été portée à la tête de la CES, sauf que, démocratie européenne de référence aidant sans doute, son élection avait été annoncée AVANT même que le congrès ne se tienne.

Venant des pratiques de l'Europe du capital, cela nous rappelle la violation récurrente de la souveraineté des peuples bien sûr au nom du respect de la démocratie ! Deuxième remarque, le constat fait de la situation des travailleurs en Europe par nombre de délégués est sans appel et rejoint donc celui que nous faisons : chômage, pauvreté, précarisation de la jeunesse, graves reculs sociaux, plans de rigueurs, facture présentée aux salariés et aux peuples après que les banques aient été massivement renflouées …. Soit ! Constat est également fait que les politiques de rigueur mises en oeuvre ne font qu'aggraver les choses. Mais c'est pour déboucher au final sur de vagues appels à l'action ou comme le stipule le document final sur l'engagement "à faire campagne, à tous les niveaux pour le respect, entre autres, de l'autonomie des partenaires sociaux dans les négociations collectives et salariales". En restant donc bien dans la ligne du " dialogue social" dont on peut mesurer (…) Lire la suite »

La FSU et la CES

Bernard GENSANE
le Snesup, syndicat, syndicats des enseignants du supérieur, est affilié à la FSU (Fédération syndicale unitaire). Cette fédération a décidé de s'agréger à la CES, Confédération européenne des syndicats. Elle suit en cela l'exemple des principales centrales françaises : CFDT, CFTC, CGT, FO, UNSA. La CES est reconnue comme un " partenaire social " européen. Elle est actuellement dirigée par John Monks, ancien patron des syndicats d'outre-Manche. Pour situer John Monks dans sa trajectoire personnelle, disons qu'il est un membre respecté du European Policy Centre, un groupe de réflexion très influent, dominé par le monde des affaires. Son président n'est autre que Peter Sutherland, président de Goldman Sachs International, British Petroleum, de la section Europe de la Trilatérale, membre du groupe Bilderberg, directeur de la Royal Bank of Scotland, ancien commissaire européen responsable de la politique de la concurrence. Bruxelles étant un petit monde, il faut savoir (…) Lire la suite »

Le crépuscule des couards

Loic RAMIREZ
En première ligne face à l'appétit des marchés européens et soumise aux plans de rigueur du gouvernement "socialiste" de Zapatero, l'Espagne s'apprête à entamer l'année 2011 sous le sceau de la mobilisation sociale. Conscient des importants défis qui s'annoncent, le premier secrétaire général du Parti Communiste, José Luis Centella, avait déjà annoncé aux militants, en guise de voeux pour la nouvelle année, qu'il était temps de « prendre des forces et de se préparer aux luttes qui nous attendent » (1). Le report de l'âge légal de la retraite de 64 à 67 ans, qui sera validé par le gouvernement le 28 janvier 2011, est pour le premier dirigeant communiste « une authentique déclaration de guerre qui exige pour réponse une grève générale » (2). Une détermination offensive que ne semble pas partager les deux principaux syndicats du pays. Au micro de Catalunya Radio, le 13 janvier, Ignacio Fernandez Toxo, secrétaire général de CCOO (commissions ouvrières) et Candido Mendez, secrétaire (…) Lire la suite »

Qu’est-ce que la CES ?

rodrigue
Pour info au moment où la FSU devrait se prononcer sur ses affiliations internationales : Front Syndical de Classe Créé par des militants CGT et FSU Site : www.frontsyndical-classe.org - Courriel : frontsyndical.classe@laposte.net Alors que ne se déroule pas dans la FSU le débat qui devrait traverser toute organisation saisie d'une démarche d'adhésion à une confédération internationale, il est bon de rappeler ce qu'est la Confédération Européenne des Syndicats (CES) que les dirigeants de la FSU espèrent désespérément rallier depuis des années, au point de recourir maintenant à des modalités de décision contestables pour ne pas dire antidémocratiques. Un peu d'histoire L'histoire de la CES commence sous les augures du syndicalisme jaune et de la volonté de contrer la Fédération Syndicale Mondiale après 1945 : Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL) chère à la CIA et Confédération Internationale des Syndicats Chrétiens (CISC) proche du Vatican. Plus (…) Lire la suite »
Les salaires sont passés de 5 à 150 pesos par semaine, mais la protection sociale reste lacunaire dans les entreprises autogérées.

L’impératif actuel des syndicats et l’exemple d’autogestion à Bruckman

Hadrien BASCH

Bruckman est une des nombreuses entreprises autogérées existant aujourd’hui en Argentine. Ce mouvement de réappropriation débuté dans les années 90 à pris de l’ampleur avec la succession des crises économiques.

La défection des patrons sur-endettés a amené à la récupération, par les ouvriers, des moyens de production.

Cependant, la lutte pour obtenir l'autorisation légale de reprendre le travail sans patron est un combat quotidien dont l'issue est hautement incertaine. En effet même si le gouvernement actuel qui est, selon Bruckman, en faveur de ces mouvements, la création d'îlots d'entreprises "anarcho-communistes" pourrait être vue comme une menace à l'orthodoxie capitaliste. Les ouvriers se sont retrouvés de nombreuses fois sous les attaques de la police voire de l'armée. Dans un pays économiquement et socialement dévasté par les réformes menées par Menem sous la tutelle du Fmi, ces poches de résistances catalysent les luttes. Car Bruckman comme toutes les autres entreprises récupérées (Zanon...) applique des règles de "management" qui sont à l'opposé du dogme actuel. Ici l'individu n'est pas compris comme faisant parti de la hiérarchie verticale et unilatérale (a quelque place que ce soit) mais comme un rouage indispensable d'une machine où aucun élément n'est plus (…) Lire la suite »

Des gagnants, des girouettes et une unité syndicale de façade

André MARTIN
Sarkozy vient de promulguer sa contre-réforme des retraites qui va permettre à ses amis des grands groupes financiers d'acquérir une part croissante du « marché » des retraites, au prix d'une aggravation du chômage des jeunes et des seniors. Certains estiment que Sarkozy a peut-être remporté une victoire à la Pyrrhus Après cette bataille sociale, on peut effectivement espérer qu'en 2011 puis en 2012 les salariés ne se tromperont pas de bulletin de vote et seront moins nombreux à s'abstenir. Mais rien n'est acquis. Sarkozy-Medef-UMP disposent en effet de moyens financiers quasi sans limites et ont toujours été plus habiles que leurs adversaires. Après la bataille victorieuse de 2006 contre le CPE, on a vu le résultat à la présidentielle un an après. Les ¾ des Français se sont opposés à cette réforme des retraites, mais les 5 principales confédérations n'ont pas été capables de s'entendre sur des modes d'action appropriés, de nature à empêcher cette régression sociale. Des (…) Lire la suite »

Morne 1er Mai

Patrick MIGNARD
La tradition a la vie dure, et nous mène durement la vie. Il y aurait/a des « passages obligés » par lequel, en fonction de ses convictions et de ses engagements, l'on doit passer au risque de se « dédire », de « trahir » et de « culpabiliser ». Il est toujours difficile de se dégager, libérer de la tradition, même quand celle-ci apparaît comme obsolète. Abandonner le tradition, c'est abandonner une partie de soi, de son histoire, de son engagement... et ça on le vit mal, de même que les autres vivent mal notre retrait et nous le font sentir. C'est même tellement douloureux chez certains, qu'ils préfèrent vivre dans le déni et refuser de voir la réalité...... Alors, soit on se défile subrepticement, sur la pointe des pieds, soit on assume publiquement au risque de se faire montrer du doigt. UN PEU D'HISTOIRE La création du 1er Mai est incontestablement une conquête politique et un moment important de la prise de « conscience de classe » de la classe ouvrière. Tout cela se (…) Lire la suite »
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