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Thème : Mali

Exclusif ! MALI et utilisation des armes à l’Uranium "appauvri" : Lettre ouverte au Président de la République française

Thierry LAMIREAU

Un courrier sous forme de "lettre ouverte" (avec accusé de réception) vient d’être envoyé par votre serviteur afin que M.François HOLLANDE, Président de la République française, indique la position de la France dans son intervention au Mali par rapport à l’utilisation des armes à l’uranium "appauvri". D’une manière plus générale, il est demandé ce que fera désormais la France en son nom propre d’Etat et lors de ses interventions futures dans le cadre de l’OTAN ou sous les mandats de l’ONU quant à l’utilisation des munitions flèches à l’uranium "appauvri".

RUMILLY, le 24 janvier 2013 LAMIREAU Thierry [coordonnées supprimées par LGS] Réalisateur du film "URANIUM EN LIMOUSIN" LETTRE OUVERTE Envoi : recommandé avec accusé de réception M.François HOLLANDE Président de la République française Palais de l'Elysée 55-57, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 PARIS Objet : non utilisation, destruction et interdiction des armes à l'uranium "appauvri" par l'Etat français Monsieur, Vous avez choisi, récemment, de faire intervenir les différents corps de l'armée française sur le territoire du MALI. A cette occasion, permettez-moi de vous envoyer cette LETTRE OUVERTE. Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN » et également enseignant en Haute-Savoie auprès d'enfants de la maternelle, permettez-moi de vous indiquer que je reste très sensible à tout ce qui touche aux Droits de l'Homme et plus généralement à l'intégrité humaine. En effet, la France, les Etats-Unis et quelques autres utilisent, lors de conflits (à (…) Lire la suite »

L’attaque du site gazier de Tiguentourine va-t-elle conduire les pays occidentaux à réviser leur position sur la crise syrienne ?

Lazhar Houari
Le drapeau d'Al-Qaïda hissé, furtivement, sur le site pendant la prise d'otages par le groupe terroriste est le même que celui qui est brandi par beaucoup de « rebelles » sévissant en Syrie, armés et financés par le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie, et soutenus par des pays occidentaux dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne. La coalition occidentale combat au Mali des terroristes qu'elle soutient en Syrie, sachant que la pseudo-armée syrienne libre est une couverture pour les groupes d'Al-Qaïda. Comment comprendre cette contradiction ? Sans doute, par les intérêts économiques en jeu. En tout cas, pas par les principes de la lutte conséquente contre le terrorisme. Ce sont les ressortissants de ces pays que les terroristes d'Al-Qaïda traquent systématiquement pour en faire des otages. C'est pour cela qu'ils ont attaqué le site de Tiguentourine en territoire algérien, venus de Libye via le Niger. La presse et des experts américains ont admis que la prise des (…) Lire la suite »

Guerre au Mali - De chair et de sang

Djamel LABIDI
C'était une bonne nouvelle. La Banque mondiale annonçait une croissance économique en hausse pour l'Algérie, 3.2% pour 2013, et elle prévoyait 4.3% pour 2015. L'économie, c'est connu, aime la sécurité et la stabilité. Certes l'Algérie mérite mieux, peut faire mieux, doit faire beaucoup plus pour émerger réellement économiquement. Et là , il reste à faire l'essentiel : une véritable concorde nationale, une transition pacifique vers une vraie démocratie. La nouvelle était donc réconfortante pour qui aime ce pays en dehors de tout esprit partisan. Et voilà que survient une nouvelle intervention française, sur nos frontières, avec immédiatement l'affaire d'In Amenas et les signes avant-coureurs de nouveaux drames. Personne ne s'y trompe en Algérie et chacun est inquiet. Il n'y a que le président François Hollande qui peut affirmer, sûr de lui et tranquille, que "ce qui se passe en Algérie justifie encore davantage la décision de venir en aide au Mali (déclaration du 17 janvier). (…) Lire la suite »

François Hollande et la Françafrique : de changement, il n’y en a pas !

Capitaine Martin
Tout comme Barack Obama lorsqu'il a accédé à la Maison blanche, l'opinion publique aspirait majoritairement au changement avec l'élection de François Hollande. Il y a bien eu quelques promesses tenues : un millier de professeurs supplémentaires créés à la rentrée 2012 à l'école primaire, au lieu des 5.100 postes qui devaient être supprimés ; 280 professeurs de plus pour le secondaire ; baisse du plafond du quotient familial, plafonnement du cumul des niches fiscales à 10.000 euros, etc. Des mesures caractéristiques de la social-démocratie qui sont fondamentalement loin de remettre en cause les cures d'austérité imposées par l'union européenne et la classe dominante. Les premiers mois de Hollande à la présidence sont bien décevants. Tout comme Barack Obama en matière de politique étrangère, les résultats n'ont pas été au rendez-vous. Élu par un électorat un tantinet plus pacifiste que son prédécesseur, F. Hollande a fini en à peine quelques mois par se placer dans la continuité de (…) Lire la suite »
Après le Mali : la Mauritanie, le Niger, l’Algérie, le Burkina Fasso ?

Le Mali à la carte

Leyla Carrillo Ramà­rez

En France, la gastronomie, la mode, les parfums et les arts se font remarquer. Toute personne gourmande satisfait ses expectatives en choisissant son plat favori, servi "à la carte" . Cependant la production française va au delà des subtilités et des goûts, perfectionnés par des mains expertes et s’étend à des domaines dangereux.

Le pays occupe la 4è place en matière d'exportations d'armements et le 3è fournisseur d'armes aux pays sous développés. L'Asie, l'Océanie et le Moyen Orient sont ses principaux clients. L'Empire colonial français s'est étendu au continent africain, à plusieurs territoires asiatiques et à quelques territoires en Amérique Latine. Il a été le précurseur de ce que le gouvernement étasunien a baptisé « le pouvoir intelligent ». Les entreprises, la technologie, les investissements et l'éducation d'Africains dans des universités de l'ancienne métropole, ont facilité la présence française après la libération de plusieurs pays, sous la forme néocoloniale. Malgré le processus de décolonisation appuyé par les Nations Unies, la France conserve des colonies comme la Nouvelle Calédonie, le Mayotte, la Réunion et la Guyane, où elle a des bases militaires et navales capables d'intervenir rapidement dans diverses géographies. L'irruption de la France au Mali ne doit pas surprendre. L'origine (…) Lire la suite »

Chose promise, chose due : les années de guerre à venir au Sahel

MOUNADIL AL DJAZAàRI
Pour ceux qui croient que l'armée française, dont sa fameuse Légion Etrangère qu'il serait malséant de qualifier de bande de mercenaires, va faire un petit tour au Mali, restaurer l'Etat malien, puis s'en aller en laissant le chantier bien en ordre, j'ai bien peur d'avoir une mauvaise nouvelle à leur annoncer. Non pas que le corps expéditionnaire dépêché par François Hollande ne parviendra pas à repousser les groupes armés qui se sont emparés du nord du territoire malien. La chose devrait aller sans véritable difficulté. Non, ce que je veux dire, c'est que l'affaire malienne n'est que la continuation d'un processus de déstabilisation de l'ensemble de l'espace saharo-sahélien qui a déjà fait la preuve de son efficacité au Soudan. Un pays qu'on a contraint à la partition, chose que peu ont suffisamment médité. Certes le Soudan était en crise depuis son indépendance, mais les puissances n'ont voulu, soutenu et obtenu la sécession du sud du pays qu'une fois connu le potentiel (…) Lire la suite »
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Mensonges et réalités maliennes

Robert GIL
Pratiquement tous les partis politiques de droite comme de gauche, si l'on exclut LO et le NPA, se félicitent de la guerre au Mali. Sous prétexte de lutte contre le terrorisme comme au temps de la guerre d'Algérie, on tait les ressources naturelles convoitées, les intérêts particuliers et les véritables fortunes que se sont constituées les multinationales présentes dans la région. De l'Afghanistan à la Libye en passant par la Côte d'Ivoire, nos politiques continuent leur entreprise guerrière pour régenter des pays pauvres, piller leurs ressources et soutenir des gouvernements fantoches à leur solde. Les marchands d'armes se frottent les mains, comme Dassault-Lagardère et toutes sortes de trafiquants mafieux. Car, qui peut vraiment croire qu'il s'agit d'une opération « pour la démocratie au Mali » ? Cela fait des décennies qu'elle est bafouée dans ce pays par des régimes corrompus, largement soutenus par la France. Alors, pourquoi cette subite urgence « démocratique » ? De même, (…) Lire la suite »

La France impose le blackout médiatique sur la guerre au Mali

Press TV
La France aurait imposé un blackout médiatique sur son invasion au Mali alors que la guerre prend de l'ampleur dans le pays d'Afrique occidentale. Le 11 janvier, la France a déclenché une guerre sous le prétexte d'arrêter l'avancée de combattants au Mali. Mais, bien que Paris ait intensifié son offensive au sol et ses frappes aériennes au Mali, peu d'images nous sont arrivées du pays africain. Les chaînes françaises, TF1 et France Télévision, ont aussi envoyés plusieurs équipes à Bamako mais l'interdiction de prendre des photos du conflit a confiné tous les journalistes dans Bamako. L'interdiction arrive en même temps que la déclaration du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian selon laquelle le nombre de soldats français sur le terrain au Mali pourrait dépasser les 2 500 soldats prévus au départ. "Au départ, on avait annoncé l'envoi de 2 500 soldats, mais il y en aura peut-être plus," a-t-il déclaré à la télévision samedi. Et dimanche, Le Drian a ajouté que (…) Lire la suite »

Les bombardements au Mali et l’interventionnisme occidental. (The Guardian)

Glenn GREENWALD
Au moment où des avions français bombardent le Mali, une statistique toute simple explique le contexte : cette nation de l'Afrique de l'Ouest de 15 millions d'habitants est le huitième pays où les puissances occidentales ont, ces dernières années, bombardé et tué des musulmans, après l'Irak, l'Afghanistan, le Pakistan, le Yémen, la Libye, la Somalie et les Philippines (sans parler des nombreuses tyrannies mortifères soutenues par l'Occident dans cette région du globe). Pour des raisons évidentes, la rhétorique selon laquelle l'Occident n'est pas en guerre avec le monde musulman sonne de plus en plus faux chaque fois que le militarisme progresse. Mais cette nouvelle campagne massive de bombardements nous révèle des enseignements essentiels concernant l'interventionnisme occidental, des leçons qui, comme toujours, sont résolument ignorées. Premièrement, comme l'a souligné le New York Times, l'instabilité que connaît le Mali est, pour une large part, la conséquence directe de (…) Lire la suite »

Mali, une guerre typiquement coloniale

www.metamag.fr

On voit bien les mahdistes mais ou sont nos Gordon ?

Décidément, l'histoire bafouille. Dans les raisons ou prétextes, comme on voudra, des expansions coloniales européennes, il y a toujours eu la lutte contre l'obscurantisme tribal en Afrique noire ou islamiste dans le sahel. Le désert notamment a toujours été fécond en fanatiques. Toutes les dynasties rigoristes ayant balayé celles de tolérance et d'ouverture au Maroc en sont issus, les Almohades comme les Almoravides. Les guerres actuelles sont le fruit de la décolonisation. On paye une décolonisation complètement ratée. C'est vrai au Mali où l'on n'a pas tenu compte des aspirations légitimes des touaregs comme au Niger d'ailleurs. C'est vrai en Somalie où le départ des italiens a cassé le partage de la corne de l'Afrique. C'est vrai de l'Algérie à qui la France a donné une immense partie du Sahara incontrôlable et sans rapport avec les destins de la côte du pays. Sahara français Nous sommes bien dans une guerre de type colonial dans un Sahara que la France a eu par ailleurs le (…) Lire la suite »