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Thème : Mali

Chercher la vérité, dénoncer les mensonges et les manipulations, notamment journalistiques

En Syrie, ce sont des combattants de la liberté. Au Mali, ce sont des terroristes. Et en Algérie, ils sont des preneurs d’otages

Jean-S. Gowrié

Les terroristes face à leurs rejetons

Reprenons depuis le début :

Afghanistan, 1979. L’URSS envahit le pays, les Américains, décidés à abbattre les Soviétiques, créent les Talibans et, dans la foulée, Al Qaïda. Ils sont alors des « résistants » contre l’envahisseur. Les Américains leur avaient même fourni les fameux Stingers qu’ils, soit dit en passant et expérience faite, leur refusent en Syrie.

Quelques années plus tard et deux tours jumelles descendues, ils deviennent des terroristes. Toujours terroristes en Irak, parce que combattant l'envahisseur Américain, tiens, ils changent encore une fois de peau pour devenir des révolutionnaires à la recherche de la liberté, en Lbye. Rappelons tout de même que le « commandant militaire » de la région de Tripoli ne fut autre qu'un certain Abdelhakim Belhadj, numéro deux d'Al qaida dans le pays, revenu fraîchement d'Afghanistan où il combattait le « mécréant américain ». La démocratie et la liberté installées, ils se dispersent, avec les armes que leur parrains leurs ont laissées en cadeau, au Mali, en Algérie et… en Syrie, devenue terre de Jihad. C'est là qu'ils obtiennent, encore une fois, le label de combattants de liberté. Hollande/Fabius et avant eux Sarkozy/Juppé les soutiennent avec l'ardeur habituelle des héritiers de Danton et Robespierre et, accessoirement, obligés de Saad Hariri et de quelques chameliers Qataris. (…) Lire la suite »
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Quelle que soit l’issue du conflit syrien, les « djihadistes » afflueront vers le Sahel et retourneront les armes (que Paris leur livre) contre les militaires français.

Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir…

Kharroubi Habib

C’est un secret de Polichinelle que l’Etat français a payé des rançons à des groupes terroristes au Sahel et ailleurs dans le monde, en contrepartie de la libération d’otages français détenus par eux. Officiellement, les autorités françaises ont toujours et systématiquement nié avoir eu recours à cette pratique, mais personne n’a été dupe de leur dénégation.

La confirmation que la France versait effectivement des rançons est venue de son président François Hollande qui ayant reçu à l'Elysée les familles d'otages encore entre les mains de leurs ravisseurs a fait l'annonce que Paris ne cèdera plus au chantage. L'Etat français semble enfin avoir compris qu'il avait tout faux en s'y pliant . Aujourd'hui en guerre ouverte au nord du Mali avec des groupes armés, auxquels il a versé des rançons substantielles, Paris a découvert que la France leur avait en fait fourni le nerf de la guerre leur ayant permis de recruter et de s'équiper en armement avec lequel ils combattent contre sa force d'intervention. L'Algérie ne peut que se féliciter de la décision du président français de mettre un terme à la doctrine privilégiée jusque-là par Paris s'agissant des prises d'otages impliquant des ressortissants français. Alger et Paris n'étaient pas en effet sur la même longueur d'onde sur l'attitude à adopter à l'égard des preneurs d'otages. La première (…) Lire la suite »

Lettre ouverte à M. Le Président de la République Française au sujet de l’intervention française au Mali

mardi 29 janvier 2013 Monsieur le Président, La France est intervenue militairement au Mali le 11 janvier 2013, officiellement « afin de stopper l'avancée des islamistes armés vers le sud, menaçant Bamako » et de mettre un terme au terrorisme islamiste au Mali. Nous, organisations et citoyens Français-Amazighs, de culture laïque et profondément attachés aux valeurs de justice, de liberté et de respect des droits humains, avons applaudi l'initiative française dès lors qu'elle visait clairement et seulement à combattre le terrorisme islamiste et le banditisme lié notamment au trafic de drogue. Cependant, nous observons que la France intervient aujourd'hui pour protéger le « sud-Mali » mais qu'elle est restée indifférente à la présence depuis plus d'une décennie des mêmes islamistes dans le nord-Mali où ils s'adonnaient librement aux rapts, aux crimes et autre narcotrafic, avec la complicité de certaines autorités maliennes. Les Touaregs avaient appelé en vain, dès le début (…) Lire la suite »

Mise au point concernant la situation dans l'Azawad au 28.01.2013

MNLA
Mise au point concernant la situation dans l'Azawad au 28.01.2013 1) Aujourd'hui, 28 janvier 2013, le MNLA a chassé les terroristes de plusieurs villes de l'Azawad 2) Le MNLA s'inscrit pleinement dans la lutte contre les organisation terroristes présentes dans l'Azawad 3) Le MNLA demande à la France de mettre en place des mesures de coordination afin de mener la lutte contre le terrorisme avec les forces d'opération portant le nom de "Serval" 4) Le MNLA dans la charte de ses revendication demande l'ouverture des négociation dans le cadre d'une Fédération malienne dans l'objectif de trouver une solution définitive au conflit qui oppose l'Azawad à l'Etat central du Mali Mossa Ag Attaher Chargé de communication du CTEA, Porte parole du MNLA Récupérations des villes Communiqué de presse Le MNLA informe l'opinion publique nationale et internationale que les villes de Kidal, Tessalit, Léré, In Khalil, Anefis, Tinzawatène, Tessit et Talatayt sont sous le contrôle du (…) Lire la suite »

Mali : intervention humanitaire ou manoeuvre antichinoise ?

Capitaine Martin
Antiterrorisme ? Mission humanitaire ? à moins que derrière ces beaux mots se cachent, comme d'habitude, d'autres choses bien peu avouables… Les media occidentaux omettent bien de dire, par exemple, que Pékin et Bamako ont signé en septembre 2011 trois accords commerciaux d'importance pour la rondelette somme de 739 milliards de yuans. Les deux pays étaient représentés par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Soumeylou Boubèye Maïga, et par l'assistant au ministre du commerce de Chine, M. Yu Jianhua, qui s'était rendu dans la capitale malienne pour inaugurer le troisième pont à y avoir été construit. Le premier accord (quelque 70 milliards de yuans) représente en quelque sorte un cadeau que Pékin a voulu faire au pays africain. Le second accord porte sur un prêt de cinq milliards de yuans, que Bamako utilisera pour financer des projets prioritaires qui seront identifiés par le gouvernement du Mali pour améliorer les conditions de vie de la (…) Lire la suite »

Arrêtez cette guerre contre le Mali !

The Respect Party
Le gouvernement français (avec l'appui logistique britannique - dont les avions les préservent de tomber en panne) a lancé une aventure militaire dans l'ancienne colonie française du Mali. Comme pour toutes les interventions occidentales de la dernière décennie, cela déstabilisera la région et conduira à un accroissement du conflit plutôt que sa diminution. Elle doit être combattue dans les termes les plus forts ! Le Mali a fait l'objet "d'une aide occidentale' depuis les 20 dernières années et a implosé en grande partie à la suite de celle-ci. L'intervention française vient en soutien à un gouvernement militaire gangrené par la corruption et tout aussi brutal dans ses tortures et assassinats que ceux qui sont bombardés. Les rebelles bombardés ont reçu leur entraînement au combat et des armes en Libye par les mêmes forces occidentales qui cherchent maintenant à les écraser. Le gouvernement britannique se comporte honteusement en offrant un soutien dans cette aventure (…) Lire la suite »

BHL en Libye, Hollande au Mali

Zouhir MEBARKI

Pas plus tard qu’hier, BHL s’est fendu d’une tribune au titre « Non, la Libye n’est pas responsable du Mali ». Il veut faire croire que ce n’est pas son action en Libye, aidé par Sarkozy, qui a permis aux terroristes d’investir le Mali...

Vous avez été nombreux, amis lecteurs, à vous interroger, cette semaine, sur l'intervention militaire française en cours au Mali. De sa différence avec celle qui a eu lieu en Libye. C'est pourquoi nous avons décidé de rappeler certains faits qui pourront aider à mieux comprendre les deux événements. Autant que nous le permettra cet espace, c'est le 13 février 2011 qu'a commencé la déstabilisation de la Libye précédée quelques jours auparavant par l'attaque d'une caserne dans la ville de Benghazi. Les médias parlent alors « d'insurgés » sans plus de précision. Des « insurgés » sortis de nulle part et à qui il aura fallu juste une petite semaine pour prendre le contrôle de cette ville. C'est dire que ces assaillants étaient bien aguerris. Bien formés. Le « coup » était donc préparé. Par qui et comment ? Replacer ce coup dans son contexte est indispensable. Pays voisin de la Libye, la Tunisie venait de vivre la chute du régime de Ben Ali, un mois auparavant. Une chute qui n'était due (…) Lire la suite »
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Business, profits souterrains et stratégie de la terreur. La recolonisation du Sahara.

Hélène Claudot-Hawad
Terroristes, islamistes, trafiquants, preneurs d'otages, voleurs, violeurs de fillette, égorgeurs, usurpateurs minoritaires, indépendantistes illégitimes, aventuriers sans programme politique, activistes obscurantistes et quasi-médiévaux et, pour couronner le tout, destructeurs potentiels de manuscrits trésors de l'humanité… Le bon vieux scénario colonial de terreur barbare et de diabolisation des rebelles touaregs au Mali s'étale à la une, alors que la création de la République de l'Azawad vient d'être déclarée le 6 avril 2012 par le MNLA (Mouvement National de Libération de l'Azawad). L'aspiration à l'indépendance d'une population malmenée depuis cinquante ans par un Etat dont le caractère "démocratique" relève de la langue de bois est malvenue dans la zone saharo-sahélienne. Dans le tableau caricatural présenté à l'opinion publique, l'innommable demeure la revendication politique des Touaregs, systématiquement tue par les experts assermentés. Le motif du jihad (…) Lire la suite »
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Mali : La France pompier pyromane

Jean-Pierre DUBOIS
On ne répètera jamais assez que le chaos qui s'est instauré au Sahel est le produit direct de l'intervention militaire de la France en Libye. Décidée à renverser Kadhafi coûte que coûte, la France a encouragé l'arrivée de combattants islamistes étrangers, le plus souvent recrutés et armés par le Qatar, afin que ceux-ci se substituent aux pseudo-révolutionnaires de Benghazi incapables par leurs propres forces de parvenir jusqu'à Tripoli. Le régime de Kadhafi ayant finalement ployé, sous les bombes et les missiles de l'OTAN (principalement français), ces islamistes, puissamment armés et équipés, ont essaimé vers le Sahel où déjà sévissait un groupe de leur mouvance, l'AQMI. La « talibanisation » du Nord Mali ne doit donc rien au hasard. Elle apparaît, au contraire, comme une stratégie délibérée qui consiste à instrumentaliser l'islamisme politique pour se donner le prétexte d'intervenir militairement et de s'implanter durablement dans les pays africains. La France de (…) Lire la suite »

MALI : Une intervention indécente (The Independent)

Robert FISK

Nous sommes indignés non pas par le massacre d’innocents, mais parce que les otages qui ont été tués étaient principalement des gars blancs aux yeux bleus plutôt que des gars aux yeux bruns sombres.

Etonnant non, à quel point nos "dommages collatéraux" diffèrent de leurs "dommages collatéraux" ? Discutant hier avec un vieil ami algérien qui travaille dans l'aviation, je lui ai demandé ce qu'il pensait de l'assaut lancé par les autorités de son pays contre le site gazier d'In Amenas. "Une superbe opération, Robert", s'est-il exclamé à l'autre bout du fil. "Nous avons détruit les terroristes !" Et les otages innocents, alors ? Ils sont morts, tout de même, ai-je fait remarquer. "Les pauvres, a-t-il concédé. Nos femmes et nos enfants sont morts par milliers pendant notre guerre [dans les années 1990], c'est une tragédie terrible - mais c'est le terrorisme que nous combattons." Voilà . Nos morts ne lui ont fait ni chaud ni froid. Et il n'a pas tout à fait tort au fond, n'est-ce pas ? Car si nous nous indignons aujourd'hui, ce n'est pas devant le massacre d'innocents, mais parce que les otages tués par l'armée algérienne (aux côtés de certains de leurs ravisseurs) étaient plus (…) Lire la suite »