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Thème : Mali

La France a prélevé en 2 mois plus de 100 000 000 d'euros pour l'ingérence au Mali

DIVERS
26 Février 2013. Depuis quasiment 2 mois qu'a commencé la guerre au Mali, le ministre Français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a dit ce mardi que cela suppose jusqu'à présent pour la France une dépense de plus de 100 000 000 d'Euros. "Aujourd'hui, on peut estimer à un peu plus de 100 000 000 d'Euros ce qui a été dépensé depuis la mi-janvier", date à laquelle la guerre a commencé, c'est à dire le 11 Janvier dernier, a souligné Le Drian, lors de l'interview qu'il accordée à RTL. Le ministre Français a ajouté en outre que ces chiffres seront présentés devant la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale dont plusieurs membres critiquent l'ingérence militaire au Mali. Les députés rejettent cette action parce que le président François Hollande a ordonné le commencement de la guerre sans en aviser d'abord l'Assemblée Nationale. Cependant, Hollande justifie les faits en alléguant que ceci répond à la nécessité de prendre des mesures de sécurité face aux menaces et aux (…) Lire la suite »

Utilisation d’armes à l’uranium "appauvri" au Mali : Question du Député André Chassaigne et de la Sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam au Ministre de la Défense

Thierry LAMIREAU

Ma lettre ouverte au président HOLLANDE commence à faire quelques remous.
Un Député, M.André CHASSAIGNE, et une Sénatrice, Mme Joëlle GARRIAUD-MAYLAM ont envoyé une question écrite au Ministre de la Défense, M.LE DRIAN.
L’utilisation des armes à l’uranium "appauvri" est confirmée par plusieurs blogs de militaires français !

La démonstration de l'utilisation des armes à l'uranium "appauvri" Quatre avions de chasse Rafale des forces françaises ont conduit dimanche 13 janvier 2013 des frappes aériennes près de Gao (nord), au Mali, détruisant des camps d'entraînement et des dépôts logistiques des groupes islamiste armés. « Conformément à la mission confiée à nos forces armées par le président de la République, l'aviation de chasse française a visé et détruit ce dimanche plusieurs cibles » dans le nord du Mali « à proximité de Gao », indique le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué. Il précise que « des camps d'entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes » ont notamment été détruits. « Cette mission a été effectuée par quatre Rafale qui ont décollé de France et qui viennent renforcer le dispositif aérien français », précise le communiqué. Au vu des images diffusées par le ministère de la Défense, chaque (…) Lire la suite »

Après les " pourquoi " : comment s’opposer à l’intervention au Mali

Mauris DWAABALA

On peut toujours rêver : c’est-à -dire essayer de définir ce que pourrait être une position démocratique, aux antipodes de la politique d’un chef de guerre et de ses lieutenants.

Une position sur la guerre au Mali ne peut se borner à une approbation ou une simple opposition de principe. Les hésitations Un. On peut être contre l'intervention ou sentir, au moins, qu'il y a quelque chose de « pas très clair » dans les justifications officielles, et cependant ne pas avoir envie de voir le fondamentalisme se répandre et s'installer davantage, que ce soit en Afrique ou ailleurs. S'opposer à l'intervention, dit-on alors en substance, équivaudrait à rester inactifs devant la menace fondamentaliste. Deux. Ou alors soutenir que parce qu'en aucun cas un pyromane ne peut éteindre le feu qu'il a allumé, nous devons condamner l'intervention française au Mali. Y a-t-il plus d'angélisme dans les suggestions qui vont suivre pour que cette deuxième voie ne reste pas celle d'un pacifisme passif, que de candeur dans la première ? A chacun de décider. Quelques principes de base Premièrement, pour combattre le fondamentalisme, il faut commencer par s'attaquer à de (…) Lire la suite »

Grave mutisme des droits de l’homme sur les enfants otages !

Zouhir MEBARKI

« Cachez-moi ce... terrorisme que je ne saurais voir ! ».

L'expression peut très bien s'appliquer au Conseil des droits de l'homme de l'ONU réuni en ce moment à Genève pour sa 22e session. L'organisation onusienne utilise un vocabulaire précis où on retrouve les mots de « sécurité », « violence », « crimes de guerre », mais, on a beau chercher dans ses archives et dans les discours de ses intervenants, on ne trouve aucune trace du mot « terrorisme ». Pourtant, ce fléau est le principal ennemi des droits de l'homme. Il est transfrontalier et menace tous les pays du monde. L'Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a rappelé à Genève, son engagement pour le renforcement des droits de l'homme. Dans son discours, Mourad Medelci a également transcendé le « tabou » et appelé à la lutte contre le terrorisme tout en attirant l'attention sur ses « mutations rapides » dans les trafics en tous genres. Ceci dit, et si le terrorisme se présente sous diverses appellations et métastase en plusieurs sous-groupes pour brouiller (…) Lire la suite »
MALI : INGÉRENCE HUMANITAIRE OU NOUVEAU SAHELISTAN ?

La Françafrique par mercenaires et traîtres interposés

Ali El Hadj Tahar

L’opération Serval peut aussi s’expliquer par la nécessité militaire de donner du service à des éléments qui ont fait l’Afghanistan. Un service que les États-Unis rendent en faisant avancer le pion français au Mali, d’autant que les marines et autres GI’s ont encore quelques affaires à régler en Afghanistan.

De plus, cela passe mal pour les Étatsuniens de s'ingérer dans un pays d'Afrique après la Libye, la Syrie et le Yémen où ils n'ont pas laissé une bonne impression au sein de l'opinion musulmane. Entreront-ils au Mali en 2014, lorsque leur retrait d'Afghanistan sera total, et surtout lorsque les conditions militaires et/ou politiques auront été réunies ? Le pourrissement de la situation au Mali servira probablement de prétexte d'une entrée des États-Unis, et l'histoire montre que les Américains apprécient les conflits ouverts par les Français, le Vietnam étant le meilleur exemple. La France s'est donné le mandat de s'immiscer au Mali à coups de mensonges et subterfuges. Hollande a dit qu'il laissait la doctrine néocolonialiste Françafrique derrière lui, mais elle colle à la politique extérieure française, surtout dans le lourd héritage d'un parti socialiste marqué de forts relents mitterrandiens. Sarkozy l'a prouvé en Côte d'Ivoire, en se donnant ainsi un véritable pouvoir (…) Lire la suite »

Quelques réflexions sur le Mali

Pierre STAMBUL
" Les interventions militaires occidentales se sont multipliées. En Afghanistan, en Irak, en Libye, le même prétexte a toujours été avancé : protéger la « civilisation », les femmes, la démocratie contre la barbarie. On a vu le résultat : des centaines de milliers de victimes « collatérales » (en grande majorité des civils), des sociétés désintégrées, des intégristes légitimés et armés. Et c'est le chaos produit par l'intervention impérialiste en Libye qui produit aujourd'hui le chaos au Mali ou dans le Sahara algérien. " La Françafrique est plus que jamais une réalité. L'armée française qui intervient est celle qui a soutenu le génocide rwandais. Les armées africaines qui interviennent ont installé des dictatures par coups d'Etat ou élections truquées et massacrent leurs peuples (Togo, Tchad ...). Les intérêts économiques français dans la région sont évidents : Areva et les mines d'uranium, le coton malien vendu à perte pour les Maliens .... " Les Touaregs (…) Lire la suite »

Mali : Faux putsch, fausse guerre

AVIC

Depuis le début de l’intervention française au Mali, tous les journaux en parlent à longueur de colonnes. Pour dire quoi ? Rien ou presque. On nous relate des prises de localités desquelles l’ennemi s’est enfui, des bombardements dans le désert vide lui aussi. Et de poursuite de djihadistes insaisissables.

De temps en temps, on nous informe qu'un mirage a décollé de telle ou telle base, un gros « bang », causé par un avion dépassant le mur du son, a été entendu dans le sud de la France. Nous sommes en guerre, n'est-ce pas. Mais une guerre sans morts. Après le cafouillage du premier jour du service de presse des armées, tout est rentré dans l'ordre. Pas de victimes donc. Ni d'un côté, ni de l'autre. Même après les quelques corps à corps qu'on nous rapporte, comme pour enflammer notre imagination et nous ramener au temps du chevalier Bayard. Tout juste voit-on quelques photos avec des soldats posant devant les caméras et les photographes. Comme en manoeuvre. Bien sûr, les chaînes de télévision ne manquent pas de nous montrer leurs innombrables reportages sur l'homme de la rue heureux, soulagé et reconnaissant. Drôle de guerre, sans fronts, sans combats, qui en rappelle une autre en 1939. La comparaison s'arrêtera là , bien sûr. Ici, tout est différent ; le contexte, les objectifs, (…) Lire la suite »

Au Mali, l'armée torture et tue parfois, comme l'ont constaté des soldats français

Jeune Afrique

Dans le nord du Mali, l'armée malienne a régulièrement recours à la torture et au meurtre contre les personnes suspectées de soutien aux groupes islamistes armés au temps de leur domination, ont constaté des médecins et militaires maliens, des soldats français et un journaliste de l'AFP.

Passé Hombori, le paysage n'est pas le seul à se montrer plus hostile. Au fur et à mesure que l'on avance vers le nord, les drapeaux tricolores se font plus rares, les slogans à la gloire de François Hollande ou de l'unité territoriale (presque) retrouvée aussi, et les regards sont circonspects. " Rémi Carayol (*) L'ampleur du phénomène reste difficilement quantifiable : s'agit-il d'une stratégie de contre-insurrection dans une région plus favorable aux islamistes qu'ailleurs au Mali, ou de dérapages d'esprits échauffés ? Le colonel Saliou Maïga dirige la gendarmerie de Gao, à 1.200 km au nord-est de Bamako. Il a recensé plusieurs cas de torture et penche pour la deuxième hypothèse : "les soldats, s'ils ne sont pas contrôlés par leurs chefs, peuvent faire n'importe quoi". Certains de ces militaires, souvent mal encadrés, sont portés sur l'alcool, voire la drogue. Et si les islamistes ont commis de nombreuses exactions (amputations, lapidations...) au nom de la loi islamique, (…) Lire la suite »
MALI : INGÉRENCE HUMANITAIRE OU NOUVEAU SAHELISTAN ?

Les dollars de l’Oncle Sam pour promouvoir le terrorisme

Ali El Hadj Tahar

Sous le prétexte d’une « responsabilité de protéger », les Français sont intervenu au Mali sans mandat de l’ONU. Les puissances occidentales les soutiennent pour une mise sous tutelle programmée de l’Afrique.

Mais dans la tutelle de l'Afrique, il y a la mise sous tutelle de la France par les USA, car ceux qui mènent le jeu au Sahel, ce sont les Américains, avec la complicité de nombreux pays d'Afrique et d'Afrique du Nord, qui semblent depuis quelques années appeler le néocolonialisme de leurs voeux. Dans le nouvel ordre mondial qui voit le jour, la financiarisation est inséparable de la militarisation, le monde de la finance étant intimement lié au complexe militaro-industriel qui a pris la Maison-Blanche en otage. La Maison-Blanche, quant à elle, prend en otage d'autres pays, des plus grands aux plus petits. Moscou et Pékin et les pays du BRICS semblent être les seuls États à s'opposer à cette hégémonie, que les Américains refusent de voir fragilisée, quitte à ramener les récalcitrants avec le « gros bâton » cher au président Theodore Roosevelt. Beaucoup d'éléments ont argumenté dans le sens d'une préméditation de l'opération Serval dans le cadre d'un complot contre le Mali et les (…) Lire la suite »

Enfin une bonne guerre de gôôche au Mali !

Pilhaouer

Cà y est ! Ils ont trouvé leur bonne guerre !

Il y eut la guerre des bons contre les méchants en Afghanistan, guerre pour les petites filles et les femmes burquées, mais au bout de quelques années il fallut bien admettre que ce n’était pas vraiment ça. D’ailleurs, si le problème avait été les petites filles ou le terrorisme international, il eût suffi de ne pas renverser le régime communiste d’Afghanistan avec l’aide de Ben Laden, n’est-ce pas ?

Il y eut l'Irak, ou l'ignoble Saddam ne se contenta pas de gazer les iraniens (bien) ou les kurdes (mal) avec les moyens que nous lui avions fournis mais fut assez stupide pour croire qu'il était autorisé à s'emparer des couveuses du Koweit et accessoirement se servir dans les stations-service du coin. Lui s'en tira plutôt bien cette fois-là mais des milliers de ses soldats finirent en barbecue. On ne plaisante pas avec l'humanitaire ! Et là Bush1er fut très malin. Ces gens-là n'étaient pas prêts pour la réconciliation et la démocrature et Saddam pouvait encore être utile dans une petite partie avec les chiites et les kurdes. De quoi générer un joyeux bordel pendant longtemps, faire crever de faim les enfants irakiens pour leur apprendre à ne pas vivre sous une dictature et déclencher une deuxième guerre de destruction massive pour que des millions d' irakiens paient les 3000 morts du 11/09, parce que « si ce n'est toi, c'est donc ton frère » Pas terribles pour la gôôche (…) Lire la suite »
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