Cette conception de la vie en société, comme beaucoup d’autres, importée des civilisations Gréco-romaines par nos facultés de droit, incorporée souvent dans nos lois, se voit imposer à nos pauvres citoyens dans leurs tribunaux, par certains juges qui n’ont rien compris à l’équité.
Après des mois de conflits, les Maliens ont élu un nouveau Président de la République. Mr Keita est face à un peuple qui, en plus de ses conditions de vie extrêmement difficiles, subit les attaques des pays rentiers. Comment va-t-il faire pour stabiliser son pays ? A-t-il les mains libres ?
"Le système mondial est en crise et il devient violent parce que justement les puissances capitalistes ne peuvent plus réaliser de taux de croissance et lutter contre le chômage sans puiser dans les ressources de notre continent".
Le 15 avril dernier, le Dr. Oumar Mariko, Secrétaire général du parti Sadi, et Mme Aminata Traoré, ancienne Ministre de la Culture se sont vus refuser l’entrée dans l’espace Schengen. Tous deux étaient invités à se rendre à Berlin pour participer à une conférence organisée par l’association AfricAvenir, le journal Prokla et la fondation Rosa Luxemburg.
L’auteur de cet article a été étudiante en France. Après son doctorat en psychologie sociale elle a travaillé pour des organisations internationales et a été ministre de la Culture et du tourisme au Mali.
Le mois dernier, elle devait se rendre à Berlin à l’invitation de la gauche allemande (Die Linke) et à Paris à celle du NPA. Mais le gouvernement solférinien (qui précisément ?) a donné des instructions pour lui interdire l’espace Schengen. L’Allemagne lui a cependant accordé un (court) visa. Mais le territoire français lui est interdit.
Pourquoi ? A la lire, on a la réponse.
Le Grand Soir
Bras armés en Libye et en Syrie, partenaires politiques en Tunisie et en Egypte, alliés stratégiques en Arabie saoudite et au Qatar... L’Occident n’hésite pas à se servir des courants les plus réactionnaires de l’islamisme radical lorsqu’il s’agit de défendre ses intérêts. Spécialiste de l’Afrique et auteur chez Investig’Action de « La stratégie du chaos », Mohamed Hassan démontre l’hypocrisie de nos dirigeants lorsqu’ils parlent de « guerre contre le terrorisme » à propos de l’Afghanistan ou du Mali. Seuls les intérêts guident leurs actions. Deuxième volet de notre série sur « Les causes et conséquences de la guerre au Mali » (IGA).
Cette presse à l’affût, qui ne laisse rien passer de la moindre anicroche qui concerne, fussent-ils au fin fond de l’anonymat, certains « militants des droits de l’homme », n’a rien vu de ce qui a été infligé à Aminata Traoré. La raison en est qu’Aminata n’est pas labellisée par ces ONG attelées à « démocratiser » les Arabes, ceux qui leur ressemblent et tout ce qui est indigène. Elle a aussi et surtout le défaut de se battre pour des droits humains identifiables, qui ne figurent pas dans la nomenclature éthérée du NDI ou de Freedom House, ni n’en est une salariée.