La signature du nouvel accord de défense, ou accord de partenariat militaire selon une nouvelle nomenclature plus « politiquement correcte », liant le Mali à la puissance impérialiste française, et prévu pour le 16 juillet 2014, marque une nouvelle étape de la remilitarisation de l’Afrique par la France.
En Libye, l’annonce d’un coup d’Etat par un ex-général a beau être qualifiée de « sans substance » par l’ambassadrice américaine à Tripoli, elle n’en est pas moins révélatrice de la déliquescence générale d’un pays où tout semble se mettre en place pour une nouvelle intervention. Le fameux « service après-vente » demandé par le ministre nigérien des Affaires étrangères aux Occidentaux qui ont fait tomber Kadhafi.
Il n’y a pas besoin d’être un fin observateur de la politique internationale pour comprendre que le fondement de la diplomatie française au Maroc est, en grande partie, déterminée par son attitude vis-à-vis de l’Algérie. En retour, le Makhzen en tire la garantie d’être soutenu et de ne pas trop se soucier de déstabilisation à l’intérieur de ses frontières.
"Nous avons gagné cette guerre" a dit le président français, François Hollande, lors de l’investiture du nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Après les questions écrites d’un député et d’une sénatrice, voici à nouveau une troisième posée par un député "écologiste"...Malheureusement, à question mauvaise...réponse mensongère et scandaleuse du Ministre de la Défense M.Le DRIAN !
Au cours des longues heures passées à fouiller l’hémérothèque online, jamais je n’avais vu d’intervention militaire aussi réussie que celle de la France au Mali. D’après les sources consultées, celle-ci n’a fait aucune victime civile ou innocente, tout en permettant de neutraliser des centaines de terroristes. Voyons ce qu’il en est de la seule victime que j’ai pu attester : la vérité.
Le vainqueur de l’élection présidentielle au Mali est connu. Il s’agit d’Ibrahim Boubakar Keïta (IBK), un social-démocrate, qui était opposé au libéral Soulaïma Cissé. L’occasion d’interviewer Aminata Traoré, ancienne ministre de la Culture et animatrice du Forum pour un autre Mali, sur l’élection, la guerre, la France. Trois thèmes intimement liés.