Après l’humiliation de la France en Ukraine, notre pays subit un échec terrible au Mali.
L'impérialisme français doit enlever son genou du cou du Mali ! La Françafrique, en alliance avec l’Eurafrique et l’Usafrique, viennent de sévir contre le peuple malien à travers la décision de sanctionner le Mali prise par leurs « préfets » serviles, les chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest) et de l’UEMOA (l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine).
La corruption des élites, les conflits inter-communautaires sont mis en avant pour expliquer la déliquescence économique et politique du pays. Mais n’est-ce pas inverser causes et conséquences ?
La claque électorale reçue par Soumaïla Cissé à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle malienne va-t-elle marquer la fin de la carrière politique de l’opposant ? A 69 ans, et avec un score d’à peine 32%, les électeurs maliens ont sans doute montré la sortie à ce dinosaure de la vie politique malienne.
A 73 ans, Ibrahim Boubacar Keïta, ou IBK, est candidat pour un nouveau mandat à la tête du Mali. Ce cacique de la vie politique du pays, déjà Premier ministre en 1994, symbolise à lui-seul les racines inexpugnables d’une Françafrique où se mêlent déni démocratique, mépris pour le sort des populations et corruption généralisée au service d’une petite minorité. De quoi IBK est-il le nom ? Cet amateur de grands vins et de montres de luxe est au cœur d’un réseau où grenouillent d’éminents représentants du milieu corse, des hommes d’affaires dont les seules affaires consistent à toucher des commissions (ils s’appellent entre eux des « facilitateurs », et un réseau familial dont le clinquant du train de vie exaspère l’opinion publique locale.
Après des semaines de tergiversations, le gouvernement malien s’est résolu à fixer les dates de la présidentielle, dont le premier tour se tiendra le 29 juillet prochain. Un scrutin à hauts risques pour le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), lesté par un premier mandat décevant. Pour de nombreux Maliens, IBK n’a pas été à la hauteur des promesses faites lors de son élection en 2013, notamment en matière économique et sécuritaire.
Dans l’histoire des Césars, il est rare qu’un film rafle sept trophées, dont ceux de meilleur film et de meilleur réalisateur. C’est ce que vient de réussir Timbuktu, le film du réalisateur Abderrahmane Sissako, lors de la 40ème cérémonie des Césars, en février 2015.