Voici les nouvelles en provenance du tiers-monde. Les Etats-Unis ont envahi l'Afrique. Des troupes US sont entrées en Somalie pour étendre leur front de guerre d'Afghanistan et du Pakistan vers le Yémen et la corne de l'Afrique. En guise de préparation à une attaque contre l'Iran, des missiles américains ont été placés dans quatre états du Golfe Persique, et les bombes « bunker-buster » (briseurs de bunkers) auraient été acheminées sur la base militaire située sur l'île britannique de Diego Garcia dans l'Océan Indien.
A Gaza, la population malade et abandonnée, en majorité des enfants, se fait enterrer vivante derrière des barrières souterraines fournies par les Etats-Unis pour renforcer un siège criminel. En Amérique latine, l'administration Obama s'est octroyé sept bases militaires en Colombie, à partir desquelles il pourra mener une guerre contre les démocraties populaires du Venezuela, de la Bolivie, de l'Equateur et du Paraguay. Pendant ce temps, le secrétaire à la « défense (…)Lire la suite »
Depuis la fin du XVIIIème siècle, l'Occident a imposé son hégémonie sur le monde musulman et sur l'ensemble des Trois continents. Partant à la conquête du monde, afin d'exporter leurs capitaux et leurs idéaux, « les bourgeois conquérants » occidentaux ont assujetti les peuples d'Asie et d'Afrique. L'invasion de l'Egypte par les armées de Bonaparte, la colonisation de l'Inde par l'Angleterre, la conquête de l'Algérie puis de l'Afrique subsaharienne et de l'ensemble du Maghreb ont marqué l'avancée inexorable des armées occidentales. Le démantèlement de l'Empire Ottoman au lendemain de la guerre 1914-1918 a signifié la mise sous tutelle, directe ou indirecte, de l'ensemble du monde musulman.
Cette hégémonie occidentale n'est pas uniquement économique, militaire et politique. Elle est aussi culturelle, idéologique et spirituelle. Le discours orientaliste accompagne, et légitime, le projet de domination occidentale sur le monde musulman. Alliant ce discours dévalorisant l'Autre à la (…)Lire la suite »
L'impérialisme est défini généralement comme « la politique d'un pays qui cherche à conserver ou à étendre sa domination sur d'autres peuples ou d'autres territoires ».
Les États-Unis n'ont pas une politique coloniale traditionnelle en ce sens qu'ils ne visent pas à occuper ou à annexer directement des territoires. Leur hégémonie s'exprime de préférence à travers l'expansion de sphères d'influence. Pour ce faire, ils allient des moyens culturels, médiatiques, économiques, politiques, etc.
Cette approche pluridimensionnelle n'exclue pas pour autant l'usage de la force militaire qui reste le pilier de leur stratégie de domination globale. Les Etats-Unis conçoivent le monde comme un vaste champ de bataille dont les bases militaires constituent l'épine dorsale. La subdivision de la surface terrestre en unités de commandement renvoie à cette approche. On dénombre pour l'heure plus d'un millier de bases militaires usaméricaines disséminées dans le monde et une présence armée dans (…)Lire la suite »
Du 10 au 15 février 1927, les communistes européens, dans leur volonté de lutter contre l'impérialisme, organisèrent un Congrès anti-impérialiste à Bruxelles au palais d'Egmont. Ils suivaient en cela la politique de Lénine qui avait appelé à soutenir les « mouvements nationaux révolutionnaires » dans les colonies.
Le Congrès anti-impérialiste de Bruxelles réunissait des représentants des différents peuples vivant sous le joug de l'impérialisme occidental. Ce Congrès fut organisé côté français par la Ligue contre l'oppression coloniale qui avait été créée pour soutenir la politique anti-colonialiste de l'Internationale Communiste. Cependant, ce furent surtout des organisations allemandes, comme « l'Arbeitsanschub für die unterdruchen Volker » et la « Liga gegen koloniale unterdruchen », fondées par le Komintern qui fournirent la plus importante contribution à l'organisation de ce congrès.
Si le Congrès anti-impérialiste de Bruxelles se voulait celui des peuples colonisés, de (…)Lire la suite »
Le président Evo Morales dénonce un rapport unilatéral des États-Unis, rédigé par la CIA et le FBI, qui considère le regroupement des pays tels la Bolivie, l'Équateur, le Nicaragua, Cuba et le Venezuela comme une menace pour la stabilité de l'Amérique Latine. Qu'ont-ils donc en commun ces pays et en quoi peuvent-ils être une menace pour les États-Unis ?
CE QU'ILS SONT
Tous ces pays affirment leur indépendance comme peuples et nations et exigent, dans leurs relations avec les autres États, le respect mutuel. Ils sont d'autant plus jaloux de cette indépendance qu'ils ont été, tout au long de leur histoire, des arrières cours d'oligarchies et de puissances qui en disposaient comme bon leur semblaient. Ce n'est pas pour rien qu'ils remettent à l'avant scène les grands noms de ceux qui ont conquis leur première indépendance et qui ont mené la lutte pour cette seconde indépendance.
Tous ces pays placent au premier rang de leurs priorités la justice sociale qui doit répondre aux (…)Lire la suite »
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26 janvier 2010
Intervention au Forum des résistances à Beyrouth - 17 janvier 2010
L'agression sioniste contre Gaza de l'hiver 2008-2009 est la continuation de la guerre de colonisation commencée en 1947. Cette dernière guerre a été préparée politiquement, particulièrement pour le public occidental, par le placement, par les USA et l'Union européenne, du Hamas, du Jihad Islamique, du FPLP et de cinq autres organisations de résistance palestinienne sur la liste des organisations terroristes.
Or pour Dirk Marty, rapporteur au Conseil de l'Europe, « se trouver sur cette liste équivaut à une condamnation à mort ». L'offensive contre GAZA avait pour but clair d'exécuter cette peine de mort : liquider la résistance palestinienne à travers la destruction du gouvernement palestinien démocratiquement élu, dirigé.
Ce que l'armée sioniste réalise avec ses soldats, ses avions, ses chars, ses bombes, les gouvernements européens le réalisent avec des lois qui criminalisent la résistance et ceux qui la soutiennent. Lutter contre l'agression et la colonisation signifie donc (…)Lire la suite »
« (...) De plus, le processus de transformation, même s'il apporte un changement révolutionnaire, risque d'être long, en l'absence de quelque événement catastrophique et catalyseur - tel qu'un nouveau Pearl Harbour. (...) »
Project for New American Century (Pnac)
Cette phrase tirée du document Pnac ; « Projet pour un nouveau siècle américain » mis en place par les néoconservateurs américains, explique à bien des égards, la situation mondiale actuelle et le président actuel est dans une grande mesure amené à suivre dans ses grandes lignes le « projet » peut-être avec des méthodes plus enveloppées- dans de beaux discours - et moins brutales que celles de son prédécesseur, le résultat final devant être toujours le même : la suprématie des Etats-Unis à tout prix. La vieille Europe n'étant là que pour suivre comme supplétif ce que décide le maître du monde. Il faut comprendre que l'impérialisme, ne peut dans l'absolu, perdurer que s'il s'appuie sur des situations conflictuelles (…)Lire la suite »
J'ai beau faire tous les efforts humainement possibles, mais je n'y arrive pas, pour croire ce que nos responsables politiques et la presse officielle nous rapportent sur les tragédies humaines et sur ceux qui en sont les principaux responsables. Il y a ce quelque chose qui s'appelle « la crédibilité » qui n'y est tout simplement plus. Ce n'est pas une simple question de caprice personnel, mais de comportements répétitifs qui n'ont pas su faire honneur à la vérité des choses et des évènements.
Il y a quelques jours à peine, la Secrétaire d'État des États-Unis a déclaré que le Yémen constituait une menace pour la stabilité de la région et du monde. Cette révélation ne nous parvient pas du Secrétaire général des Nations Unies, ni des organismes humanitaires, ni des Églises, ni des pays non alignés, mais de Mme Hilary Clinton, préoccupée, il faut croire, du bien être de l'Humanité. Vous savez, c'est cette même personne qui avait apporté son soutien à l'usage des technologies de (…)Lire la suite »
Les États-Unis disposent, de par le monde, de 865 bases militaires de toutes tailles.
Évidemment pas pour lutter contre Al Qaida, ou le "terrorisme".
Selon Ignacio Ramonet, les États-Unis d'Obama ont désormais achevé l'encerclement du Vénézuela. Une agression à court terme n'est pas à exclure.
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Dans son livre « 1984 », George Orwell décrit un super état nommé Oceania dont le langage guerrier inversait les termes pour en faire des mensonges qui « sont passés dans l'histoire comme des vérités. « Celui qui contrôle le passé, » disait le slogan du Parti, « contrôle le futur : celui qui contrôle le présent contrôle le passé. »
Barack Obama est le dirigeant de l'Oceania contemporain. En deux discours en cette fin de décennie, le lauréat du prix Nobel de la paix a affirmé que la paix n'était plus la paix, mais plutôt une guerre permanente qui « s'étend bien au-delà de l'Afghanistan et du Pakistan » jusqu'à des « régions agitées et des ennemis diffus » (*). Il l'a définie comme la « sécurité globale » et nous conviait à nous montrer reconnaissants. A l'intention du peuple d'Afghanistan, que les Etats-Unis ont envahi et occupé, il a déclaré avec malice : « Nous n'avons aucun intérêt à occuper votre pays ».
Dans l'état d'Oceania, vérité et mensonge ne font qu'un. Selon Obama, (…)Lire la suite »