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Thème : Impérialisme

Agression de la Libye : les Occidentaux n’ont jamais milité pour la liberté des peuples tiers.

Komla KPOGLI
Conscients de la reprise par les forces gouvernementales libyennes des villes occupées (1) par la rébellion, les Occidentaux ont décidé d'entrer en action. Ils proclament vouloir protéger les populations civiles, mais tout le monde sait que le but de cette invasion est bel et bien ailleurs. Il s'agit clairement et nettement d'empêcher le pouvoir libyen de reprendre la production pétrolière en main. Les rebelles l'offrant depuis un mois quasi-gratuitement à leurs mentors et soutiens occidentaux. L'urgence de l'action militaire occidentale est la symétrie de son avidité. C'est aussi la voie nécessaire pour ses multinationales pétrolifères qui évacuent quasi-gratuitement l'or noir et ceci depuis un mois, de continuer leurs profits. Les « soldats de la paix » de l'Occident accompagnés de quelques ravitailleurs arabo-musulmans de pacotilles et de décor (2) sont sur le pied de guerre. Ils iront en Libye détruire l'aviation et le matériel militaire, mais le gouvernement fantoche et (…) Lire la suite »
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La Libye, la gauche européenne et le retour de l’impérialisme humanitaire

Jean BRICMONT

Douze ans plus tard, c’est l’histoire du Kosovo qui se répète. Des centaines de milliers de morts irakiens, l"˜OTAN mise dans une position intenable en Afghanistan, et ils n’ont rien appris ! La guerre du Kosovo a été lancée pour stopper un génocide inexistant, la guerre afghane pour protéger les femmes (allez vérifier leur situation actuellement) et la guerre d’Irak pour protéger les Kurdes. Quand vont-ils comprendre qu’on a toujours affirmé que les guerres sont justifiées par des raisons humanitaires ? Même Hitler « protégeait les minorités » en Tchécoslovaquie et en Pologne.

Note : Une première version de ce texte est parue en anglais sur le site Counterpunch (http://www.counterpunch.org/bricmont03082011.html) et a été traduite en français. Cette version-ci développe et précise la version précédente. Ils sont tous là : les « Verts » avec José Bové, maintenant allié à Daniel Cohn- Bendit, qui a toujours soutenu les guerres de l'OTAN, et bien sûr Bernard-Henry Levy et Bernard Kouchner, appelant à une sorte « d'intervention humanitaire » en Libye, mais aussi, parfois, les partis de la gauche européenne (qui regroupe les partis communistes européens « modérés ») ; différents groupes « radicaux » reprochent à la gauche d'Amérique Latine, dont les positions sont bien plus sensées, d'agir comme idiots utiles du tyran libyen. Un article récent de la Ligue Communiste Révolutionnaire (belge), parlant de « faillite du chavisme », est un bon exemple de cette attitude. Alors que les trotskistes n'ont jamais connu la responsabilité du pouvoir, et n'ont jamais eu (…) Lire la suite »
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L’impérialisme est l’ennemi des peuples : le cas de la Libye.

Mohamed BELAALI
Profitant de la révolte du peuple libyen contre le régime de Kadhafi devenu despotique et anachronique, l'impérialisme américain et son caniche européen tentent par tous les moyens d'intervenir en Libye pour installer un régime qui servira leurs intérêts. Leur volonté de pomper, à l'instar d'un vampire, le pétrole Libyen est sans limite. Le peuple libyen serait alors privé de sa révolution, de sa richesse et connaîtrait une situation aussi tragique que celle que subit actuellement le peuple irakien ou afghan par exemple. Les crimes et les ravages de l'impérialisme en Irak, pour ne citer que ce pays, donnent la mesure de la cruauté et de la barbarie dont le capitalisme est capable. Une intervention américaine en Libye risque de briser également cet immense espoir soulevé par la révolution tunisienne et égyptienne dans les masses arabes opprimées pour une société meilleure débarrassée de la domination impérialiste et de ses serviteurs locaux. L'histoire nous a toujours enseigné que (…) Lire la suite »

Il était une fois dans l’Empire du Mal

Cindy SHEEHAN

L’Empereur Obama et son prédécesseur l’Empereur Bush ont été mis en place par les mêmes institutions que celles qui ont installé Moubarak et Karzai. La différence est que nous sommes nombreux à croire encore, et avec la complicité des médias, que nous avons un « choix » en politique.

Les élites du monde ne qualifient jamais ces types de dictateurs, mais leurs peuples si.

Il était une fois, dans l'Empire du Mal, un homme extrêmement stupide et méchant appelé George Walker Bush (le IIIème George de l'Empire) qui fût élevé au rang de Dirigeant Suprême du Pays. George III avait été un étudiant plus que médiocre et avait échoué dans toutes ses tentatives de gestion d'entreprises et se révéla un désastre sans nom au poste de gouverneur d'une des provinces lointaines de l'Empire du Mal appelée le Texas. La hache du son bourreau s'y abattait avec frénésie et il démantela le système d'éducation tout en ravageant l'environnement. Ce n'était pas que George Walker Bush était plus méchant que les autres Dirigeants de l'Empire du Mal, mais son arrogante stupidité et méchanceté rebuta bon nombre de ses sujets. Et aussi parce qu'il avait volé son titre non par un coup d'état subtil, comme la première fois, mais par un coup d'état qui balaya les derniers semblants de démocratie. Au cours du premier Règne de George III, l'Empire du Mal fut attaqué à cause de (…) Lire la suite »
Conférence au Z Media Institute Juin 2010

La sauvagerie de l’impérialisme états-unien - 2

Noam CHOMSKY
Partie 1 | Partie 2 | Partie 3 Il est assez courant aujourd'hui pour les partisans des palestiniens et les dirigeants palestiniens eux-mêmes de dire : "Eh bien, nous devons abandonner l'espoir de la solution à deux états." Comme l'un des leaders palestiniens a déclaré, "Nous devrions donner la clef à Israël et les laisser prendre en charge l'ensemble de la Cisjordanie. Ce sera un état, nous mènerons alors un combat pour les droits civiques. Nous pouvons le gagner, comme en Afrique du Sud." Mais ce point de vue néglige un simple point de logique. Ce ne sont pas les deux seules options. Il ya une troisième option, à savoir que les États-Unis et Israël continuent de faire exactement ce qu'ils font. Ils ne vont pas prendre le contrôle de la Cisjordanie. Ils n'en veulent pas. Ils ne veulent pas des palestiniens. Donc l'analogie avec la lutte en Afrique du Sud contre l'apartheid est assez trompeuse. L'Afrique du Sud avait besoin de sa population noire. C'était sa main-d'oeuvre. Ils ne (…) Lire la suite »
Conférence au Z Media Institute Juin 2010

La sauvagerie de l’impérialisme états-unien - 3

Noam CHOMSKY

Dans les 1ère et 2e parties de La Sauvagerie de l’impérialisme états-unien Chomsky parle du rôle global des États-Unis, du Moyen-Orient, particulièrement de l’Iran et de la Palestine. Il finissait en évoquant la possibilité, suite à une pression mondiale, d’un changement de la politique des États-Unis et de leur éventuel ralliement à la solution à deux États, Israël et la Palestine. Voici la transcription de la première partie de son échange avec les étudiants présents au Z Media Institute 2010.

Partie 1 | Partie 2 | Partie 3 Question : Pouvez-vous parler du rôle de l'Égypte dans le siège de Gaza et du mur d'acier qui est en train d'être construit ? Noam Chomsky : Vous avez raison de signaler que l'Égypte a été complice d'Israël dans le siège de Gaza. En fait le Hamas fait plus peur à l'Égypte qu'à Israël. L'Égypte est une dictature brutale, fermement soutenue par le président Obama, lequel a déclaré tout à fait clairement qu'il ne le critiquerait pas, parce que l'Égypte nous aide à maintenir la stabilité au Moyen-Orient. C'est pourquoi au Moyen-Orient personne disposant d'un cerveau en état de marche ne prend Obama au sérieux lorsqu'il parle des droits humains. L'Égypte est très inquiète parce que si jamais il y avait un scrutin un tout petit peu démocratique, il existe une force populaire en Égypte qui pourrait s'avérer être majoritaire - les Frères musulmans. Et les États-Unis soutiennent l'Égypte dans cette attitude. Le Hamas est une extension des Frères (…) Lire la suite »
Pouvoirs, Propagandes et Prise de conscience politique globale

Wikileaks et la Guerre Mondiale de l’Information

Andrew Gavin MARSHALL

LGS : Faut-il se méfier de Wikileaks ? Comment les grands médias manipulent-ils les documents publiés ? Quelle attitude les médias alternatifs doivent-ils adopter face à ces documents ? A qui profitent-ils réellement ? Assistons-nous à une "prise de conscience politique globale" ? Autant de questions essentielles abordées dans ce (très) long article que nous vous invitons à lire.

Introduction La publication récente des 250.000 documents de Wikileaks a soulevé un intérêt sans précédent, provoquant tout un éventail de réactions - des plus positives au plus négatives. Mais une chose et sûre : Wikileaks est en train de changer la donne. Il y a ceux qui prennent les contenus des documents publiés par Wikileaks pour argent comptant, principalement à cause de leur présentation erronée donnée par les grands médias commerciaux. Il y a ceux qui considèrent que ces documents sont authentiques et qu'il suffit de savoir les interpréter et de les analyser. Puis il y a ceux, dont beaucoup font partie des médias alternatifs, qui émettent des doutes. Il y a ceux qui considèrent ces fuites tout simplement comme une opération de manipulation qui vise certains pays précis, dans l'intérêt de la politique étrangère des Etats-Unis. Et enfin, il y a ceux qui déplorent les fuites et les qualifient de « trahison » ou d'atteinte à la « sécurité ». De toutes ces opinions, (…) Lire la suite »

Les interventionnistes : des emmerdeurs ou des coopérants ?

Oscar FORTIN
Il y a à peine une semaine, la Secrétaire d'État des États-Unis avec ses collègues du Canada et du Mexique invitaient les Haïtiens à se prendre en main et à solutionner eux-mêmes leurs problèmes, prenant pour prétexte que la « communauté internationale » (parlant d'eux-mêmes) ne pouvait pas tout faire. Pas un instant leur est venu à l'esprit que le peuple haïtien se porterait sans doute beaucoup mieux si leurs relations avec ce pays avaient été moins interventionnistes et plus coopératives. Depuis la mise à la porte du Président Aristide par les GI, ils n'ont pas cessé d'en contrôler la gouvernance. Plus au sud, le Venezuela et la Colombie vivent depuis plusieurs semaines de véritables désastres causés par des pluies comme jamais ils n'en avaient eues. En Colombie comme au Venezuela il y a des morts, de nombreux affaissements de terrains, des dizaines de milliers de familles qui doivent être hébergées dans des zones plus sécuritaires. Dans les deux pays c'est l'état d'urgence et (…) Lire la suite »
Conférence au Z Media Institute Juin 2010

Chomsky : la sauvagerie de l’impérialisme états-unien

Noam CHOMSKY
Partie 1 | Partie 2 | Partie 31. L'empire des États-Unis, le Moyen-Orient et le monde Il est tentant de reprendre depuis le début. Le début c'était il y a bien longtemps, mais il est utile de revoir certains points d'histoire qui pourront être comparés à la politique actuelle des États-Unis au Moyen-Orient. Les États-Unis sont un pays très particulier par bien des aspects. Ils sont probablement le seul pays au monde qui soit né empire. C'était un empire enfant - comme George Washington l'a appelé -, et les Pères fondateurs étaient très ambitieux. Le plus libéral d'entre eux, Thomas Jefferson, pensait que l'empire enfant devait s'étendre davantage et devenir le « nid » à partir duquel le continent entier serait colonisé. Cela signifiait se débarrasser des « rouges », les Indiens, lesquels ont effectivement été déplacés ou exterminés. Les Noirs devaient être renvoyés en Afrique dès qu'on n'aurait plus besoin d'eux et les Latins seraient éliminés par une race supérieure. La (…) Lire la suite »
Réflexion du compañero Fidel

Le discours d’Hugo Chavez

Fidel CASTRO

Après le discours d’Evo Morales, Le Grand Soir propose à ses lecteurs un discours enflammé d’Hugo Chavez, présenté par celui qui se consacre désormais à l’observation et à l’analyse des événements.

On y verra probablement que les médias ont tort de réduire le dirigeant vénézuélien à sa caricature d’homme fantasque, imprévisible et au parler décousu.

LE GRAND SOIR.

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Une réunion insolite s’est déroulée au Capitole de Washington entre des législateurs de la droite fasciste étasunienne et des dirigeants de la droite oligarchique et putschiste latino-américaine, qui ont parlé ouvertement du renversement des gouvernements vénézuélien, bolivien, équatorien et nicaraguayen.

Et ce, quelques jours avant la Conférence des ministres de la Défense des pays du continent, qui s’est tenue à Santa Cruz (Bolivie), et où le président Evo Morales a prononcé une dénonciation énergique le 21 novembre.

Il ne s'agissait pas en fait d'une simple campagne médiatique de calomnies - habituelle en politique impérialiste - mais bel et bien d'une conspiration qui, si elle aboutissait, plongerait inévitablement le Venezuela dans un bain de sang. Compte tenu de ma longue expérience, je n'ai pas le moindre doute de ce qu'il se passerait au Venezuela si Chávez était assassiné. Pas la peine d'un plan ourdi d'avance contre le président : il suffirait d'un malade mental, ou d'un consommateur habituel de drogue, ou de la violence déclenchée par le trafic de drogues dans les pays latino-américains pour engendrer au Venezuela un problème extrêmement grave. Analysées d'un point de vue politique, les activités et les moeurs de l'oligarchie réactionnaire propriétaire de puissants médias, stimulée et financée par les États-Unis, conduiraient forcément à des heurts sanglants dans les rues du pays, ce qui est clairement l'intention de cette droite vénézuélienne porteuse de haine et fautrice de (…) Lire la suite »