Douze ans plus tard, c’est l’histoire du Kosovo qui se répète. Des centaines de milliers de morts irakiens, l"˜OTAN mise dans une position intenable en Afghanistan, et ils n’ont rien appris ! La guerre du Kosovo a été lancée pour stopper un génocide inexistant, la guerre afghane pour protéger les femmes (allez vérifier leur situation actuellement) et la guerre d’Irak pour protéger les Kurdes. Quand vont-ils comprendre qu’on a toujours affirmé que les guerres sont justifiées par des raisons humanitaires ? Même Hitler « protégeait les minorités » en Tchécoslovaquie et en Pologne.
L’Empereur Obama et son prédécesseur l’Empereur Bush ont été mis en place par les mêmes institutions que celles qui ont installé Moubarak et Karzai. La différence est que nous sommes nombreux à croire encore, et avec la complicité des médias, que nous avons un « choix » en politique.
Les élites du monde ne qualifient jamais ces types de dictateurs, mais leurs peuples si.
Dans les 1ère et 2e parties de La Sauvagerie de l’impérialisme états-unien Chomsky parle du rôle global des États-Unis, du Moyen-Orient, particulièrement de l’Iran et de la Palestine. Il finissait en évoquant la possibilité, suite à une pression mondiale, d’un changement de la politique des États-Unis et de leur éventuel ralliement à la solution à deux États, Israël et la Palestine. Voici la transcription de la première partie de son échange avec les étudiants présents au Z Media Institute 2010.
LGS : Faut-il se méfier de Wikileaks ? Comment les grands médias manipulent-ils les documents publiés ? Quelle attitude les médias alternatifs doivent-ils adopter face à ces documents ? A qui profitent-ils réellement ? Assistons-nous à une "prise de conscience politique globale" ? Autant de questions essentielles abordées dans ce (très) long article que nous vous invitons à lire.
Après le discours d’Evo Morales, Le Grand Soir propose à ses lecteurs un discours enflammé d’Hugo Chavez, présenté par celui qui se consacre désormais à l’observation et à l’analyse des événements.
On y verra probablement que les médias ont tort de réduire le dirigeant vénézuélien à sa caricature d’homme fantasque, imprévisible et au parler décousu.
LE GRAND SOIR.
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Une réunion insolite s’est déroulée au Capitole de Washington entre des législateurs de la droite fasciste étasunienne et des dirigeants de la droite oligarchique et putschiste latino-américaine, qui ont parlé ouvertement du renversement des gouvernements vénézuélien, bolivien, équatorien et nicaraguayen.
Et ce, quelques jours avant la Conférence des ministres de la Défense des pays du continent, qui s’est tenue à Santa Cruz (Bolivie), et où le président Evo Morales a prononcé une dénonciation énergique le 21 novembre.