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Thème : Energie Nucléaire

En France, on ne manque pas d’énergie

Mauris DWAABALA

Origine 2013 de l'électricité vendue en France par EDF : Nucléaire 79,3%. Renouvelables 14,4% (dont hydraulique 9,3 %, éolienne 3 %, solaire 0,66 %). Charbon 3,3%. Gaz 1,7 %. Fioul 1%. Autres 0,3 %

Données lues sur ma dernière facture EDF (document à conserver 5 ans) En poursuivant l'investigation, j'apprends : – qu'à l'horizon 2030 on pourrait envisager de couvrir 25 % de la demande par de l'éolien... à condition évidemment de couvrir « écologiquement » les territoires et les littoraux d'éoliennes entre lesquelles il faudrait slalomer et constamment changer de cap... et à condition que la demande générale reste stable. L'afflux des touristes attirés par le spectacle serait un plus, surtout si les magasins restent ouverts le dimanche. – que même en étant multiplié par 20, c'est-à-dire en couvrant de panneaux de larges étendues empruntées à la « nature » le rôle tenu par l’électricité solaire photovoltaïque dans les engagements pris par la France en matière de développement des énergies renouvelables resterait faible. En effet, un rapide calcul donne, toutes choses égales d'ailleurs : 0,66 % x 20 = 13,2 %. Comme d'autre part la production de l'énergie nucléaire est (…) Lire la suite »

Au Japon, le Dalaï Lama apporte un soutien inattendu au nucléaire

ADR
Le chef spirituel des bouddhistes tibétains est en déplacement au Japon pendant 12 jours. En passant par les régions dévastées par le tsunami de mars 2011 le lundi 21 avril, le Dalaï Lama en a également profité pour vanter les mérites de l’énergie nucléaire, tout en comprenant la méfiance d’une partie de la population, liée à la catastrophe de Fukushima. “Il y a encore beaucoup de pays souffrant d’un large écart entre les riches et les pauvres. Des millions de personnes vivent encore sous le seuil de pauvreté et c’est à elles qu’il faut penser”, a expliqué le Dalaï Lama qui estime que l’atome est une solution préférentielle pour répondre à la demande énergétique dans les pays en développement. Ensuite, il a estimé que l’ensemble des énergies renouvelables n’étaient pas encore arrivées à maturité pour permettre à l’ensemble de la population d’avoir accès à l’électricité à des prix abordables. “Ne regarder le sujet que sous une seule perspective avant de prendre sa décision ne (…) Lire la suite »

Préfectures du 93/77 : Pour la vérité sur la radioactivité et les pollutions du Fort de Vaujours

Sauvons la Dhuis
A quelques kilomètres de Paris, le long de la promenade de la Dhuis et sur les communes de Courtry, Coubron et Vaujours, trône le Fort de Vaujours. Cette ancienne fortification militaire a été utilisée de 1951 à 1997 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour y développer les détonateurs des bombes atomiques de l'armée Française. Pendant des années, le CEA a pratiqué sur le site des essais nucléaires dits sous-critiques (ou tirs “froids”). Ces tirs consistaient à l'explosion de bombes atomiques factices construites autour de sphères d'uranium 238. Ces tirs ont été réalisés à l'air libre aussi bien qu'en salles de tirs. Les débris et éclats d'uranium causés par les explosions à l'air libre étaient projetés bien au delà de l'emprise du fort. Lors des gros tirs, certains débris ont été retrouvés par le CEA à plus d'un kilomètre du fort. Lors des explosions en casemates de tir, les éclats d'uranium et autres déchets étaient évacués à grandes eaux dans des puits dit de (…) Lire la suite »
L’énergie nucléaire en Argentine

Les bêtises de Greenpeace ou de l’Impérialisme vert (Izquierdanacional.org)

Guillermo Hamlin

Lors de la Conférence Internationale Ministérielle sur l’ Énergie nucléaire au XXIe siècle, qui se réalisait au mois de juillet 2013, à Saint-Pétersbourg, en Russie, le Ministre DeVido [1] a annoncé que le Plan Nucléaire argentin continuera avec la construction de la Quatrième et Cinquième centrale nucléaire de production électrique, et il a estimé que ce type d’énergie arriverait à représenter entre 15 et 18 % du total de la consommation du pays pour l’année 2023. Il a aussi annoncé que le projet de Centrale Argentine d’Éléments Modulaires se poursuivra avec une première version de 25 MW.

L'Impérialisme contre-attaque Samedi le 6 juillet passé, dans le quotidien Clarín [2], on publie un article où nous apprenons la proposition de fermer les usines nucléaires d’ici 2020 et de les remplacer par de l’énergie éolienne ! Qui est-ce qui propose une pareille sottise ? Hé bien, c'est Juan Carlos Villalonga, président de l'Équipe de direction des Verts, ex-Directeur politique de Greenpeace. Nous pouvons nous souvenir qu’en l’an 2000 l'Argentine a remporté une licitation internationale pour la fourniture d'un réacteur à l’Australie à des fins médicales, industrielles et de recherche scientifique. Greenpeace, avec Villalonga en tête, s'est opposé au réacteur australien. Greenpeace a été secondé par Funam [3], dirigée par Raúl Montenegro, dont les précédents antinationaux ont été dénoncés par Roberto Ferrero en 1985. [4] Villalonga a déclaré : “ on peut éteindre les centrales nucléaires d'ici 2020 et les remplacer par des éoliennes’’. Des pays de différentes régions (…) Lire la suite »
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Le legs cancéreux du colonialisme français

M’hamed Rebah

Des prisonniers de guerre algériens avaient été utilisés comme cobayes durant les expériences nucléaires françaises au Sahara sous domination coloniale...
Et il est utile de rappeler que le gouvernement français avait procédé à six essais nucléaires au Sahara.

En 1985, le très beau film documentaire historique (en 35 mm) « Algérie, combien je vous aime ! », réalisé par le regretté Azzedine Meddour (décédé le 16 mai 2000), était diffusé par la Télévision algérienne et obtenait un grand succès dans notre pays avant d’atteindre la consécration internationale avec le 1er prix du Festival américain du film à New York, section « Perspective ». Le cinéaste, en 105 minutes, avait réussi à dresser un tableau du colonialisme dans notre pays à partir d’images d’archives, admirablement servi par le commentaire d’Abdelkader Alloula (qui sera assassiné le 10 mars 1994). Mais surtout, sur la base de témoignages directs, Azzedine Meddour avait révélé pour la première fois au grand public le lourd tribut payé par l’Algérie pour que la France fasse ses premiers pas dans l’aventure nucléaire. Des prisonniers de guerre algériens avaient été utilisés comme cobayes durant les expériences nucléaires françaises au Sahara sous domination coloniale. Plus (…) Lire la suite »

Fukushima = 4 catastrophes nucléaires majeures, il est temps de le reconnaître ! Je signe la pétition

sortirdunucleaire
Depuis le 11 mars 2011, ce n’est pas une seule catastrophe nucléaire majeure qui a lieu à Fukushima mais quatre ! En mars 2011, les cœurs de trois réacteurs sont entrés en fusion et plusieurs explosions ont endommagé les bâtiments réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi. La quatrième catastrophe vient d’être révélée, après plus de 2 ans de mensonges : en avril 2011, l’eau contaminée du réacteur n°2 s’est répandue dans l’océan causant la plus forte pollution radioactive en mer de l’Histoire. Et depuis... les réacteurs éventrés continuent de déverser d’énormes quantités de radioactivité dans l’environnement et l’océan. Catastrophe nucléaire de Fukushima CATASTROPHE n°1 : fusion du cœur du réacteur N°1 CATASTROPHE n°2 : fusion du cœur du réacteur N°3 CATASTROPHE n°3 : fusion du cœur du réacteur N°2 CATASTROPHE n°4 : plus gros rejet radioactif en mer de l’Histoire Pourtant, les autorités n’ont décrété qu’une seule catastrophe de niveau 7. Arrêtons le mensonge ! Il (…) Lire la suite »

Le Japon, d’Hiroshima à Fukushima

lanvert

Le Japon qui a connu deux fois l’explosion d’une bombe atomique sur son territoire, en garde une marque indélébile dans la conscience collective.

Pourtant le pays s'est tourné il y a quelques dizaines d'années vers l'énergie nucléaire pour assurer une grande partie de son approvisionnement en énergie électrique. Cette utilisation pacifique du nucléaire ne semblait pas poser de problèmes, dans ce pays très développé et possédant la maîtrise des hautes technologies. On peut alors imaginer le traumatisme considérable causé par l'accident de Fukushima. Sous la pression de la population, la totalité des centrales nucléaires a stoppé sa production. Actuellement seules deux centrales ont repris une production, alors que 50 unités étaient en service avant la tragédie de Fukushima. Les Japonais continuent à s'opposer très nombreux au retour du nucléaire civil, et des manifestations importantes ont eu lieu pour le deuxième anniversaire de Fukushima. En voici un compte-rendu repris du site de radio canada : Près de deux ans après la catastrophe de Fukushima au Japon, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de (…) Lire la suite »

L’EPReuve du feu

Yann FIEVET
Le feu, de tous temps, a fasciné les hommes. Le feu nucléaire qu'une partie de nos congénères prétend savoir maîtriser exacerbe incontestablement la fascination. Comment expliquerait-on autrement que par l'effet paralysant de la fascination l'entêtement des gouvernements français à poursuivre contre vents et marées la construction de l'EPR ou encore la faiblesse de l'opposition au nucléaire en France malgré l'horreur de Fukushima ? L'insouciance populaire et l'opiniâtreté gouvernementale ne sauraient être expliquées uniquement par la peur du manque futur d'énergie. Si les gouvernants agissaient vraiment selon un calcul purement rationnel comme on le prétend parfois la filière électronucléaire au coût désormais exorbitant - tant au plan environnemental, social que financier - serait aujourd'hui abandonnée. Il existe sans doute peu de dossiers où toutes les cartes sont à ce point faussées. Qui saura stopper à temps la machine infernale que cache une fierté nationale tellement mal (…) Lire la suite »

NUCLEAIRE : L’Autorité de Sûreté Nucléaire recommande à l’Etat d’améliorer la "réponse post-accidentelle" ! En clair : Comment confirmer que tout est nul !

LAMIREAU Thierry

Le 21 novembre 2012, L’Autorité de Sûreté Nucléaire a publié ses premiers documents de la "Doctrine Nationale pour la Gestion Post-Accidentelle".
"L’objectif est de permettre aux pouvoirs publics de construire une stratégie de prise en charge des conséquences sanitaires, sociales et économiques d’un accident nucléaire".

Le problème est que ces éléments ne visent qu'un "accident limité avec des rejets radioactifs sur moins de 24h" ! L'ASN compte sur les Plans Particuliers d'Intervention (PPI) et sur les Plans ORSEC-RAD pour améliorer la chose ! Elément pour le moins étrange, la doctrine n'aborde pas les catastrophes de TCHERNOBYL et de FUKUSHIMA !...même si elles sont rapidement mentionnées. On ne va pas s'embarrasser de problèmes supplémentaires ! On s'intéresse à "un accident d'ampleur modérée entraînant des rejets de courte durée avec un retour rapide dans un état sûr de l'installation". La catastrophe majeure, désormais prise en considération dans les documents internes de EDF, est donc écartée ! L'ASN indique que : "Les accidents de grande ampleur entraînant des rejets sur plusieurs jours feront l'objet d'une prochaine étape" annonce le Comité Directeur pour la Gestion de la Phase Post-Accidentelle (CODIRPA)... Puisque l'on vous dit qu'il n'y a pas d'urgence en FRANCE...Ben oui, (…) Lire la suite »

Non au nucléaire, Solidarité avec la Révolution des Hortensias au Japon

Solidarité Fukushima Paris
SAIKADO HANTAI ! Non au redémarrage du nucléaire au Japon - Arrêt immédiat partout ailleurs Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi après midi 13 octobre 2012 aux abords de l'ambassade du Japon à Paris (pendant les journées de mobilisation internationale des 13 et 14 octobre). Nous étions là pour montrer notre solidarité avec tous les antinucléaires du Japon qui depuis des mois s'opposent au redémarrage des réacteurs dans leur pays et demandent l'arrêt du nucléaire. Le mouvement au Japon est maintenant connu sous le nom de « Révolution des Hortensias » Pour voir l'ensemble des vidéos de cette journée et les différentes interventions, cliquez ici ! Au mépris des conséquences dramatiques et permanentes de la catastrophe de Fukushima toujours en cours, le gouvernement japonais persiste à promouvoir un mix énergétique incluant le nucléaire au moins jusqu'en 2030, et a donné son accord pour le redémarrage de deux réacteurs de la centrale de Ohi. Vivre avec (…) Lire la suite »