Qu’y a-t-il en commun entre un agriculteur de Corrèze, un sumo, un combattant palestinien, un pêcheur kéta de Côte d’Ivoire et un homme d’affaires russe ? Des intérêts communs ? Non. Un avenir commun ? Pas vraiment. L’appétit, le groupe sanguin, la rage de vivre ou de mourir, l’espoir, l’amour ? Encore moins.
Lundi soir, sur France 2, dans l’émission cornaquée par l’insupportable Yves Calvi, par ailleurs modérateur de « C dans l’air » (1), les dix candidat(-e)s à l’élection présidentielle ou leurs délégué(-e)s disposaient chacun(-e) d’environ douze minutes pour énoncer leur point de vue sur la dette, l’emploi, l’immigration et le nucléaire. Je me focaliserai sur la dernière thématique, très peu abordée dans les « débats » d’avant premier tour.
La défense nationale, le commerce des armes et la diplomatie n’ont jusqu’ici jamais été abordés durant la campagne électorale, sans doute parce que les mieux placés dans les sondages s’accordent peu ou prou sur ces thématiques. L’écologie se circonscrit à quelques phrases glissées au détour d’un "raisonnement". A croire que la plupart des nominé(-e)s trouvent, à l’instar du Président de la République, que "l’environnement, ça commence à bien faire !" (1)...