Les premiers morts arrivent dans l’après-midi, à cinq kilomètres de Porvenir sur la route de Tres Barracas, dans la province orientale de la Bolivie qui est en feu depuis plusieurs jours. Une manifestation de campesinos, une embuscade des groupes d’assaut du préfet autonomiste de Pando, les bastonnades et les coups de revolver partent, quatre homes sont tués. Il ne s’agit plus de blocs routiers et d’institutions publiques assaillies et détruites, de gazoducs sabotés. Ce n’est pas encore une guerre civile, ce qui est en train de mordre la Bolivie dans sa province orientale riche, autonomiste et anti-indigène ; mais ça commence à en avoir la forme. Et le président Evo Morales ne fait pas marche arrière : d’un côté il ordonne à l’armée de ne pas ouvrir le feu, de l’autre il ordonne l’expulsion de l’ambassadeur étasunien Philip Golberg.
Peu de nord-américains savent que derrière le septuagénaire souriant, millionnaire et descendant d’amiraux de la US Navy qui aspire à la présidence des États-Unis pour le Parti Républicain, se cache le chef du conseil de direction de l’IRI, un appareil infernal de propagande qui dépense chaque année des dizaines de millions de l’argent des contribuables dans des opérations antidémocratiques à travers le monde.
On a le sentiment troublant que les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, entre autres, vont adopter la même position qu’après le bombardement du Liban par Israël, à peu près à la même époque au cours de l’été 2006 : passer par les Nations Unies pour exercer des pressions sur la victime et l’amener à faire des concessions à l’agresseur.
Il s’est produit des affrontements militaires d’une trés grande gravité entre les armées du régime marionnette de Washington de Géorgie ( le Caucase du Nord ) et la république autonome d’Ossétie du Sud, appuyée par la Russie, y compris le bombardement hier de la capitale autonome de l’Ossétie, Tskhinvali. L’assaut de la Georgie qui a par ailleurs fait 15 morts parmis les soldats russes de maintien de la paix dans leur caserne a entraîné une réaction de la Russie et on peut parler de guerre, avec entrée des chars russes, de l’aviation et de nombreux volontaires venus de l’Ossetie du nord.
La Bolivie a bien changé. A La Paz, j’assiste à une grande réception donnée par l’ambassadeur de Cuba. Mojitos, buffet, danses, grosse ambiance. Où sommes-nous ? Dans la salle des fêtes de... l’armée bolivienne. Oui, celle qui a tué le Che.
[ LE GRAND SOIR : Carlos Sánchez Berzaàn, dont il est question ici, est l’ex-ministre de la Défense de Bolivie, et il est réclamé par la justice bolivienne en raison de sa participation aux massacres d’octobre 2003. Les Etats-Unis, évidemment, lui ont accordé l’asile. ]
Les « Dames en blanc » cubaines ont acquis une certaine renommée au sein de la presse occidentale, qui évoque régulièrement leurs activités. Elevées au rang de symbole de la lutte pour la liberté, ces dernières jouissent d’une aura médiatique qui ferait pâlir de jalousie n’importe quel groupe d’opposants à travers le monde, alors qu’elles suscitent plutôt l’indifférence et le rejet auprès de la population cubaine.
Sans la moindre pudeur, José "Pepe" Cárdenas et les fonctionnaires chargés d’agresser Cuba, ont révélé à Washington comment ils dilapideront les 45 millions de dollars assignés à la subversion contre l’àŽle par l’intermédiaire d’« institutions expérimentées », de préférence européennes et latino-américaines
Son nom et son accent sont du cinéma. Son style d’adolescente incorrigible, son regard moqueur et l’ironie de son sourire ne laissent personne indifférent. De père nord-américain et de mère vénézuélienne, Eva Golinger a tout pour surprendre.