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Thème : Déstablisation/Subversion

Les coulisses de la révolte tibétaine

Elizabeth MARTENS

Interview intégrale d’Elisabeth Martens interviewée par Bénito Perez pour "Le Courrier" de Genève du 27 mars 2008.

Pouvez-vous vous présenter brièvement ? Comment êtes-vous venu à vous intéresser au Tibet et à la Chine ? Je suis partie durant trois années en Chine, après des études de biologie en Belgique, pour me spécialiser en médecine traditionnelle chinoise. J'ai bien sûr profité de mon séjour là -bas pour voyager du nord au sud et d'est en ouest. Un de ces voyages m'a amené pour la première fois dans une région tibétaine (c'est-à -dire habitée, ea, par des tibétains) en 1990, à XiaHe au Gansu, au grand monastère du Bouddhisme tibétain de Labulang. J'ai été surprise par la facilité de contact avec les lamas qui se promenaient en rue et allaient faire leurs courses à l'épicerie du coin ; c'est loin de l'image de nos moines cloîtrés derrière leurs murs. Surprise aussi par la différence entre les bouddhas chinois, tout ronds comme des théières qui mijotent doucement sur le poêle, souriants, joviaux, et les bouddhas tibétains, beaucoup plus imposants. Et encore surprise de trouver dans les (…) Lire la suite »
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Plan Colombie : la véritable force de déstabilisation de l’Amérique du Sud

Carlos MARTINEZ
En passant en revue la façon dont la presse US couvre les récentes tensions entre la Colombie, l'Equateur et le Venezuela, on pourrait conclure que la Colombie est devenue victime de la colère de son proche et malveillant voisin, Hugo Chavez. Une fois encore, la machine à propagande médiatique s'est retournée contre le Venezuela, délaissant une analyse critique de la situation pour un scénario simpliste. Des gros titres tels que, « Chavez trouve une nouvelle cause » (Business Week March 4, 2008) perpétuent la fable revendiquée par le gouvernement US selon laquelle le Venezuela est la force déstabilisante de cette région tout en ignorant l'inquiétante action menée par le gouvernement Colombien. Bien que Chavez ait certainement facilité la polarisation de l'opinion internationale sur sa réaction, le manque de couverture des réponses d'autres présidents d'Amérique du Sud est déconcertant. L'exemple le plus flagrant de cet aveuglement concerne l'Equateur, le pays dont le territoire a (…) Lire la suite »

La Colombie d’Uribe déstabilise la Nouvelle Amérique Latine

James J. BRITTAIN
Quelques semaines après que l'Equateur et le Venezuela ont appelé le gouvernement Colombien à considérer la nécessité d'une paix et de négociations avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie-Armée du Peuple (FARC-AP), l'administration du Président à lvaro Uribe Vélez a lancé un vaste assaut aérien et terrestre contre le mouvement insurrectionnel - non dans les limites des frontières Colombiennes, mais sur le territoire souverain du sol Equatorien. Le 1er mars 2008, l'Etat Colombien, sous la direction d'Uribe, du Vice Président Francisco Santos Calderón, et de son cousin le ministre de la défense Juan Manuel Santos, a mené une action militaire illégale à l'intérieur de l'Equateur, qui aboutit à la mort de Raúl Reyes, Julian Conrado, et quinze autres combattants des FARC-AP. De tels actes démontrent clairement que le Gouvernement Colombien, soutenu par les Etats-unis, nie ouvertement les codes internationaux de bonne conduite, de droit et de justice sociale. L'action du (…) Lire la suite »

Venezuela : Fedecámaras encore et toujours

ALTAMIRANDA MUNOZ, Fredy
Fedecámaras est au Venezuela l'association principale de chefs d'entreprises, de commerçant, de producteurs et d'intermédiaires privés (NDT ; Chambres et associations de commerce et de production, l'équivalent de notre MEDEF). Selon les mots de son président actuel, José Manuel González, ses membres fournissent 80% des aliments, biens et services que consomme le pays. Le président Hugo Chávez les a accusés publiquement d'être la cause du manque apparent de certains aliments qui affecte sensiblement le moral des Vénézuéliens. Fedecámaras le nie et accuse le gouvernement Bolivarien de provoquer cette pénurie en imposant le contrôle des prix et du change des devises étrangères. Mais si Fedecámaras fournit 80% du Venezuela, comme l'a dit González, et si nous assumons que le Gouvernement couvre les 20% restant, qui a la plus grande capacité de provoquer la disparition massive des aliments dans les rayons des supermarchés ? Très certainement ceux qui produisent, vendent, échangent et (…) Lire la suite »

Colombie : le mensonge comme arme de destruction massive

Danielle BLEITRACH

J’avais perçu le coup fourré dans le cadre des négociations autour d’Ingrid Bétancourt. Il faut dire que quand on connaît un peu la région et ce dont est capable cette crapule d’Uribe et jusqu’où peuvent aller les médias dans la désinformation, quand j’avais vu EL PAIS attaquer Nicolas Sarkozy, je m’étais dit "qu’est-ce qu’ils ont à lui reprocher ?" et j’avais émis l’hypothèse que notre agité du bocal s’était, aux yeux des Etats-Unis et de leur chien Uribe, un peu trop engagé aux côtés de Chavez. Vous pouvez relire l’article, tout y est… (1)

El Païs, c'est comme le Monde chez nous : un radis un peu rosé à l'extérieur mais blanc de chez blanc à l'intérieur, tenu en laisse par les USA… Il appartient au groupe de communication PRISA qui rayonne en Amérique latine et singulièrement au Venezuela où ses titres sont dans une opposition virulente au président Chavez. Alors on donne dans l'humanisme de gôche, mais c'est pour mieux mettre en pièces les ennemis du parrain étasunien ou simplement ceux qui tirent sur la laisse. Or notre compulsif médiatique président, tout occupé à faire le beau, toujours à la recherche d'une caméra capable de le prendre sous le meilleur angle, jouait les zorros dans le sauvetage d'Ingrid Betancourt. Il s'était engagé dans des négociations qui effectivement devaient permettre la libération d'Ingrid Bétancourt. Sans doute sans demander aux Etats-Unis s'ils étaient d'accord. Ceux-ci avaient d'autres projets. Envisager une pacification de la région n'était pas dans leur plan de déstabilisation (…) Lire la suite »

Evo Morales dénonce un complot commandé par l’ambassadeur des Etats-Unis

La Paz, 25 février, (RHC)". Le Président bolivien, Evo Morales, a dénoncé ce dimanche un complot commandé par Philippe Goldberg, l'ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie contre les changements sociaux que prône son gouvernement. Evo Morales a confirmé sa dénonciation au cours d'une rencontre avec des représentants de la Confédération des Peuples Indiens et de la Centrale Ouvrière Régionale d'El Alto, défenseurs de la constitution attaquée par l'ambassade des Etats-Unis. " J'informerai, en toutes lettres, comment conspirent quelques agents à l'intérieur et à l'étranger conduits par l'ambassadeur des Etats-Unis qui s'opposent aux changements profonds que propose la nouvelle constitution pour atteindre l'égalité dans le pays " a-t-il relevé. Il a signalé que Philippe Goldberg s'immisce constamment et ouvertement dans les affaires intérieures de la Bolivie à travers d'actions politiques destinées à discréditer la Constitution adoptée en décembre dernier par l'Assemblée (…) Lire la suite »

Exxon Mobil contre le Venezuela

Luis BRITTO GARCIA
Assaut contre la souveraineté nationale L'entreprise Exxon Mobil a introduit une action devant le Centre International de Règlement des Contentieux Relatifs aux Investissements (CIADI) et a réussi à ce qu'une cour de justice de New York ordonne un embargo à l'encontre de biens de la société nationale pétrolière du Venezuela (PDVSA). Cette mesure s'interprète de plusieurs façons. Economiquement, c'est un maillon de plus à la chaîne d'agressions du capital transnational contre le Venezuela pour l'obliger à céder ses industries pétrolières. D'un point de vue politique, c'est une nouvelle tentative pour déstabiliser le gouvernement démocratique d'Hugo Chávez Frà­as ( NDT : voir aussi l'article de Salim Lamrani). Sur le plan stratégique, c'est un pas de plus vers un blocage économique que veulent imposer les Etats-Unis. Juridiquement, on a affaire, ni plus ni moins, à un essai pour arracher au Venezuela sa souveraineté juridique, c'est-à -dire le droit de définir les controverses en (…) Lire la suite »

Afin de justifier une action plus radicale, Washington et Bogota accusent Hugo Chávez d’être un narcotrafiquant.

Salim LAMRANI
Mardi 12 février 208. Washington et Bogota contre Hugo Chávez. L'hostilité de l'administration Bush à l'égard du gouvernement vénézuelien a marqué un nouveau pas le 19 janvier 2008 avec les déclarations du « tsar antidrogue » étasunien John P. Walters. En effet, lors d'une visite en Colombie, ce dernier a accusé le président Hugo Chávez « d'être en train de se convertir en un grand facilitateur du trafic de cocaïne vers l'Europe et d'autres endroits de l'hémisphère ». Cette nouvelle attaque contre le plus populaire des leaders latino-américains, loin d'être gratuite, fait partie de la stratégie de diabolisation de l'administration bolivarienne orchestrée par la Maison-Blanche afin de justifier une action plus radicale contre le Venezuela. Désormais, Washington et Bogota tentent de lier le Venezuela au trafic international de drogue afin de ternir l'image du président Chávez [1]. Attaques contre le Venezuela Quelques jours plus tard, le 24 janvier 2008, le ministre colombien (…) Lire la suite »

"L’affaire Exxon Mobil est une stratégie pour abattre Chavez"

James PETRAS

Environ 12,000 millions de dollars de PDVSA sont gelés sur la demande de EXXON. L’impérialisme a lancé une attaque contre les biens de tous les vénézueliens, en prétendant empêcher ce peuple de récupérer ses ressources basiques. C’est ainsi qu’il faut interpréter le fait que la société pétrolière Exxon Mobil Corp a obtenu des décisions judicaires gelant plus de 12.000 millions de dollars sur les biens de Pdvsa, dans le même temps où elle se prépare à contester la nationalisation d’un projet multimillionnaire. Voici un certain nombre d’interventions sur ce sujet à Telesur la chaîne d’etat de la télévision vénézuélienne, dont celle de James Petras et de divers experts commentant cet événement inquiétant. Par ailleurs nous tentons d’analyser cette étape de l’offensive des transnationales et des Etats-Unis dans le cadre de nos études sur l’actuelle crise systémique. D. Bleitrach

Les travailleurs du pétrole placent le drapeau vénézuélien dans un complexe pétrochimique de ce pays. Le dernier premier mai est entré en vigueur la nationalisation des réserves de la Ceinture de l'Orénoque. TeleSUR _ 08/02/08 - Exxon mobil est la pointe de l'iceberg (…) plus encore d'intérêts et d'autres pétroliers vont emboîter le pas » a expliqué James Petras, , en ajoutant que « ceci n'est pas un simple acte économique. Il participe de la stratégie des Etats-Unis pour affaiblir le gouvernement élu » Le sociologue étasunien James Petras a qualifié le prétendu bloquage des actifs de la société nationale pétrolière du Venezuela (PDVSA) annoncé par la transnationale pétrolière Exxon Mobil comme « une tentative pour abattre le gouvernement » du président venezuélien Hugo Chavez et « transférer les politiques pétrolières nationales sous le contrôle des majors ». Dans un interview exclusif pour TeleSUR, Petras a déclaré que l'action en justice initiée par Exxon Mobil sera suivie (…) Lire la suite »

L’obsession cubaine de Reporters sans frontières

Salim LAMRANI
Salim Lamrani 28 janvier 2008. Reporters sans frontières (RSF) n'en finit plus d'être obsédée par Cuba. Alors que, selon ses propres chiffres, 86 journalistes et 20 collaborateurs des médias ont été assassinés à travers le monde en 2007, que 67 professionnels de la presse ont été enlevés et qu'aucun Cubain ne se trouve sur ces listes, l'organisation parisienne cible de nouveau la plus grande île des Caraïbes [32]. Le secrétaire général de l'entité qui prétend défendre « la liberté de la presse », Robert Ménard, a profité des élections législatives cubaines pour rappeler « le sort dramatique des journalistes emprisonnés [33] ». Lors d'une conférence de presse tenue à Madrid le 16 janvier 2008, RSF a réitéré « sa demande de libération des vingt-quatre journalistes cubains emprisonnés […] au prétexte absurde d'être des "mercenaires à la solde des Etats-Unis' ». L'organisation fait référence aux personnes condamnées par la justice cubaine à des peines allant de six à (…) Lire la suite »