RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Chine

Future banque mondiale des « pauvres » : La Chine inquiète les BRICS

Denis THOMAS
Les pays émergents, en tout cas les plus riches d'entre eux, se veulent « décomplexés ». Afin de posséder les outils économiques allant de pair avec le nouveau poids qu'ils représentent désormais dans le concert mondial, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) entendent s'exonérer du FMI et de la Banque mondiale pour financer leurs infrastructures. Surtout la Chine … Devant les désirs hégémoniques visibles de Pékin, les autres partenaires sont d'une prudence de lynx. Du coup, la création de la structure concurrente aux grands financiers mondiaux actuels risque de se hâter lentement. En effet, les intentions des BRICS relèvent pour l'heure plus du chiffon rouge à l'attention de Christine Lagarde (NDLR : la directrice générale du FMI) que de la bombe définitivement programmée et réglée. Ils avancent donc à pas comptés pour créer leur banque de développement : la « New Development Bank », NDB. Mais il ne s'agit encore seulement que d'un principe arrêté par ceux (…) Lire la suite »

Sommet : Les Brics opèrent un jeu de bascule

L'Humanité.fr

Réunies en Afrique du Sud jusqu’à ce mercredi soir, les puissances émergentes tentent d’élaborer des politiques communes "¨et se penchent sur le développement du continent africain.

Bousculer les règles du jeu mondial. Depuis l'invention de l'acronyme en 2001, et encore plus depuis la crise financière, les Brics - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud - ont concentré les espoirs de construction d'un monde multipolaire. Alors que s'ouvrait hier le cinquième sommet des émergents à Durban (Afrique du Sud), l'alliance économique est-elle pour autant parvenue à acquérir une dimension politique et à s'affranchir des recettes libérales, ou constitue-t-elle un système dans le système ? Il est juste de rappeler, comme le fait l'édition 2013 du rapport des Nations unies sur le développement, que l'élévation du niveau de production dans ces pays, qui représentent le quart du PIB mondial, a permis de « sortir des centaines de millions de personnes de la pauvreté et d'en propulser des centaines de millions dans la classe moyenne ». La croissance a favorisé un net recul de l'extrême pauvreté qui, en vingt ans, est tombée de 43% à 22% de la population mondiale, (…) Lire la suite »

La crainte irrationnelle et raciste envers la Chine fabriquée par l’Occident (CounterPunch)

Andre VLTCHEK

L’Irak, l’Afghanistan, la Palestine et la Libye sont en ruines, écrasés par les lourdes bottes de l’impérialisme occidental. Mais on nous dit, nous avons peur de la Chine.

Toutes les nations de l'Indochine ont été bombardées jusqu'à les renvoyer à l'âge de pierre, parce que les demi-dieux occidentaux n'étaient pas disposés à tolérer, et pensaient qu'ils ne devaient pas tolérer, ce que quelques-non-gens en Asie désiraient réellement ardemment. Viêt-Nam, Cambodge, Laos - des millions de tonnes de bombes lancées depuis les fameux B-52 , bombardements en piqué, et depuis des chasseur-bombardiers. Les bombes pleuvaient dans les champs assassinant des enfants, des femmes, et des buffles d'eau, des millions sont morts. Il n'y a pas eu d'excuses, la faute n'a pas été acceptée et il n'y a pas eu de compensation de la part des nations coupables. L'Indonésie, leader du monde Non-aligné, avec un immense Parti Communiste constitutionnel, a été détruite par le coup d' Etat de 1965, par l'alliance de gouvernements occidentaux, de militaires fascistes indonésiens et les élites du pays, ainsi que par des fanatiques religieux de la plus grande organisation (…) Lire la suite »
25 
La Chine va détrôner l’Europe en tant que second partenaire commercial de l’Amérique latine, après les Etats-Unis.

Quand Washington observe Pékin en Amérique latine

Christophe VENTURA

« Zou chuqu » est une expression officielle utilisée par le gouvernement chinois. Elle décrit l’invitation faite aux entreprises du pays - notamment celles portées vers les marchés internationaux auxquelles il est directement associé - pour qu’elles se déploient et investissent activement en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine.
Ce slogan pourrait se traduire par « aller au dehors » ou « sortir au loin ».

Il revêt des dimensions géoéconomiques, géopolitiques et géoculturelles intégralement analysées et mises en perspective dans une récente livraison de la publication universitaire britannique The China Quarterly Special Issues [1]. Dans ce numéro consacré aux liens qu'entretiennent la Chine et l'Amérique latine au 21ème siècle, les auteurs (universitaires latino-américains, européens, états-uniens, australiens et chinois) exposent notamment dans quel cadre politique s'inscrivent les relations sino-latino-américaines du point de vue des autorités de la seconde puissance mondiale. Pour ces dernières, la Chine et les pays d'Amérique latine partagent le même statut dans le système-monde. Ils « ont un niveau de développement similaire et sont confrontés à la tâche commune de devoir achever ce développement » [2]. Selon les auteurs, cette vision doit être comprise comme le fondement des relations que la Chine souhaite développer avec ses partenaires latino-américains. Tout comme (…) Lire la suite »
Selon l’OIT, les salaires chinois ont triplé en 10 ans

L’économie chinoise a une responsabilité envers elle-même mais aussi envers le monde

Capitaine Martin

Quel que soit le côté duquel on observe les salaires dans les pays émergents, on ne peut que constater leur augmentation. En dépit la crise, mais avec des variations très disparates d’un pays à l’autre. Toujours est-il qu’ils augmentent.

Et ce phénomène crée un dilemme au patronat occidental : soit désinvestir, parce que produire dans ces pays augmente désormais le coût de production, soit continuer dans la voie de la délocalisation, car l'augmentation des salaires crée des besoins nouveaux et permet une hausse de la consommation. L'exemple le plus frappant est encore une fois celui de la Chine, où les salaires ont triplé ces dix dernières années selon l'OIT (organisation internationale du travail). China Daily affirme d'ailleurs que les salaires continueront d'y augmenter l'an prochain à hauteur de 9 %. Or, l'évolution réelle a toujours été bien supérieure à ce qui avait été annoncé les années précédentes par la voie officielle. Les salaires chinois pourraient donc encore croître en 2013 bien au-delà des prévisions. Au niveau mondial, les salaires moyens mensuels ajustés pour tenir compte de l'inflation - ce qu'on appelle les salaires moyens réels - ont augmenté globalement de 1,2 % en 2011. En raison de sa (…) Lire la suite »
29 
Washington est comme le poivrot dans un bar qui cherche la bagarre.

L’empire se fissure… L’arrogance criminelle de Washington n’a plus de limites…

Paul Craig ROBERTS

Washington l’obstinée

Avec sa puissance en déclin, Washington n’a pas pu conserver la Russie en dehors de l’OMC. Le congrès a montré son impuissance en ferrant la normalisation du commerce avec la Russie avec ce qui est appelé "la règle de Magnitsky" .http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-20634768

Sergeï Magnitsky était un avocat russe qui représentait une firme d'investissement britannique accusée de fraude fiscale en Russie. Apparemment, la firme britannique a donné des informations aux médias supputant une malversation du gouvernement et une corruption active au sein des entreprises d'état russes. Magnitsky représentait la dite firme britannique accusée ; il plaida qu'elle n'avait pas commis de fraude fiscale, mais qu'elle fut en fait la victime d'une fraude. A son tour, Magnitsky fut arrêté. Il tomba malade en prison et ne fut pas traité de manière adéquate. Est-il décédé d'une maladie mal traitée, nous ne pouvons pas le savoir. Mais le congrès américain, agissant sur la supposition infondée que Magnitsky fut torturé et assassiné, a épinglé la loi sur la normalisation du commerce avec une provision qui requiert le gouvernement américain de diffuser une liste d'officiels du gouvernement russe qu'on croit ou imagine être impliqués dans la violation des droits de (…) Lire la suite »

Passation de témoin en Chine - une alternance en pente douce

Chems Eddine CHITOUR
« Peu importe que le chat soit noir ou gris, pourvu qu'il attrape la souris » Den XiaoPing Hasard du calendrier, dans la même semaine les deux géants du XXIe siècle ont procédé à des élections pour élire de nouveaux dirigeants. Si aux Etats-Unis on a fait que tout le monde était en apnée du fait d'une couverture médiatique démesurée, en Chine c'est la discrétion. Le mode d'élection n'a rien à envier au système américain, ce sont les membres du Parti communiste, l'équivalent des grands électeurs, qui choisissent le président « Le Parti communiste chinois écrit Pierre Haski, fonctionne par générations : Mao Zedong, qui l'a amené au pouvoir en 1949 et l'a dirigé jusqu'à sa mort en 1976, incarnait la « première génération » de dirigeants communistes. Xi Jinping, qui sera intronisé au Congrès, représente la « cinquième génération ». Deng Xiaoping, devenu l'homme fort de l'après-Mao et l'incarnation de la « deuxième génération », obtint que la fonction de numéro un du Parti et de (…) Lire la suite »
Malgré leurs yeux en meurtrières horizontales de châteaux-forts ou de lamelles de persiennes subrepticement écartées….

Les Chinois sont des hommes comme les autres

Maxime VIVAS

Zheng Ruolin (Ruolin est le prénom) publie chez Denoël un livre délicieux et malicieux : « Les Chinois sont des hommes comme les autres ».

L’auteur vit en France depuis une vingtaine d’années. Son père, récemment décédé, était un intellectuel Chinois célèbre dans son pays et un traducteur d’auteurs français (dont Balzac). Il avait subi la rigueur de la terrible époque de la Révolution culturelle à l’époque de Mao.

Voici ce que dit le quatrième de couverture du livre de ZhengRuolin : « La Chine se développe à une vitesse vertigineuse. Elle intéresse, suscite l'admiration ou fait peur, mais toujours intrigue. Que signifie l'incroyable transformation de l'ex-empire du Milieu pour ses 1 300 millions d'habitants ? A Pékin ou à Shanghai comme dans les campagnes, quelles sont leurs joies, leurs frustrations ou leurs espérances ? Pour une fois ce n'est pas un Occidental qui nous dit ce que pensent, redoutent, désirent, consomment... en bref comment vivent, travaillent et se distraient les Chinois. Sans langue de bois et non sans humour, loin des clichés, Zheng Ruolin aborde tous les aspects de la vie quotidienne et des préoccupations des Chinois. Ainsi saura-t-on ce que racontent et se racontent les 500 millions d'internautes du pays, à quoi rêve la nouvelle « classe moyenne », comment se comportent les amoureux de Canton ou d'ailleurs, ce que signifie la possession d'un logement ou d'une (…) Lire la suite »
17 

Réflexion d’un communiste québécois à la veille de la tenue du congrès du PC chinois

Guy Roy

« Je ne perds pas confiance dans ce que représente le communisme comme source d’inspiration pour la résolution de conflits qui a amené jusqu’à aujourd’hui des bouleversements dans les structures de pouvoir à l’intérieure même des nations de ce monde. Le Printemps arabe n’en étant que la dernière illustration. »

A la veille de l'ouverture d'un nouveau congrès du Parti communiste chinois, un événement qui ne manquera pas d'être largement commenté dans la presse internationale à cause de l'influence grandissante de la Chine dans le monde, je voudrais soumettre ici une explication qui se veut d'inspiration communiste de ce qui peut se passer en Chine, de même que dans d'autres pays comme à Cuba ou au Venezuela. Tout un chacun a son point de vue sur la Chine ou sur Cuba. Comme on dit à Radio-Canada pour les questions délicates, c'est « un sujet controversé ». De multiples observateurs, peu préoccupés de ce que les Chinois ou de ce que les Cubains disent d'eux-mêmes, soumettent au débat public leur vision particulière de ces deux pays. Précisons tout de suite qu'il est pratiquement impossible de comprendre la situation de la Chine et de Cuba en les isolant de celle du monde moderne et de leur évolution au cours du XXe et du XXIe siècle. Pour avoir moi-même été inspiré par la Chine de Mao (…) Lire la suite »

A propos de trois cailloux

D.R.
En fait, ils sont cinq… ou huit. Ce sont des îles inhabitées. Ce sont les îles Diaoyu. De beaux esprits ricanent qu'on puisse se battre pour des bouts de terre où il n'y a personne. Et les mêmes s'insurgent des sentiments nationalistes que le peuple chinois met à affirmer sa souveraineté sur ces îles. « Mais que c'est réactionnaire tout ça », nous disent-ils. Aucun pays au monde n'accepte que des parties de son territoire soient ambitionnées par d'autres, mais les populations peuvent être plus ou moins mobilisées. En Chine, le souvenir est encore vif des « guerres de l'opium », où des traités inégaux, imposés par l'Occident au 19ème siècle, ont conduit au dépeçage du pays. Quant au Japon, le souvenir est non moins vif, puisqu'il envahit la Chine au début des années 30, et imposa au peuple chinois une longue et douloureuse guerre de libération nationale. Aussi le sujet est-il fort sensible en Chine, et la population tout à fait déterminée, derrière son gouvernement, à maintenir (…) Lire la suite »