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Thème : Chine

La situation sociale en Chine : Perspectives et défis

Marc VANDEPITTE
1. L’industrialisation n’a rien d’une partie de plaisir « Le présent en Chine change constamment et accélère sans cesse. Un Européen devrait vivre quatre cents ans pour pouvoir vivre un changement aussi radical. » Yu Hua, romancier [1] Entre la réalité et ce qu’on perçoit, il existe souvent un large fossé. C’est certainement le cas pour la Chine. Le moins qu’on puisse dire de ce pays, c’est qu’il a un sérieux problème d’image en Occident. Quand les médias traditionnels parlent de la situation sociale en Chine, ils sont habituellement tout, sauf élogieux. Les sujets favoris sont les catastrophes, depuis les accidents de chemin de fer jusqu’aux immeubles qui s’effondrent, ou encore toutes sortes de scandales comme les intoxications alimentaires et les accidents miniers, les conditions de travail effarantes, les énormes problèmes environnementaux, l’agitation sociale, les avortements obligatoires, un bébé qui se retrouve dans la conduite d’évacuation d’un WC, etc., etc. (…) Lire la suite »

La Chine, puissance capitaliste . Pourra-t-elle se survivre ?

Robert GIL
La Chine a pu devenir « l’atelier du monde » en faisant jouer ses « avantages comparatifs » sur le marché mondial : une immense main d’œuvre aux salaires de misère… et l’efficace dictature du parti dit « communiste » chinois ; mais après plus de vingt ans de privatisations par et pour la bureaucratie dominante, cette dernière s’est tellement enrichie que la colère s’accumule non seulement chez les travailleurs, mais aussi dans la bourgeoisie privée et les classes moyennes supérieures. La Chine a connu ces dernières années des grèves répétées dans les entreprises industrielles, tandis que les campagnes sont parcourues d’explosions contre l’accaparement des terres. L’insécurité est présente partout : dans l’industrie, le bâtiment, le secteur minier. Ainsi, en 2012, plus de 1 300 personnes ont trouvé la mort dans des mines à la suite d’effondrements, d’explosions, ou d’inondations. Les scandales alimentaires se succèdent et la pollution est devenue un problème majeur de santé (…) Lire la suite »
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À Pékin, le métro se paie en échange de bouteilles en plastique

Capitaine Martin. Résistance
Un État digne de ce nom est un État qui résout (ou tente de résoudre) les problèmes systémiques en imposant des politiques visant à obtenir des résultats. Un exemple qui nous vient de Chine - pays me direz-vous qui a encore beaucoup de progrès à faire en matière de protection des travailleurs et de l’environnement – illustre « plastiquement » ce concept. Le métro de Pékin permet aux passagers de voyager gratuitement en échange de bouteilles de plastiques usagées. Les voyageurs peuvent de cette façon contribuer à la préservation de l’environnement tout en économisant de l’argent. Ainsi, chaque usager pourra recharger sa carte de transport en insérant des bouteilles dans des machines futuristes. Se déplacer librement sur les huit lignes et cent-cinq stations de la capitale chinoise « coûtera » ainsi une vingtaine de bouteilles plastiques. Seule la ligne 10 est actuellement concernée par l’installation de ces machines à recycler. Le service est encore en phase d’essai. Mais les (…) Lire la suite »

Des marchands de Chine en Afrique.

Komla KPOGLI
Il y a toujours des africains, attachés à des intérêts dont seuls eux savent ce qu’ils leur rapportent, qui drainent des masses noires derrière eux avec cette fumeuse idée que l’arrivée et l’enracinement progressif de la Chine en Afrique constituent le remède aux maux que l’Occident a infligés aux africains des siècles durant. Une telle idée est des plus farfelues qu’il ait été donné d'entendre. Quand bien même la désespérance puisse conduire à raisonner de travers, à délirer, il faut dire que là, on a atteint des sommets du larbinisme et de l'enfance. Il ne s'agit pas ici de haïr, encore moins de participer à un quelconque concert de diabolisation de la Chine. Il s'agit simplement de voir le monde tel qu'il est, dans sa réalité et de tirer des enseignements pour nous. Il s'agit de lire le comportement des Etats, et la Chine en est un, pour définir notre propre comportement en tant que continent sous domination qui veut briser ses chaînes et libérer puis réorienter l’énergie (…) Lire la suite »
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Les plus gros mensonges sur la coopération entre la Chine et l’Afrique

Jean-Paul POUGALA

En ce mois de Juillet 2013, dans les principales villes de Grande Bretagne, il y a une curieuse campagne menée à travers les affiches, des posters géants dans les aéroports, les stations de Metro, les carrefours des grandes villes britanniques. C’est une campagne payée par l’un des principaux organes d’information, le magazine britannique The Economist. Le titre de la publicité c’est : BOOMING CHINESE INVESTMENT IN AFRICA IS BAD FOR AFRICANS (Le boom des investissements chinois en Afrique est très mauvais pour les africains). L’affiche nous explique pourquoi les investissements chinois en Afrique sont si terrifiants pour les Africains en 3 raisons : 1- Les Chinois soutiennent des gouvernements dictatoriaux en Afrique, 2- Les usines chinoises d’habillement en Afrique du Sud payent moins que le salaire minimum autorisé et 3- Les éléphants sont en train de disparaitre en Afrique de l’est à cause des Chinois. Et à la fin, le public britannique est interrogé sur le parti qu’ils vont prendre. Ce que le très célèbre magazine britannique a oublié sur ses affiches, c’est un 4- La Chine est responsable des pluies diluviennes et des moustiques en Afrique tropicale. Et même un 5- La Chine est responsable du manque d’eau dans le désert du Sahara et du Kalahari.

Cette publicité est la preuve même que dans la tête de certains Européens, les Africains sont encore des bébés à qui il faut encore enseigner à marcher. Comment ne pas leur donner raison s’il existe un seul Africain qui participe à ce lynchage d’un nouveau genre contre la Chine en Afrique sans se poser la question de savoir pourquoi c’est notre prédateur traditionnel qui souffre tant de la présence de la Chine en Afrique ? Beaucoup d’Africains résidant en Occident sont à tel point aplatis sur les idées et opinions de leurs maîtres blancs qu’ils ne construisent leur opinion de la Chine que sur des connaissances forgées à travers la propagande des medias-mensonge de l'occident. Le plus simple pour eux serait pourtant qu’ils fassent un petit voyage et un séjour d’au moins 6 mois en Chine. Cela leur permettrait, non pas pour connaître la Chine, mais pour comprendre ce qu'est réellement l'occident : du bluff, du simple bluff qu'on entretient au quotidien par des fables dans lesquelles (…) Lire la suite »
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Syrie : le nerf de la guerre

Médiarama et Vedomosti

Face à une nouvelle tentative américaine de faire chuter un régime ami, Moscou et Pékin n’ont aucune envie de se limiter comme jadis à des protestations à l’Onu. Ils ont mis en oeuvre un programme coordonné à long terme –visiblement- visant à octroyer à la Syrie une aide économique, politique, militaire et technique.

Fin juin, le vice-premier ministre syrien Qadri Jamil expliquait au Financial Times le mécanisme de survie de l'économie et de l'Etat syriens dans le contexte de guerre. Ces informations permettent de tirer quelques constats sur la nature du conflit syrien. Qadri Jamil a notamment indiqué que la Russie, la Chine et l'Iran mettaient en oeuvre un programme d'aide à l'économie syrienne et fournissaient au pays tout le nécessaire pour poursuivre la guerre : des produits pétroliers, des aliments et des fonds financiers. Les échanges avec ces pays s'effectuent avec leurs devises nationales, ce qui permet d'éviter d'éventuelles sanctions de la part des Etats-Unis. « L'appui des Russes, des Chinois et des Iraniens est toujours une bonne chose », affirme Qadri Jamil. Ces livraisons sont assurées par les navires russes, ce qui explique la nécessité d'une présence continue de la marine russe près des côtes syriennes, aussi bien que le sens réel des déclarations des chefs militaires (…) Lire la suite »

Cartes chinoises en Afrique (Rebelión)

Higinio POLO

La récente célébration dans la ville sud-africaine de Durban, du cinquième sommet d’un groupe de pays appelé groupe BRICS a ouvert une nouvelle étape où ses membres ont clairement annoncé leur intention d’œuvrer en faveur d’un nouvel ordre international. La réunion visait à discuter du développement et de l’industrialisation, dans le même temps se tenait le rendez-vous avec les pays de l’Union africaine. La conférence s’est tenue sous le thème de "la coopération avec l’Afrique". Étaient présents le pdt Jacob Zuma, Dilma Rousseff du Brésil, Vladimir Poutine, le nouveau président chinois Xi Jinping et Manmohan Singh pour l’Inde.

Beaucoup de choses ont changé depuis le premier sommet (qui s'est tenu dans la ville russe d'Ekaterinbourg en 2009) dans ces pays qui, s'ils ont de grandes différences, partagent essentiellement le rejet du système financier international actuel, la domination américaine dans les institutions qui ont émergé dans l'après-guerre, et les relations économiques qui les obligeaient à utiliser le dollar américain comme monnaie de paiement et de réserve internationale et, enfin, soutiennent le rôle des Nations Unies en tant que garant de la paix et l'arbitre de différends, face à la politique de la force de Washington et certains pays européens comme la Grande-Bretagne et la France. En somme, les cinq pays de Durban postulent un système multilatéral qui brise l'inertie du passé et un meilleur équilibre entre les puissances anciennes et nouvelles. Son importance croissante lui a valu une demande d' adhésion de l'Égypte, mais les BRICS ne souhaitent pas créer une nouvelle organisation (…) Lire la suite »

Ce n’est pas la Chine qu’il faut craindre, mais l’Occident. (The 4th Media)

Andre VLTCHEK

André Vltchek, natif de Léningrad (Saint-Pétersbourg) est un romancier, cinéaste, journaliste, photographe, conférencier international et analyste politique états-unien.
Il est interviewé sur la Chine, l’Amérique latine et l’impérialisme par Adam Chimienti, enseignant et doctorant à New York. (Note du GS).

Adam Chimienti : la croissance de la Chine, après 1978, est sans doute la plus grande réussite économique de l'histoire, sortir des centaines de millions de la pauvreté et leur donner accès à certaines infrastructures plus modernes et les technologies de pointe, le tout réalisé d'une manière largement pacifique, chose que ses partisans sont prompts à souligner. Cependant, beaucoup sont restés dans la pauvreté, tandis que la pollution et les inégalités sont devenus des problèmes majeurs. Comme l'Etat est étroitement impliqué dans cette remarquable transformation, qu'espérez-vous voir de la part du gouvernement chinois au niveau national au cours de la prochaine décennie ? Andre Vltchek : Comme vous l'avez souligné, ce n'est pas seulement la croissance économique qui compte. Sortir des centaines de millions de la pauvreté est ce qui fait de la Chine un pays socialiste qui a réussi. Et c'est vrai pour la croissance économique qui n'est comparable qu'à celle de l'Union soviétique (…) Lire la suite »

Non, la Chine ne pille pas l’Afrique !

Résistance
Une base de données a récemment révélé les détails de l’aide financière de la Chine à l’Afrique, contredisant l’hypothèse selon laquelle l’Empire céleste tirerait profit sans donner de contreparties à ses partenaires de l’extraction des ressources et des projets liés aux travaux d’infrastructures. La base de données en question a été rendue publique par le Center for global Development and AidData de Washington. Elle recense pas moins de 1.673 projets financiers chinois dans une cinquantaine de pays africains pour la période allant de 2000 à 2011, le tout pour un montant avoisinant les 75 milliards de dollars. Le centre a également produit différents documents comportant même une carte interactive apportant toutes les informations sur les différents projets chinois en Afrique. « La Chine affirme que ses activités relèvent du secret d’État, et ce projet est une tentative de lever un peu le voile sur ce qui se passe réellement », a déclaré le créateur de la base de données, (…) Lire la suite »
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Chine-Afrique : Le lièvre américain et la tortue chinoise, une fable à l’échelle planétaire 1/4

René NABA
Paris-Le nouveau président chinois Xi Jinping chinois a réservé à l'Afrique son premier déplacement officiel, dans une démarche symbolique qui illustre la vivacité de la rivalité sino occidentale sur le continent noir et la prépondérance que la Chine y a prise au détriment de ses deux anciens maitres, le Royaume Uni et la France, qu'elle a supplantée en deux décennies. Autre message codé, à valeur hautement significative, le dirigeant chinois s'est rendu le 26 Mars en Afrique du Sud pour une visite d'Etat au pays vainqueur de l'apartheid, avant le sommet des pays émergents des BRICS tenu le lendemain à Durban. Pretoria a constitué la première étape d'une tournée en Afrique comprenant notamment le Congo-Brazzaville, fief français de l'Afrique centrale ou il s'est rendu les 29 et 30 mars pour des entretiens avec son homologue Denis Sassou Nguesso. Les paramètres de départ : La « théorie de anneaux maritimes » des Etats-Unis et la « stratégie du collier de perles » de la Chine (…) Lire la suite »