RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Cartes chinoises en Afrique (Rebelión)

La récente célébration dans la ville sud-africaine de Durban, du cinquième sommet d’un groupe de pays appelé groupe BRICS a ouvert une nouvelle étape où ses membres ont clairement annoncé leur intention d’œuvrer en faveur d’un nouvel ordre international. La réunion visait à discuter du développement et de l’industrialisation, dans le même temps se tenait le rendez-vous avec les pays de l’Union africaine. La conférence s’est tenue sous le thème de "la coopération avec l’Afrique". Étaient présents le pdt Jacob Zuma, Dilma Rousseff du Brésil, Vladimir Poutine, le nouveau président chinois Xi Jinping et Manmohan Singh pour l’Inde.

Beaucoup de choses ont changé depuis le premier sommet (qui s’est tenu dans la ville russe d’Ekaterinbourg en 2009) dans ces pays qui, s’ils ont de grandes différences, partagent essentiellement le rejet du système financier international actuel, la domination américaine dans les institutions qui ont émergé dans l’après-guerre, et les relations économiques qui les obligeaient à utiliser le dollar américain comme monnaie de paiement et de réserve internationale et, enfin, soutiennent le rôle des Nations Unies en tant que garant de la paix et l’arbitre de différends, face à la politique de la force de Washington et certains pays européens comme la Grande-Bretagne et la France. En somme, les cinq pays de Durban postulent un système multilatéral qui brise l’inertie du passé et un meilleur équilibre entre les puissances anciennes et nouvelles. Son importance croissante lui a valu une demande d’ adhésion de l’Égypte, mais les BRICS ne souhaitent pas créer une nouvelle organisation classique, une nouvelle structure internationale ajoutée à celles déjà existantes, mais générer des accords de développement entre entre les cinq pays à partir de leurs différences.

Il ne manque pourtant pas de voix pour qualifier les BRICS de "complices du néolibéralisme » censés, bien sur, renforcer la puissance américaine et la construction des infrastructures qu’ils réalisent en Afrique est considérée comme la condition sine qua non pour une nouvelle « exploitation néocoloniale » des ressources minières et des hydrocarbures, dans une espèce de nouvelle Conférence de Berlin (en référence à celle qui s’est tenue dans la capitale de la Prusse en 1885). Curieusement, la plupart de ces critiques de gauche coïncident avec celles publiées par les grands médias internationaux et amplifiées par les discours de Washington à Bruxelles, sans que cette gauche prenne en compte le fait que la plupart des BRICS ne parient pas, aujourd’hui, pour un modèle économique alternatif au capitalisme, à l’exception de la Chine, qui maintient sa propre voie vers le socialisme. C’est ce qui explique la politique des entreprises de ces pays qui cherchent à renforcer leurs économies nationales, et agissent de façon générale sur des critères de rentabilité. Poutine tient le rôle de nouveau porte-parole de la bourgeoisie russe, Jacob Zuma défend la nouvelle identité de l’African National Congress, un conglomérat complexe de forces où l’on trouve aussi bien la nouvelle bourgeoisie noire enrichie que Cyril Ramaphosa, vice-président de L’ANC, représentant la gauche de la lutte contre la ségrégation raciale. Le Parti du Congrès indien défend également la vision néolibérale, partagée entre l’ancienne relation avec Moscou, l’attraction exercée par le développement rapide de la Chine malgré sa méfiance historique envers Pékin et le chant des sirènes de Washington, enfin, le Brésil de Lula et Dilma Rousseff (cette dernière avec un passé dans la guérilla) engagé dans le développement national et qui voient leur pays comme puissance régionale avec des intérêts mondiaux, une caractéristique qui l’éloigne et l’oppose aux États-Unis. La Chine continue à défendre son statut de pays socialiste.

A Durban, la Chine et le Brésil ont signé un accord pour l’utilisation de leurs propres monnaies dans leurs échanges commerciaux, un accord qui peut stimuler des relations économiques similaires avec d’autres pays, au détriment du dollar américain. La Chine est devenue le plus grand partenaire commercial du Brésil. Ce sommet africain a décidé de la création d’une banque de développement qui aura un capital initial de 50.000 millions de dollars, bien que sa mise en œuvre a été laissée à une date ultérieure après des d’études plus approfondies, et que l’idée de créer un fonds anti-crise doté de 100.000 millions de dollars a été reportée, ce qui montre le large éventail de relations complexes entre les BRICS. La Banque de développement (une idée du gouvernement indien) impulsée par le Forum de Durban vise à devenir une alternative à la Banque mondiale et au FMI, a déclaré le ministre brésilien des Finances, Guido Mantega, et visent à développer les infrastructures. Il a également été abordé la création d’une d’agence de notation pour échapper au monopole américain dans ce domaine : bien que la Chine a la Dagong Global Credit Rating, ce sont les trois agences américaines (Standard & Poors, Moody et Fitch Rating) qui contrôlent plus quatre-vingt dix pour cent de l’activité, avec des répercussion économiques et financières énormes.

Les possibilités du groupe BRICS ont été mises en évidence par Poutine : quarante pour cent de la population mondiale, près de trente pour cent de la production mondiale, une croissance significative, tandis que les pays de l’ancien G-7 restent englués dans la crise. Il augmente également les initiatives de collaboration scientifiques, technologiques et de recherche et de développement pour le cosmos, des projets médicaux (l’Inde, par exemple, produit des médicaments bon marché et de bonne qualité), et le groupe a décidé de promouvoir la croissance en Afrique, le transfert de technologie, et les crédits pour le développement. De même, l’expansion du commerce entre les pays membres, en utilisant leurs monnaies et pas le dollar, contribuera de manière décisive à l’affaiblissement du dollar, sans oublier de mentionner, par exemple, que la Chine peut apporter une contribution décisive à la construction urgente de l’infrastructure indienne, l’une des principales faiblesses de l’Inde.

Ces intérêts communs ne doivent pas occulter le groupe BRICS se compose de pays très différents et qui ont des faiblesses évidentes pour ne pas dire des contradictions flagrantes. L’Afrique du Sud, par exemple, a voté en 2011 aux côtés des États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU pour autoriser les bombardements de l’OTAN sur la Libye. Néanmoins, l’articulation des BRICS et l’offre conjointe d’une nouvelle architecture politique et économique mondiale sont d’excellentes nouvelles, et même la Russie, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud ne discutent pas la plupart des aspects de la mondialisation imposés par l’Occident, et maintiennent des rapports de dépendance économiques avec les principaux pays capitalistes, tout en maintenant une certaine autonomie financière dans un système mondial contrôlé par Washington, Londres et Bruxelles. Ce n’est pas le cas pour la Chine, dont le système financier et bancaire est entièrement public, et a été en mesure de construire une structure industrielle qui est pratiquement aux mains de l’État chinois. Le système né à Bretton Woods reçoit clairement le message que son temps est écoulé : tant la Banque mondiale que le Fonds monétaire international, le rôle du dollar, et l’hégémonie même des États-Unis et de l’ Europe, sont ouvertement remis en question.

L’ordre du jour de la réunion des BRICS en Afrique s’imposait de lui-même parce que les problèmes africains ne tolèrent pas d’attendre et que l’intérêt de ces puissances émergentes pour le continent noir ouvre de nouvelles possibilités, mais aussi de nombreux risques. Le Cycle de Doha ne progresse pas dans la solution des problèmes agricoles, et, cinquante ans après l’indépendance, les richesses du continent n’ont pas réussi à modifier substantiellement la pauvreté en Afrique, malgré des améliorations partielles et un recul de la faim. Néanmoins, au cours des dernières années, le taux de croissance africain a atteint cinq pour cent, même si le point de départ modeste, limite le développement.

Il est évident que la Chine, principale puissance de cette réunion à Durban, a un rôle important à jouer dans l’avenir de l’Afrique. Le premier voyage à l’étranger de Xi Jinping a été révélateur : Russie, Afrique (Tanzanie, le Congo-Brazzaville et Afrique du Sud). En outre, le partenariat stratégique entre Moscou et Pékin s’est renforcé. Andrey Denisov, adjoint russe des Affaires étrangères, a souligné que toutes les forces politiques russes s’accordent à renforcer les relations avec la Chine, laissant loin les prophéties apocalyptiques occidentales intéressées sur une "invasion jaune » en Sibérie. Xi Jinping, qui commence son mandat, a été critiqué dans les médias internationaux et les ministères des affaires étrangères occidentaux pour avoir exprimé son regret de la disparition de l’Union soviétique, et pour ses citations fréquentes de Mao.

Les relations africaines avec Pékin ont commencé dans les années de Bandung, et aujourd’hui la Chine est devenue le plus grand partenaire commercial de l’Afrique : en 2011, la valeur des échanges a atteint près de 170.000 millions de dollars, avec une croissance spectaculaire : il a été multiplié par 20 dans la première décennie du siècle. Globalement, l’Afrique du Sud comptabilise près d’un tiers des échanges commerciaux avec Pékin. La Chine est désormais présente dans pratiquement tous les pays africains, même si la taille des projets et des investissements dépend de nombreux facteurs, et elle offre des prêts à faible taux d’intérêts pour le développement économique. Plus de deux mille entreprises chinoises travaillent dans l’infrastructure, la construction, l’exploitation minière, l’énergie. La Chine est, depuis 2009, le principal partenaire du continent africain, et ce n’est pas par hasard que l’incorporation de l’Afrique du Sud (l’économie africaine plus dynamique) aux BRICS a été proposée par Pékin. L’Inde et le Brésil ont également une présence significative et en croissance sur le continent noir : le Brésil, par exemple, exploite l’un des plus grands gisements de charbon dans le monde (à Tete, au Mozambique) par la multinationale carioca Vale, l’une des sociétés les plus grandes d’exploitation minière, et les communautés indiennes résidant en Afrique sont une incitation croissante pour les entreprises indiennes. Les échanges économiques entre la Chine et l’Afrique sont plus élevés chaque année : en 2012, le commerce entre les deux a déjà atteint 200,000 millions de dollars, et le programme de prêts chinois aux pays africains, prévoit jusqu’en 2015, plus de 20.000 millions d’euros.

L’Afrique est la scène de la concurrence impitoyable entre les grandes puissances, ce qui explique les guerres et les conflits, bien que des intérêts locaux, le rôle des dirigeants, des chefs de guerre et des dictateurs, jouent également un rôle majeur. Ainsi, la division du Soudan en deux pays ne peut être expliquée sans les intérêts pétroliers américains et la situation au Nigeria et en Angola, grands producteurs de pétrole, n’est pas étrangère à l’action des multinationales occidentales. Dans ce contexte, la politique suivie par les puissances des BRICS, et, en particulier, par la Chine, c’est le pragmatisme et la non-ingérence dans les affaires intérieures, dans un équilibre complexe, même si cela nécessite le maintien des relations avec des présidents comme Yoweri Museveni (auteur des rébellions contre Idi Amin, avec Nyerere, et contre Milton Obote), réélu dans des élections frauduleuses, ou le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, leader de l’indépendance impliqué aujourd’hui dans les cas flagrants de corruption, sans oublier l’Afrique du Sud libre de Mandela, Mbeki et Zuma qui n’en a pas terminé avec la corruption, les massacres (comme celui de trente-quatre mineurs à la mine de platine Marikana, en Août 2012) et de la torture.

Xi Jinping a rencontré Museveni, président de l’Ouganda, ainsi que Armando Guebuza (leader du FRELIMO et président du Mozambique), et Hailemariam Desalegn, Premier ministre éthiopien et président en exercice de l’Union africaine. Renforcer la coopération chinoise avec l’Éthiopie, le Mozambique et l’Ouganda faisait partie des objectifs de la visite du président chinois. Le Premier ministre éthiopien a souligné que son pays attend l’aide de la Chine pour stimuler son développement et la coopération de la Chine au Mozambique a de grands projets dans les infrastructures, l’agriculture et l’énergie. Le président chinois a annoncé que son pays va former des techniciens et trente mille professionnels africains, et que l’éducation doit être accompagnée par des transferts de technologie. Pendant la visite de Xi Jinping en Tanzanie ont signé des accords pour la construction de ports, d’hôpitaux et de centres culturels, et le président tanzanien Jakaya Kikwete a déclaré : « Nul doute que la Chine continuera à travailler avec les peuples africains », tout en décrivant ceux qui critiquent l’action chinoise en Afrique comme condamnés à être ancrée dans les années de la guerre froide.

La Tanzanie joue un rôle très important dans la stratégie de la Chine en Afrique. En Septembre 2011, le gouvernement tanzanien à Pékin a proposé la construction d’un pipeline de cinq cent quarante kilomètres entre les villes de Mtwara et Dar es-Salaam, le long de la côte de l’océan Indien, un projet qui implique un investissement de plus de 1200 millions de dollars payés par un prêt bancaire chinois. L’accord de développement signé avec la Tanzanie prévoit des investissements de 10,000 millions de dollars. Les ministères des affaires étrangères occidentaux insinuaient aux médias que l’intérêt de Pékin réside dans le futur militaire du port tanzanien. En fait, la construction du port de Bagamoyo, en face de l’île de Zanzibar, est une initiative civile qui vise le développement commercial. Partout sur le continent, la Chine construit des routes, des centaines de kilomètres de chemins de fer, des ports, des écoles et des hôpitaux. La Chine exploite des gisement miniers, contribue au développement agricole et forme des dizaines de milliers de nouveaux techniciens de pays africains, la Chine envoie de nombreuses missions médicales dans un schéma de coopération met l’accent sur la recherche de l’intérêt mutuel, comme le soulignent les fonctionnaires du gouvernement chinois.

Après le sommet BRICS, Xi a rencontré Denis Sassou Nguesso, le président congolais qui espère bien développer son infrastructure ferroviaire et les routes avec l’aide chinoise : Beijing est également devenu le plus grand partenaire commercial du Congo-Brazzaville. Sassou Nguesso (un président marxiste à l’origine, chef du Parti congolais du travail) a rejeté les accusations occidentales sur le prétendu « colonialisme » chinois, affirmant que les Africains connaissent parfaitement le colonialisme de par leur expérience historique. Le président chinois a déclaré que son pays poursuivra son partenariat avec l’Afrique, la promotion de la paix et du développement, pour un plus grand protagonisme du continent dans les institutions internationales, au lieu de la marginalisation à laquelle les Africains de l’Ouest ont étés soumis par l’occident. À cette fin, la Chine dispose de réserves supérieures à 3’3 milliards de dollars : plus que l’ensemble de l’Europe, et le nouveau président chinois a montré ne pas être partisan d’un monde gouverné par un G-2, Washington et Pékin , comme cela plairait à la Maison Blanche.

Helen Clark, qui était président du gouvernement de Nouvelle-Zélande, et, aujourd’hui, est l’administrateur du PNUD, Programme des Nations Unies pour le développement, soutient que le sommet des BRICS est une opportunité pour l’Afrique et des changements rapides dans les équilibres planétaires. Pendant ce temps, Donald Kaberuka, un économiste rwandais, président de la Banque africaine de développement, voit dans la collaboration des BRICS une grande opportunité de croissance pour l’Afrique, bien que Lamido Sanusi, gouverneur de la banque centrale du Nigeria et homme lié aux intérêts occidentaux, critique ainsi (dans un article récent publié dans le numéro de Mars 2013 du Financial Times) l’attitude de la Chine : "La Chine prend nos matières premières et nous vend des produits manufacturés. Ce fut aussi l’essence du colonialisme ". Néanmoins, il reconnaît que la Chine crée d’importantes infrastructures en Afrique, et n’est pas partisan de l’arrêt des relations africaines avec Pékin. Tout en critiquant le supposé « colonialisme » chinois, Sanusi a délibérément ignoré les différences d’attitude entre le colonialisme occidental et l’action de Beijing en Afrique : la Chine n’a pas un seul soldat sur le continent, n’a pas intégré un territoire comme une colonie, et achète également des matières premières et de produits africains, contrairement au pillage historique de l’Ouest, et elle est devenue la principale source de crédits au monde accordés aux pays en développement, sans revendications économiques et politiques telles que celles imposées par la Banque mondiale, le FMI ou aux États-Unis. En revanche, nous ne devons pas oublier que l’Occident a envahi l’Afrique, a repris des pays entiers, les colonies ont été soumises à la puissance de leur métropole, et ont volé des matières premières du continent durant des décennies en imposant des formes de comportement régies par la corruption, sans parler de l’intervention militaire qui se poursuivent et que les États-Unis ont forcé au cours des dernières années plus d’une douzaine de pays africains (Égypte, Maroc, Algérie, Kenya, Gambie, Somalie et Afrique du Sud) pour travailler avec votre programme d’enlèvements et de prisons secrètes et de meurtres au nom de la politique « antiterroriste ». Les différences entre Washington et Pékin sont évidentes.

Le consensus de Washington est mort, bien que son cadavre fumant empeste toujours les institutions internationales avec son fanatisme du marché et l’accent mis sur la déréglementation et l’attaque sur les droits civils et les acquis sociaux des travailleurs. Face à cela, le nouveau consensus de Pékin se révèle attrayant pour beaucoup de pays en développement, et en particulier pour l’Afrique, avec ses idées de planification centralisée et le développement rapide, mais il est inévitablement hypothéqué par le passé colonial du continent qui veut malgré tout parier sur de nouvelles relations internationales ; un autre système financier, un autre modèle de conduite qui renonce à la menace et à l’usage de la force, des interventions militaires. La vieille et douloureuse réflexion de Julius Nyerere (« Nous n’avons pas besoin de l’aide de l’Occident. Il suffit de soulever la botte qui écrase notre corps ») illustre encore comment l’Afrique est à la recherche de son avenir, sans aucune confiance dans les anciennes puissances coloniales et Washington, et en s’aidant des nouvelles cartes chinoises.

Higinio Polo
El Viejo Topo

traduction via alfare

»» http://rebelion.org/noticia.php?id=170263
URL de cet article 21213
   
LES CHEMINS DE LA VICTOIRE
Fidel CASTRO
« En ce qui me concerne, à cette étape de ma vie, je suis en mesure d’offrir un témoignage qui, si cela a une certaine valeur pour les générations nouvelles, est le fruit d’un travail acharné. » "• Fidel Castro Dans ce premier tome de son autobiographie, Fidel Castro révèle de façon inédite les coulisses de la révolution cubaine. Il fait part de sa défiance pour l’impérialisme des États-Unis qui asservissait les Cubains par l’entremise de Batista, et interdisait à l’île tout (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’information est devenue un produit comme un autre. Un journaliste dispose d’à peine plus de pouvoir sur l’information qu’une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son employeur.

Serge Halimi

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.