Parfois, je réponds inconsciemment par dépit (non orienté vers une personne ou quiconque de particulier), je m’excuse de mon ton. Par contre je ne suis pas contre un quelconque communautarisme. Le communautarisme naît souvent de la nécessité d’une certaine solidarité. En tant qu’expression d’une solidarité, ces formes ne posent pas de problème en soi, car même un état quel qu’il soit est une forme de communautarisme. Si problème il y a, il est dans les rapports qu’entretient le communautarisme en son sein et en dehors, c’est-à-dire dans les rapports intercommunautaristes. Je parle bien de formes, parce qu’un Juif, un musulman ou un chrétien... d’aujourd’hui n’a de lien avec son passé que par référence à un passé bien révolu celui-ci. On s’attache à un verbe comme à un fil qu’on laisse trainer derrière nous de peur de se perdre dans la jungle humaine dont on se méfait complètement à tort parce qu’on a du mal à se dire que lui, c’est moi, alors dans les faits on l’est puisque nous dépendons les uns des autres.