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Tunisie : Vous avez dit « Indépendants » ?

Citoyenne, ma soeur

Citoyen, mon frère

Dites-moi comment

Nous protéger de ce sacré Adjectif

Fourre-tout d’ « Indépendant »

Refuge des « Parasiteurs » de notre Société Civile

Qui ont envahi nos campagnes et nos villes

Et pollué notre Monde Associatif

Qui, avec ses Prédateurs-Prétendants

Ses faux Indépendants

Avec ses anesthésiés,

Serviles

Au Régime de Zinochet

Usurpateurs de notre Révolution

Sans, même, n’avoir participé à aucune de ses Manifestations

Essayent de casser l’enthousiasme et l’Unité que nous avons

Acquis depuis l’aube de notre Populaire Soulèvement ?

Citoyenne, ma soeur

Citoyen, mon frère

Pourriez-vous me dire

Si vous avez vu écrire

Un quelconque sérieux Document

Avec à l’appui analyse et argument

Sur ces prétendus « Indépendants »

Sortis brusquement

De je ne sais quel Néant

Document pouvant éclairer ma Votation

N’en voyez-vous une lueur

Même mince et légère

Sur Facebook ou ailleurs ?

Frère Citoyen

De tout cela, nous ne voyons rien

Nous ne voyons que défiler des alliances étranges

Des éloges, des louanges

Et des complices encensements

Nous ne voyons que défiler des vidéos

Des photos et des mots

Et le plus souvent :

Par ci, Tête de Liste

Par là , Constitution

Par ci, Absentéiste

Ou équivalent

Référendum, par là 

Et nous ne savons quoi, par ci !

Mais rien de ce que Tous

A notre rescousse

Nous attendons

Pour clarifier leurs positions

Alors,

Citoyenne, ma soeur

Citoyen, mon frère

Qu’attendons-nous

Pour « dégager » ces étranges Indépendants

Qui risquent de brouiller nos élections !

Salah HORCHANI

A Tunis, Jour J-3 des Elections

URL de cet article 14895
   
1914-1918 La Grande Guerre des Classes
Jacques R. PAUWELS
Dans l’Europe de 1914, le droit de vote universel n’existait pas. Partout, la noblesse et les grands industriels se partageaient le pouvoir. Mais cette élite, restreinte, craignait les masses populaires et le spectre d’une révolution. L’Europe devait sortir « purifiée » de la guerre, et « grandie » par l’extension territoriale. Et si la Première Guerre mondiale était avant tout la suite meurtrière de la lutte entre ceux d’en haut et ceux d’en bas initiée dès 1789 ? C’est la thèse (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime.

Karl Marx, Le Capital, chapitre 22

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