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Tunisie : une femme libre peut valoir mille hommes asservis !

Extrait de la Galerie des Portraits de ces Messieurs Dames qui nous gouvernent !

Rubrique : Slim Ben Hmidène

Dans l’Article, objet du Lien suivant :

http://www.businessnews.com.tn/details_article.php?t=520&a=31521&temp=1&lang

Article qui confirme, encore une fois, qu’une femme libre peut valoir mille hommes asservis, la Militante Oum Zied dresse le Portrait de Slim Ben Hmidène, Ministre des Domaines de l’Etat du Gouvernement de la Troïka, Gouvernement dominé par le Parti Islamiste Ennahdha ; et ce, en réponse à des attaques qu’elle a subies de la part de ce dernier.

Après l’avoir qualifié de "ministre de la honte !" , elle est allée crescendo avec "menteur, imposteur, trompeur, ingrat, qui dégrade l’image du poste de ministre par ses conspirations et ses coups bas envers ceux qui lui ont préparé le terrain pour qu’il accède à son poste ! ", avant de lui lancer : "Le marionnettiste qui manipule ton guignol se trouve à Montplaisir" (nda : allusion à Rached Ghannouchi, Guide Suprême d’Ennahdha dont le siège se trouve dans le quartier Montplaisir à Tunis).

P.S. :

1.Naziha Réjiba, plus connue sous le pseudonyme de Oum Zied (أم زياد), est une journaliste tunisienne, une des figures emblématiques des Défenseurs de la Liberté de la Presse et des Droits de l’Homme sous la Dictature de Ben Ali, Dictature dont elle fut l’une des cibles d’intimidations et d’harcèlements continus, avec, entre autres : domicile et téléphone sous surveillance policière permanente, menaces anonymes ! réitérées contre elle et sa famille, campagnes obscènes de dénigrement avec des photos trafiquées mettant en scène son époux,…En 2009, le Comité pour la Protection des Journalistes lui a décerné le Prix International de la Liberté de la Presse.

2. La Vidéo ci-dessous renferme la déclaration suivante du Ministre Slim Ben Hmidène, Ministre de l’Etat "libre, indépendant et souverain " qu’est la Tunisie [qualificatifs qui se trouvaient dans l’Article Premier de notre Constitution de 1959 et qui se trouveront, certainement, dans la Constitution de la Deuxième République Tunisienne, en cours d’ébauche], déclaration faite, le 6 juin 2012, à un journaliste de la Chaine publique Wattania 1 (l’équivalent de France 2, en France) :

"J’ai estimé et j’estime toujours que, pour ce qui concerne tous les Médias qui me contactent (nda : sous-entendu, y compris tous les médias tunisiens), je dois donner la priorité absolue à Al Jazeera" (sic).

En conclusion, rappelons que, d’après plusieurs observateurs et analystes politiques, le Qatar, où est basée la chaîne satellitaire Al Jazeera, serait l’un des principaux bailleurs de fonds d’Ennahdha : peut-être que ceci explique cela !

http://www.youtube.com/watch?v=2H6pMdN56Ok&feature=share

Salah HORCHANI

URL de cet article 16918
   
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« Le droit du licenciement doit être assoupli », « les 35 heures n’ont pas profité aux salariés », « les charges sociales sont trop lourdes », « les fonctionnaires sont des privilégiés », « à terme, on ne pourra plus financer les retraites », etc. Telles sont quelques-unes des idées reçues qui dominent le débat public sur le travail en France. En dix réponses critiques, chiffres à l’appui, Gérard Filoche bat ici en brèche ces préjugés distillés par la vulgate néolibérale pour tenter de (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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