RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
29 
Faibles ventes de cet hebdo pipi-caca-prout qui fut de gauche

Laure Daussy (de Charlie Hebdo) le « dingo » (du Grand Soir) et Mélenchon

Naguère, sans jamais bondir sur des désaccords de fond, Le Grand Soir laissait Charlie Hebdo vivre sa vie. Par exemple, Charlie Hebdo a soutenu toutes les guerres de l’OTAN depuis le dépeçage de la Yougoslavie. Après la mort de Wolinski, Charlie-Hebdo n’a jamais raté une occasion de publier des informations mensongères sur les pays d’Amérique latine que les Etats-Unis détestent (Cuba, le Venezuela, la Bolivie…). Le Grand Soir n’en fit pas un casus belli.

Cependant, en août 2012, avec un titre d’appel en « une », Charlie Hebdo publiait un réquisitoire contre deux administrateurs du Grand Soir, Viktor Dedaj et Maxime Vivas, qualifiés de nazis (rouges-bruns). Maxime Vivas a souvent raconté ici et ailleurs l’hallucinant dialogue téléphonique qu’il a eu avec Eric Simon, l’auteur de l’article diffamatoire, qui lui confia « Les anti-impérialistes me font gerber » » et « je pense le plus grand mal de Castro ».

Alerté, Charb s’était démarqué publiquement (un peu mollement) des diffamations d’Eric Simon. Vivas racontait partout en riant les menaces puériles d’Eric Simon : « On mène une enquête sur Le Grand Soir. Sur toi, on n’a rien trouvé [il voulait dire « contre toi »], mais on cherche avec des journalistes de Charlie Hebdo, avec des journalistes d’autres journaux, y compris des journalistes étrangers ».
Plus lents que l’IGPN, ces Rouletabille de pacotille cherchent toujours.

Et voilà qu’un lecteur vigilant du Grand Soir nous signale que, s’immisçant dans la meute lancée contre Vivas à cause de son livre « Ouïghours, pour en finir avec les Fake news », Charlie Hebdo est remonté à l’assaut contre Le Grand Soir en avril 2021. La meute, c’est : Arrêt sur Images, Libération, France inter, RFI, le Canard enchaîné, le Monde, l’Obs, TMC-TFI…

Charlie Hebdo a trouvé son Eric Simon en jupon

Elle s’appelle Laure Daussy. Hormis son profil, elle n’a rien d’un aigle puisqu’elle accumule un grand nombre d’emplois éphémères dans des médias qui n’ont pas cru bon de garder cette touche-à-tout superficielle et haineuse dont les idées politiques suintent sous ses écrits, mal gré qu’elle en ait.

Analysons son article. Le titre d’abord : Mélenchon et le complotiste

A plusieurs reprises, elle va essayer d’impliquer Jean-Luc Mélenchon. Son nom sera cité quatre fois alors que le sujet de l’article est mon livre dont il n’a jamais parlé. Sa faute est d’avoir cliqué sur un pouce bleu en bas d’une lettre que j’ai adressée à la médiatrice de France Inter le 27 mars 2021 et où il n’était nullement question de la Chine et des Ouïghours.

C’est d’ailleurs ce qu’elle est obligée d’écrire après avoir contacté l’entourage de Mélenchon. Elle est donc allée chercher auprès des proches de Mélenchon ce qu’elle aurait pu voir : un pouce bleu d’approbation d’une lettre d’un auditeur se plaignant d’être traité en termes méprisants. Gageons que ce n’est pas cela qu’elle cherchait. Mais elle réussit malgré tout, en parfaite virtuose de la mauvaise foi et de la sous-estimation de l’intelligence des lecteurs à conclure que Mélenchon (à cause de Vivas) combat mal… l’islamophobie (1).

Sa conclusion, apothéose d’un pamphlet bas du plafond, est un superbe sophisme en deux phrases. A citer dans les écoles de journalisme. Laure Daussy fait penser à quelqu’un ainsi décrit par San Antonio : « Il était d’une intelligence moyenne avec, de temps à autre, de fulgurants éclairs de connerie pure ».

Et des éclairs, elle en a : quand elle qualifie Vivas de « dingo » (fou, cinglé), quand elle le dit « complotiste » (qu’es aquó ?), quand elle affirme que son livre (QU’ELLE N’A PAS LU !) défend le « régime chinois » (le livre porte sur le Xinjiang, pas sur la Chine et il émet à plusieurs reprises des réserves sur la politique chinoise) et enfin, ô jobastre, quand elle va se renseigner chez Mélenchon, en omettant de faire de même auprès de sa cible (le « dingo »), ce qui lui aurait évité de pondre un papier qu’elle aura du mal à garder dans son CV.

Par bonheur, Charlie Hebdo voit ses ventes en kiosque descendre : 25 000 exemplaires + 30 000 lecteurs captifs (abonnements). Et c’est bien, c’est sain, c’est juste pour ce journal qui ne cesse de trahir son lectorat. Lisons son patron et principal actionnaire, Riss : « Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Église, à l’État. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs… ».

Aujourd’hui, le Dieu visé est surtout Allah, l’église une mosquée, l’armée de l’OTAN a carte blanche, et l’Etat clame : « Je suis Charlie ! ».

Pas étonnant si les sites comme Le Grand Soir et ses administrateurs sont dans son viseur permanent.

Vladimir MARCIAC

Si vous avez le temps, lisez ce long réquisitoire jubilatoire de Viktor Dedaj, webmaster du Grand Soir. Il compte 54 000 lecteurs (et ça continue)

URL de cet article 37379
  

Même Auteur
ESPAGNE : un livre en plein dans le mille
Vladimir MARCIAC
Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour lui le (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"A quoi bon avoir des droits si on nous les retire au moment où on en a le plus besoin ?"

Kyle Kulinski

Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.