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Faibles ventes de cet hebdo pipi-caca-prout qui fut de gauche

Laure Daussy (de Charlie Hebdo) le « dingo » (du Grand Soir) et Mélenchon

Naguère, sans jamais bondir sur des désaccords de fond, Le Grand Soir laissait Charlie Hebdo vivre sa vie. Par exemple, Charlie Hebdo a soutenu toutes les guerres de l’OTAN depuis le dépeçage de la Yougoslavie. Après la mort de Wolinski, Charlie-Hebdo n’a jamais raté une occasion de publier des informations mensongères sur les pays d’Amérique latine que les Etats-Unis détestent (Cuba, le Venezuela, la Bolivie…). Le Grand Soir n’en fit pas un casus belli.

Cependant, en août 2012, avec un titre d’appel en « une », Charlie Hebdo publiait un réquisitoire contre deux administrateurs du Grand Soir, Viktor Dedaj et Maxime Vivas, qualifiés de nazis (rouges-bruns). Maxime Vivas a souvent raconté ici et ailleurs l’hallucinant dialogue téléphonique qu’il a eu avec Eric Simon, l’auteur de l’article diffamatoire, qui lui confia « Les anti-impérialistes me font gerber » » et « je pense le plus grand mal de Castro ».

Alerté, Charb s’était démarqué publiquement (un peu mollement) des diffamations d’Eric Simon. Vivas racontait partout en riant les menaces puériles d’Eric Simon : « On mène une enquête sur Le Grand Soir. Sur toi, on n’a rien trouvé [il voulait dire « contre toi »], mais on cherche avec des journalistes de Charlie Hebdo, avec des journalistes d’autres journaux, y compris des journalistes étrangers ».
Plus lents que l’IGPN, ces Rouletabille de pacotille cherchent toujours.

Et voilà qu’un lecteur vigilant du Grand Soir nous signale que, s’immisçant dans la meute lancée contre Vivas à cause de son livre « Ouïghours, pour en finir avec les Fake news », Charlie Hebdo est remonté à l’assaut contre Le Grand Soir en avril 2021. La meute, c’est : Arrêt sur Images, Libération, France inter, RFI, le Canard enchaîné, le Monde, l’Obs, TMC-TFI…

Charlie Hebdo a trouvé son Eric Simon en jupon

Elle s’appelle Laure Daussy. Hormis son profil, elle n’a rien d’un

aigle puisqu’elle accumule un grand nombre d’emplois éphémères dans des médias qui n’ont pas cru bon de garder cette touche-à-tout superficielle et haineuse dont les idées politiques suintent sous ses écrits, mal gré qu’elle en ait.

Analysons son article. Le titre d’abord : Mélenchon et le complotiste

A plusieurs reprises, elle va essayer d’impliquer Jean-Luc Mélenchon. Son nom sera cité quatre fois alors que le sujet de l’article est mon livre dont il n’a jamais parlé. Sa faute est d’avoir cliqué sur un pouce bleu en bas d’une lettre que j’ai adressée à la médiatrice de France Inter le 27 mars 2021 et où il n’était nullement question de la Chine et des Ouïghours.

C’est d’ailleurs ce qu’elle est obligée d’écrire après avoir contacté l’entourage de Mélenchon. Elle est donc allée chercher auprès des proches de Mélenchon ce qu’elle aurait pu voir : un pouce bleu d’approbation d’une lettre d’un auditeur se plaignant d’être traité en termes méprisants. Gageons que ce n’est pas cela qu’elle cherchait. Mais elle réussit malgré tout, en parfaite virtuose de la mauvaise foi et de la sous-estimation de l’intelligence des lecteurs à conclure que Mélenchon (à cause de Vivas) combat mal… l’islamophobie (1).

Sa conclusion, apothéose d’un pamphlet bas du plafond, est un superbe sophisme en deux phrases. A citer dans les écoles de journalisme. Laure Daussy fait penser à quelqu’un ainsi décrit par San Antonio : « Il était d’une intelligence moyenne avec, de temps à autre, de fulgurants éclairs de connerie pure ».

Et des éclairs, elle en a : quand elle qualifie Vivas de « dingo » (fou, cinglé), quand elle le dit « complotiste » (qu’es aquó ?), quand elle affirme que son livre (QU’ELLE N’A PAS LU !) défend le « régime chinois » (le livre porte sur le Xinjiang, pas sur la Chine et il émet à plusieurs reprises des réserves sur la politique chinoise) et enfin, ô jobastre, quand elle va se renseigner chez Mélenchon, en omettant de faire de même auprès de sa cible (le « dingo »), ce qui lui aurait évité de pondre un papier qu’elle aura du mal à garder dans son CV.

Par bonheur, Charlie Hebdo voit ses ventes en kiosque descendre : 25 000 exemplaires + 30 000 lecteurs captifs (abonnements). Et c’est bien, c’est sain, c’est juste pour ce journal qui ne cesse de trahir son lectorat. Lisons son patron et principal actionnaire, Riss : « Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Église, à l’État. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs… ».

Aujourd’hui, le Dieu visé est surtout Allah, l’église une mosquée, l’armée de l’OTAN a carte blanche, et l’Etat clame : « Je suis Charlie ! ».

Pas étonnant si les sites comme Le Grand Soir et ses administrateurs sont dans son viseur permanent.

Vladimir MARCIAC

Si vous avez le temps, lisez ce long réquisitoire jubilatoire de Viktor Dedaj, webmaster du Grand Soir. Il compte 54 000 lecteurs (et ça continue)

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Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour (…)
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"Aucune femme en burka (ou en hijab ou en burkini) ne m’a jamais fait le moindre mal. Mais j’ai été viré (sans explications) par un homme en costume. Un homme en costume m’a vendu abusivement des investissements et une assurance retraite, me faisant perdre des milliers d’euros. Un homme en costume nous a précipités dans une guerre désastreuse et illégale. Des hommes en costume dirigent les banques et ont fait sombrer l’économie mondiale. D’autres hommes en costume en ont profité pour augmenter la misère de millions de personnes par des politiques d’austérité.
Si on commence à dire aux gens comment ils doivent s’habiller, alors peut être qu’on devrait commencer par interdire les costumes."

Henry Stewart

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