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Thème : Jean-Luc Mélenchon

Guénolé, Mélenchon et le Tibet : où va la gauche française ?

André LACROIX

Dans son émission quotidienne de la RTBF « Au bout du jour », le journaliste Eddy Caekelberghs a donné la parole le lundi 13 juin 2022 à Thomas Guénolé qu’il avait déjà interviewé le 23 mai à propos de son livre "Le Souverainisme" (Que sais-je ?, PUF, 2022). Cette fois, il s’agissait de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise, parti auquel Guénolé avait adhéré avant d’en être exclu à l’issue d’une procédure probablement contestable (*).

Pendant les dix premières minutes de l’entretien, Thomas Guénolé se livre à une critique sans merci des pratiques de Jean-Luc Mélenchon : le « procès stalinien » auquel il a été soumis lui fait penser au Procès de Kafka. Autre référence littéraire : 1984 d’Orwell, en ce sens que la France Insoumise se caractériserait par l’invocation de valeurs démocratiques pour masquer une dictature interne. En qualité d’ « intellectuel de gauche » comme il se définit lui-même, Guénolé se dit « absolument mortifié (...) de constater (...) que nous nous retrouvons maintenant avec une gauche française sous l’hégémonie d’un parti au fonctionnement antidémocratique. » Il parle encore d’ « apologie de la dictature » et de « Grand Bond en arrière ». Le journaliste intervient alors pour interroger Guénolé sur – je cite – « les relations que Jean-Luc Mélenchon entretient avec ce qu’il faut bien appeler un certain nombre de dictatures ou des dictateurs. On se rappelle le discours qu’il a fait à la mort (…) Lire la suite »
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Face au danger monarchique et totalitaire : faire "barrage" avec l’Union Populaire !

Claire VÉRILHAC

L'élection présidentielle nous l'a confirmé : les Français et les Françaises ne veulent pas de Macron. Ils sont des millions à avoir choisi la France Insoumise au premier tour. Des millions a s'abstenir au second tant le" choix" était honteux. Par la combine habituelle on a tenté de les faire approuver quand même la politique pourrie de l'éborgneur. Raté ! Et aux législatives ?

"Troisième Guerre mondiale !" annoncent en choeur les bandeaux des chaines d'info. Hier c'était "votez Macron". Demain ce sera peut-être " la Covid a encore frappé". Autrement dit à quoi bon s'intéresser à la politique quand la fin est si proche ? C'est ce que veulent nous faire croire les potes de Macron aux commandes des media, de la finance et du pouvoir politique. Ils ne veulent pas que le peuple pense. C'est dangereux (surtout pour eux). La classe dominante sait qu'elle doit imposer son projet par la force pour tenter de le faire passer quand même auprès du peuple rétif. Mais "pensons" juste un instant : ils sont tous capables de "jouer" avec le fascisme en faisant en sorte que le Pen soit la seule adversaire de Macron. Les media ont même créé Zemmour pour assurer le coup. Une telle légèreté est sidérante. Tout ça pour faire élire Macron, l'homme du capital, celui qui les protège tous, car ils ont des noms ces profiteurs : les riches, les exilés fiscaux, les dirigeants de (…) Lire la suite »
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Le big-bang électoral ! Éditer

Jose ESPINOSA
Coup de semonce le 10 avril. Trois pôles surgissent dans la vie politique : l'extrême droite, les socio-libéraux, l'Union Populaire. Chacun pesant autour de 30/33%. La surprise, c'est le score de Mélenchon que d'aucuns ne donnaient gagnant qui progresse spectaculairement jusqu'à frôler la place devant Marine Le Pen. Un bouleversement du jeu politique. Coup d'arrêt à l'abstention, vote grandissant dans les quartiers populaires, le travail des militants insoumis se vérifie. La France n'est pas condamnée à l'abstention permanente, les couches populaires peuvent s'intéresser et participer aux élections. L'espérance de changer sa vie retrouve sa vivacité. Les débats, les confrontations d'idées, les contre verses idéologiques et politiques reprennent vie. Comme on dit chez moi, "tout aquo boulego" ( tout cela bouge !). Nous devons nous en féliciter. Le deuxième tour s'annonce terrible pour les gens modestes, aux revenus faibles. Mais aussi pour le monde du travail, de la culture, de (…) Lire la suite »

Votez Liberté !

Jose ESPINOSA
Dimanche le peuple se rendra aux urnes pour accomplir un acte fondamental : choisir une politique pour la France. Les sondages ne valent que par les tendances observées sur des périodes courtes entre divers prismes. Ils indiquent à peu près tous que 3 candidate et candidats peuvent accéder au second tour, laissant loin derrière eux les autres candidatures aussi légitimes soient-elles. Bref le trio de tête se compose de Marine Lepen, Emmanuel Macron et Jean Luc Mélenchon. Autrement dit l'extrême droite raciste et anti sociale, la droite présidentielle anti sociale et ultra libérale, le rassemblement populaire pour un autre système basé sur le progrès social et écologique. Une écrasante majorité de français ne souhaitent pas revoir le match Macron/Lepen. Cette majorité rejette les divisions et les fractures de la société. Rejet du racisme, dégoût des affaires Benalla, McKinsey, Pfizer, Lafarge et autres, refus des violences policières et des insultes subies. Et par dessus tout les (…) Lire la suite »
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Mélenchon, l’écologie réelle et anti-impérialiste / Jadot, le vote anti-écologiste par excellence

Guillaume SUING
La campagne électorale en cours impose une analyse qui intéressera en particulier les militants écologistes sincères, autant que tous ceux qui se réclament de la lutte anti-impérialiste, anti-guerre et euro-critique : voter pour le micro-candidat EELV Jadot, c’est refuser clairement qu’un programme écologique, celui de l’Union Populaire défendu par Jean-Luc Mélenchon, passe le cap du second tour et soit donc potentiellement appliqué. C’est voler objectivement au secours du « fascisme en marche », version Le Pen et du candidat « En Marche » vers le fascisme Macron, dans leur duo concerté et planifié de longue date pour la présidentielle. C’est, enfin, pour Jadot, démontrer par l’acte concret, celui du vote, que les discours sur le climat, l’agriculture saine et la biodiversité sont pour eux de creuses utopies, tout juste utiles à rhabiller une nouvelle sociale-démocratie sur les cendres socialiste, jamais à changer le cours des choses dans le réel. Un peu comme le discours « social (…) Lire la suite »
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Maryse Burgot, une des journalistes-phares du service public

Philippe ARNAUD
J'ai suivi, le jeudi 10 février, sur France 2, l'émission politique où Jean-Luc Mélenchon était interrogé, par les journalistes de la chaîne, sur un certain nombre de points de son programme. Je ne souhaite pas revenir sur tous ces points mais seulement sur ceux qui ont retenu mon attention. 1. A un moment de son intervention, la journaliste Maya Lauqué (la deuxième interlocutrice après Anne-Sophie Lapix) dit à JLM : "On a tous en tête ces files d'étudiants qui attendaient de bénéficier de l'aide alimentaire ces derniers mois, 21 % des jeunes sont isolés et sans aucune interaction sociale. Aujourd'hui, ils sont seuls et précaires. Pour ces jeunes et précaires, vous proposez de verser une allocation de 1063 euros, et pour financer cette aide, eh bien vous décidez de priver certaines personnes d'une partie de leur héritage accumulé tout au long de leur vie. Au-dessus de 12 millions d'euros, vous prenez tout. C'est pas confiscatoire ?" (30 min 49 s). Remarque 1. Selon des chiffres (…) Lire la suite »
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Frexit progressiste ou « Opt Out » – une réponse à Jean-Luc Mélenchon sur la manière d’aborder la question européenne

Georges GASTAUD

Dans la version 2022 du programme de Jean-Luc Mélenchon, recyclant le programme de 2017 l’AEC, s’affiche un revirement politique du tout au tout. Exit la sortie de l’Union Européenne pour faire primer la souveraineté nationale des travailleurs de France sur la dictature du Capital. Bien sûr pour maquiller la manip’, le texte fait encore référence à un plan A et plan B… mais le plan A c’est de rester dans l’UE, et le plan B, c’est aussi d’y rester. Pourtant le candidat Mélenchon sur son blog fait la leçon au candidat Jadot pour lui démontrer, à raison, qu’aucune politique démocratique, aucune politique sociale, aucune politique écologique n’est possible en restant au sein de l’Union Européenne. Extraits : « Le candidat EELV le sait mieux que d’autres compte tenu de sa longue expérience d’eurodéputé : il formule des propositions de rupture avec la logique de marché et les dogmes absurdes de l’Union européenne. Or, ces propositions sont incompatibles avec les traités européens. Exemple : comme nous et les communistes, il compte renationaliser EDF. Cela est contraire aux directives de libéralisation de l’énergie et aux principes du marché unique européen. Il veut parvenir au 100% bio et local à la cantine. Mais les règles européennes en matière de concurrence interdisent de favoriser des produits nationaux et locaux. Tout protectionnisme est impossible dans ce cadre. Ce n’est pas fini. Il veut mettre fin au pacte de stabilité et de croissance pour pouvoir investir dans la transition écologique. C’est impossible sans remettre en cause la fameuse règle austéritaire dite des 3%. Il compte aussi lutter contre le dumping social entre les pays européens ou encore imposer un moratoire sur les nouveaux accords de libre-échange. Cela signifie contester le fondement même des traités européens qui consacre le libre-échange, y compris entre les États-membres. » On ne saurait mieux dire. Mais alors pourquoi diable ne pas proposer tout simplement la sortie de l’Union Européenne, validée dans les faits par le vote ultra majoritaire des travailleurs de France lors du référendum de 2005 – près de 80% des ouvriers – qui avaient ainsi refusé d’une même voix le traité constitutionnel européen et l’ensemble des traités fondant l’euro et l’Union Européenne. Georges Gastaud dans une tribune circonstanciée revient sur ce que doit être une position conséquente sur la question de l’Union Européenne, le Frexit progressiste.

Mélenchon : fini le « Plan B », vive L’ « Opt Out » ! Finie désormais pour Jean-Luc Mélenchon la judicieuse dialectique Plan A / Plan B qui formait le cœur de la campagne insoumise de 2017 et que résumait la formule à deux temps : « L’UE, on la change ou on la quitte ! ». Une dialectique qui attira nombre de militants ouvriers euro-critiques quitte à choquer les sociaux-démocrates de gauche à demi-euro-soumis comme Clémentine Autain ou comme l’eurodéputée LFI Manon Aubry. Désormais J.-L. Mélenchon, qui a mis beaucoup d’eau mariale dans son vin initialement euro-insoumis, déclare qu’il n’imagine même plus sortir de l’UE (« Je ne suis pas frexiter, je suis pour l’ « opt-out ! », déclare-t-il en substance) ; désireux de rassurer avant tout cette euro-gauche plus que modérée issue du P.S. qui tremble à l’idée de Frexit progressiste, et peu soucieux de décevoir les militants franchement communistes et indépendantistes qui lui avaient apporté un soutien vigilant en avril 2017, J.-L. (…) Lire la suite »
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Il est temps que la France se souvienne qu’elle émerveilla le monde

10 Avril 2022 : voter Mélenchon (sans l’épouser) ou s’apprêter à « cracher du sang »

Vladimir MARCIAC

C’est parce que « le lecteur ne relit jamais le journal de la veille » que les médias dépravés redeviennent vierges à chaque lever du soleil.

C’est pour ça que Le Monde peut inventer son Décodex (1), une arme qui le tuerait si elle le visait. Voir (en 40 secondes de lecture) : C’est parce qu’on ne les relit pas que les médias peuvent fustiger les médias qui ont naguère enfumé leurs lecteurs, sans insister sur le fait qu’ils en étaient et que leur rappel de la déontologie nous les fait vertueux quand ils sont en vérité vicieux. C’est parce que ne sont pas affichés les noms de qui les paie hors des médias, que les experts, politologues, sinologues, russophobes, analystes, économistes, virologues, sondeurs, tous vêtus de probité candide et de lin blanc, peuvent disserter dans la presse écrite, les radios, les télés, en paraissant crédibles. C’est parce que les truqueurs sondagiers ne rappellent jamais leurs traficotages, c’est parce qu’ils gomment leurs partis pris, confessent après coup en les justifiant quelques « erreurs » (mensonges ?) qu’ils gardent encore une crédibilité dont le déclin est loin d’être suffisant (…) Lire la suite »
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Faibles ventes de cet hebdo pipi-caca-prout qui fut de gauche

Laure Daussy (de Charlie Hebdo) le « dingo » (du Grand Soir) et Mélenchon

Vladimir MARCIAC

Naguère, sans jamais bondir sur des désaccords de fond, Le Grand Soir laissait Charlie Hebdo vivre sa vie. Par exemple, Charlie Hebdo a soutenu toutes les guerres de l’OTAN depuis le dépeçage de la Yougoslavie. Après la mort de Wolinski, Charlie-Hebdo n’a jamais raté une occasion de publier des informations mensongères sur les pays d’Amérique latine que les Etats-Unis détestent (Cuba, le Venezuela, la Bolivie…). Le Grand Soir n’en fit pas un casus belli.

Cependant, en août 2012, avec un titre d’appel en « une », Charlie Hebdo publiait un réquisitoire contre deux administrateurs du Grand Soir, Viktor Dedaj et Maxime Vivas, qualifiés de nazis (rouges-bruns). Maxime Vivas a souvent raconté ici et ailleurs l’hallucinant dialogue téléphonique qu’il a eu avec Eric Simon, l’auteur de l’article diffamatoire, qui lui confia « Les anti-impérialistes me font gerber » » et « je pense le plus grand mal de Castro ». Alerté, Charb s’était démarqué publiquement (un peu mollement) des diffamations d’Eric Simon. Vivas racontait partout en riant les menaces puériles d’Eric Simon : « On mène une enquête sur Le Grand Soir. Sur toi, on n’a rien trouvé [il voulait dire « contre toi »], mais on cherche avec des journalistes de Charlie Hebdo, avec des journalistes d’autres journaux, y compris des journalistes étrangers ». Plus lents que l’IGPN, ces Rouletabille de pacotille cherchent toujours. Et voilà qu’un lecteur vigilant du Grand Soir nous signale (…) Lire la suite »
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Tenir compte du réel

IRAE

Les oligarques mondiaux qui détiennent, grâce aux fabuleux moyens financiers accumulés sur le dos des travailleurs, tous les pouvoirs, au point de mettre au pouvoir un pantin à piéger ceux qui le menacent, ne pourront être combattus qu’en gardant à l’esprit qu’ils sont là en permanence et capables de tout.

Avant dernière victime en date de l’oligarchie mondiale, Juan Branco, qui vient de subir une Sofitel-DSK de première, à la dernière sortie de Jean-Luc Mélenchon. On le sait quand le pantin de la République rit des noyés des Kwassa Kwassa, pour se la jouer décontracté, la classe médiatique au service du pouvoir excuse (on parle pourtant du président de la République supposé maîtriser son expression en public). Quand les riches bobos sont pris à frauder les interdictions sanitaires dans des restaurants clandestins, ceux qui n’ont pas de mots assez durs pour les raveurs et teufeurs, minimisent, absolvent voire soutiennent. Or, dans le cas de Jean-Luc Mélenchon, on le sait pour la moindre vétille, jamais les mots ne seront assez durs à son égard. L’affaire ne date pas d’hier. Qu’il dise « cosmopolite » et voilà le déferlement mediatico-politique qui se déchaîne le traitant d’antisémite. Qu’il vante la créolisation, et la femme de Yannick Jadot, journaliste entrée dans les médias (…) Lire la suite »
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