Le monde s’éveille peu à peu à son Histoire. Grâce à internet qui est pour nous ce qu’était L’Encyclopedia universalis pour les hommes du XVIIIe siècle. Et encore...Qui lisait l’Encyclopedia réservée à une élite ? Alors qu’Internet et sa prodigieuse richesse est entre toutes les mains.
On nous dit : "il y a de tout sur internet. " Je suppose que ceux qui disent cela sont les tenants de la vérité unique.
"Il y a de tout" me plait.
Autour de nous, deux groupes se forment.
Ceux qui consultent internet et ceux qui ne le consultent pas. Nous le voyons quand nous parlons avec des amis qui en sont à préférer mordicus les États-Unis à la Russie, quelles que soient les circonstances. Il y a d’un côté ceux qui apprécient Poutine et Trump et ceux qui les haïssent.
Ceux qui les haïssent appartient à une bourgeoisie issue d’enfants sages, d’élèves attentifs, de gamins qui ont tout de suite été à l’aise dans les codes de la société et de la famille. La révolte, l’insolence n’ont jamais été leur domaine. A présent, ils vivent bien. Aller contre les vérités reçues leur est difficile. C’est pour eux un peu vulgaire. C’est sortir du groupe. Et on leur a appris que quand on était un bon élément du groupe, on était récompensé.
Leur connaissance de l’Histoire est donc fragmentaire, liée à ce qu’ils ont appris.
Ils ignorent que ce sont les multinationales étasuniennes qui ont mis le pied à l’étrier à Hitler. Ils ignorent que la construction d’Israël commence bien avant l’histoire de la Shoah. Ils ignorent que le projet de L’UE est un plan nazi et anglo-américain. Ils ignorent que Ben Laden était une créature de Bzrezinski et que les EU sont un impérialisme noir qui vit grâce au commerce des armes et de la drogue.
Comment pourrait-ils comprendre que Trump, qui n’est pas sans défauts et même sans défauts gravissimes, (je pense, par exemple aux gaz de schistes dont il veut poursuivre l’exploitation), est un cadeau de l’Histoire que le peuple des États-Unis vient de faire au monde ? Que Trump est, après Poutine, la première résistance qui s’élève au plus haut niveau, contre les seigneurs de la guerre qui tuent notre monde en accordant à la Finance et aux multinationales, en particulier celles qui vendent des armes, les privilèges les plus absolus ?
Que sommes-nous, nous, face à tout cela ?
J’ai toujours eu le sentiment que notre liberté, transitoire certes, ne pouvait venir que d’un affrontement entre puissants au plus haut niveau.
Que c’est la guerre entre géants, que nous observons, comme les dieux autrefois dans l’Iliade, du ciel de nos petits claviers, qui pourrait desserrer l’étreinte de nos malheurs.
Sommes-nous totalement impuissants ?
Non, car c’est notre conscience, notre parole, notre entrée dans l’Histoire par la porte d’internet qui pousse ces puissances à servir nos valeurs.
Et nos valeurs sont celles de l’Humain, de la sauvegarde de notre pauvre petite planète, de l’équilibre, du respect, de l’éducation. Tout ceci s’élevant sur un champ de ruines, notre monde étant encore livré à des prédateurs malsains que leur ubris détruit et nous avec, hélas.
Mais venons-en à l’actualité.
Je ne peux vous dire combien de fois, les mois précédents, m’éveillant le matin, mon premier geste était de consulter l’actualité, redoutant cet inside job (coup monté), cette folie des fous de guerre qui allait lancer le monde dans une Troisième Guerre mondiale.
Voilà pourquoi l’élection de Trump dont les premiers mots ont été de parler de reconstruction et non de destruction, de respect des autres pays, de non-interventionnisme m’ont fait croire à un conte de fées. Il faut être ignorant pour ne pas voir que tous les djihadistes du moyen-orient ne pouvaient faire la guerre que grâce aux vendeurs d’armes de l’Empire du chaos. Et voilà que cet empire venait de se prendre un gros pain dans la gueule : un gros pain qui s’appelle Donald Trump, voix de l’Amérique.
Mais le rouquin ne respecte pas les femmes. Et les femmes sont dans la rue. Avec à leur tête Madonna qui proposait des pipes à tous ceux qui allaient voter Clinton...
Ces femmes sans doute, ne connaissent pas le nom de Soros. Elles ne savent pas que derrière leur marche, le pire de l’humanité, l’Empire du chaos se frotte les mains. Elles ne savent pas qu’elles défilent pour le monde de la guerre alors que l’Histoire vient de leur offrir un monde de la paix qui n’est certes pas parfait, qui doit être construit, mais qui du moins ne se pavane plus en danseur mondain dont l’élégance cache des ordres qui ont tué des milliers d’hommes de femmes et d’enfants. Le carnage du moyen-Orient, voilà ce qu’elles défendent. Et elles jouent à mettre des hijabs ! Les contrastes de la vie ne les frappent pas ! Elles ne savent pas que défile avec elles l’ombre de Madeline Allbright qui trouvait que la mort de 500 000 enfants Irakiens, ce n’était pas cher payé pour une victoire.
Qui n’a pas eu lieu.
Car ce n’est pas la victoire que cherchent ces forces du mal. Elles cherchent la guerre permanente, le chaos permanent. Car rien ne rapporte autant que la vente d’armes, la destruction d’hommes transformés en migrants que l’on peut employer trois sous dans des usines. N’est-ce pas M. Macron ?
Voilà pourquoi et pour qui vous avez défilé, les filles.
Il faut se reprendre, là, les bonnets roses...
Ariane Walter