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Thème : Donald Trump

Trump et les droites européennes : des rapports attraction-répulsion qui n’annoncent rien de bon…

Yorgos MITRALIAS
Que penser du retour de Trump à la Maison Blanche ? Pour les bourgeoisies européennes et leurs partis, la réponse devrait être et a été positive et même enthousiaste. Pourquoi ? Mais, en raison de l’intention très clairement exprimée de Trump d’appliquer des politiques réactionnaires, anti-syndicales, anti-ouvrières, antisociales et pro-capitalistes que les droites européennes voudraient bien mettre en œuvre chez elles aussi, afin de “pacifier” leurs propres sociétés pour une période aussi longue que possible. Signe infaillible de cette euphorie capitaliste : les bourses européennes pavoisaient le lendemain de la victoire électorale de Trump... Évidemment, les partis et autres forces d’extrême droite ont tout à fait raison d’exulter plus que tout autre, sûrs que la victoire de Trump ne peut que leur profiter dans leur marche - pour le moment inarrêtable - vers le pouvoir de plusieurs pays, y inclus des plus grands de l’Union Européenne comme la France et l’Allemagne. Ayant déjà (…) Lire la suite »
L’ère du Trump-bashing est-elle passée ?

Message aux médias de masse !

Serge CHARBONNEAU

Le Grand Soir "donne à lire" ici un article d’un auteur qui pourrait sembler trumpiste (il ne l’est pas).
Son article est documenté, étayé, original et inédit.
La charge de l’auteur contre les médias états-uniens manipulateurs ne peut que nous plaire.
En France, la préférence unanime des médias pour Kamala Harris, leurs attaques permanentes contre Donald Trump nous ont toujours paru suspectes. C’est comme quand ils font l’éloge sans nuance de Zelensky.
Au Grand Soir, nous avons souvent le réflexe de penser le contraire de ce que nos médias nous disent de penser.
Cela dit, ce n’est pas LGS qui a écrit l’article ci-dessous. Nous sommes en désaccord avec des passages. Nous n’attendons rien de bon d’un président des Etats-Unis.
Nos lecteurs s’exprimeront.
LGS

Il y a quelques jours, François Cardinal du journal La Presse de Montréal nous envoie une "infolettre" qui nous "explique" « Comment Donald Trump a-t-il pu être réélu, et avec une telle marge en plus ? » Yves Boisvert du même journal régurgite de la même façon ! Le brillant propagandiste avoue : « On ne peut plus dire que Trump est une sorte d’accident de l’histoire politique. [1] » En France TF1 nous dit : « Pourquoi les Américains ont choisi Trump [2] » Europe 1 répond à la même question : « Pourquoi Trump a gagné ? [3] » Chez Europe 1 on se demande aussi : « Pourquoi Donald Trump est-il si populaire ? [4] » La BBC de Londres lance la même question : « Pourquoi Trump est-il si populaire parmi les républicains ? [5] » Notre grand journal national Le Devoir est dans tous ses états et se demande : « Pourquoi voter pour Trump ? [6] » C'est le grand questionnement ! Un questionnement médiatique occidental total ! Presqu'une panique ! On dit que les électeurs sont (…) Lire la suite »
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Et maintenant, l’humanité face au fléau Trump !

Yorgos MITRALIAS
Commençons par les fondamentaux : si Trump est fasciste, et il l’est. S’il exerce un contrôle absolu sur le parti Républicain totalement dévoué à lui, et il l’exerce. S’il dispose des pleins pouvoirs, en détenant tous les leviers du pouvoir, c’est à dire le Sénat, la Chambre des Représentants, et la Cour Suprême, et il en dispose. Alors, sa seconde présidence fera que les États-Unis ressemblent fortement à un pays à parti unique ! Et fera aussi de Trump un quasi-dictateur. Et les terribles conséquences de tout ça sont pratiquement connues d’avance... D’abord, un tel régime est destiné à durer indéfiniment. Car il ne cède le pas que contraint, d’habitude après son renversement, qui est souvent violent. D’ailleurs, Trump ne fait que répéter qu’une fois installé à la Maison Blanche, il ne (ré)fera pas l’ « erreur » de la quitter, qu’il a fait en 2021, après l’échec de l’assaut (golpiste) au Capitole de ses partisans. Ensuite, un tel régime ne se « calme » pas et ne « s’apaise » (…) Lire la suite »
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Trump pourrait bien être le seul moyen de sauver le monde

K.J. NOH

Une analyse de K.J. Noh du 6 Nov 2024, qui me plait assez. (Traduction par G. Rodi) .

Lorsque les électeurs étasuniens sont allés voter le 5 novembre, se sont-ils souvenu que lorsque les États-Unis élisent leur (supposé) dirigeant national, ils choisissent également l'empereur d'un empire mondial ultra-violent ? Les choix faits sur diverses questions nationales ont des implications profondes qui vont bien au-delà des politiques locales, ils déterminent qui vit et qui meurt sur terre et combien de souffrances, de blessures et de souffrances le reste du monde subira. Dans ce cas, il est juste de demander, qui est le moindre mal ? Trump ou Harris ? Bien sûr, la réponse est « ni l’un ni l’autre ». Quand il s'agit du diable, compter avec les doigts n'est pas très utile pour savoir lequel s’en rapprocherait plus ou moins. Kamala/Donald sont équivalents. Cependant, entre deux choix terrifiants, la Présidente Kamala Harris – qui, d’une certaine manière, aurait maintenu une continuité institutionnelle avec l’administration Biden en conservant les conseillers clés – (…) Lire la suite »
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Les préparatifs de Trump pour renverser le résultat de l’élection présidentielle dépassent de loin ce qu’il a entrepris en 2020

Barry GREY
Récemment, à peine un mois avant le jour du scrutin, le président Joe Biden a déclaré aux journalistes lors d'un briefing à la Maison Blanche que même s'il était convaincu que l'élection serait libre et équitable, « je ne sais pas si elle sera pacifique ». Il a poursuivi ainsi : « Les choses que Trump a dites et les choses qu'il a dites la dernière fois quand il n'aimait pas le résultat de l'élection étaient très dangereuses. » Pourtant, lorsqu'on lui a demandé de commenter les préparatifs de son gouvernement pour contrer un deuxième coup d'État violent visant à annuler une éventuelle défaite électorale de Trump, il a refusé de le faire, minimisant la menace qu'il venait d’évoquer en disant qu'il recevait constamment des renseignements sur la sécurité intérieure. Les propos tenus vendredi dernier par Biden fut l’une des rares fois où lui, ou tout autre responsable démocrate (la vice-présidente Kamala Harris incluse, candidate du parti à la présidentielle) a évoqué l’intention (…) Lire la suite »
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Abandonner le libéralisme et sauver le capitalisme : le socialisme réactionnaire de Trump et Vance est la nouvelle droite mondiale

Michele PROSPERO

L'idéologie de Trump. Il s'adresse aux masses sans perturber le pouvoir des élites. L'argent devient l'instrument et le but du commandement social. Tout cela est possible parce qu'il manque un projet de gauche radicale.

La nouvelle droite est de plus en plus un phénomène mondial qui utilise partout le même langage. Le duo Trump-Vance, qui ne se déclare plus libéraliste, lance des anathèmes aux élites, maudit la finance, dénigre le capital mondialisé et caresse la classe ouvrière abandonnée, a étonné les observateurs. En soulignant sa connotation idéologique inédite, Sebastiano Maffettone, dans le "Sole 24 Ore", isole dans le lexique des Républicains en lice pour le bureau ovale certains accents caractéristiques d'un "socialisme humanitaire du siècle dernier". Mais la définition qui correspond le mieux à l'élégie de ceux qui versent des larmes sur l'Amérique industrielle disparue est peut-être celle de Marx, qui parlait d'un "socialisme réactionnaire". Après avoir rendu inutiles les images usagées du libéralisme, un segment du capital vole des symboles et des mots à la gauche pour incriminer la composante rivale, elle aussi en possession d'une substance infinie, et se proclame même le porte-drapeau (…) Lire la suite »

Walking Dead contre Big Fada Man

Amira Abo el-FETOUH

<< C' est moi le plus sioniste et génocidaire .>> << Faux . C'est moi >>

1er juillet 2024. Le monde entier a assisté au premier débat entre deux présidents américains, l’actuel président Joe Biden et l’ancien président Donald Trump. Ils ont abordé des questions intérieures étasuniennes, telles que l’économie, les immigrants et l’avortement et la politique étrangère, qui se concentrait bien entendu sur la guerre à Gaza et la guerre russe contre l’Ukraine. Les deux hommes se sont affrontés pour flatter l’ennemi sioniste afin de montrer qui est le plus aimant et loyal envers l’entité et qui est plus sioniste que l’autre. Joe Biden s’est vanté que son administration continue d’envoyer des agents de renseignement à Gaza pour trouver les chefs militaires du Hamas afin de les éliminer, comme elle l’a fait avec Ben Laden, le chef d’Al-Qaïda, qu’elle a tué au Pakistan en 2011. Il a comparé le mouvement de résistance Hamas à Al-Qaïda, s’alignant ainsi sur la position de l’État sioniste à l’égard du Hamas. Biden a souligné que son pays est la plus grande (…) Lire la suite »
Perspective cauchemardesque

Une année de Biden et le retour de Trump au pouvoir paraît de plus en plus probable !

Yorgos MITRALIAS

“Chaos”, “Insurrection”, “Agression de la populace”...un an plus tard, les médias américains et internationaux ainsi que les chancelleries de par le monde continuent d’attribuer maintes appellations aux événements du 5 Janvier 2021, oubliant pourtant systématiquement une, celle qui est d’ailleurs la seule correcte : Coup d’état. Ou plutôt tentative de coup d’état

. Alors, pourquoi tout ce bon monde persiste à “oublier” l’évidence quand les événements parlent d'eux-mêmes et un Noam Chomsky n’hésite pas de dire de l’attaque de l’année passée contre le Capitole qu’elle est... “la définition même du coup d’état” ? (1) La réponse est simple : Ces événements-là devaient être minimisés coûte que coûte ! Pour qu’on n’apprenne pas leur terrible signification politique. Ou plutôt, pour que les milliards de gens qui les ont suivis en direct apprennent à croire non pas à leurs yeux mais ... ce que leur disent les médias et leurs politiciens ! Et tout ça parce qu’il fallait -et il faut toujours- protéger le mythe de l’éternelle et indéboulonnable « plus grande démocratie (américaine) du monde », du pilier du « monde libre ». Pourquoi ? Mais, parce qu’il serait extrêmement dangereux et déstabilisant qu’on prenne conscience que cette « plus grande démocratie du monde » a failli être renversée comme si elle était une vulgaire république bananière, d’un (…) Lire la suite »
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Présidence Trump : quatre ans qui ont ébranlé le monde, mais ont laissé de marbre les gauches européennes !

Yorgos MITRALIAS
Le premier acte de l’actuel drame étasunien étant achevé avec l’investiture de Joe Biden, on peut légitimement s’interroger sur les réactions ou le manque de réactions qu’a provoqué la tumultueuse présidence de Donald Trump en dehors des États-Unis. Et évidemment, s’interroger sur la totale incompréhension de ce qui s’est passé tant au sommet qu'à la base de la société étasunienne durant les 4 ans de cette présidence Trump, dont ont fait preuve les médias et les élites intellectuelles internationales mais aussi l’écrasante majorité des gauches européennes. Il ne fait pas de doute que l’origine de cette « totale incompréhension » doit être recherchée dans la scandaleuse indifférence que tout ce monde, pour le reste très hétéroclite, a montré pour ce qui se passait non pas dans un petit pays du Tiers Monde mais au cœur de la super-puissance mondiale ! Et si la victoire, l’ intronisation et les quatre ans de la présidence de Trump ont attiré un peu l’attention, on ne pas dire de (…) Lire la suite »

Pourquoi l’assaut du Capitole n’est qu’un début

Marc VANDEPITTE

Le 6 janvier 2021 nous avons été témoins de scènes à Washington qui sont habituellement réservées à des républiques bananières. Ce n’était pas une ultime tentative pour sauver la présidence de Trump, comme certains le pensent, mais c’est le début d’une escalade de la violence et d’une période turbulente de l’histoire des États-Unis. L’analyste politique Marc Vandepitte résume les faits et scrute l’avenir.

Une action “sauvage” planifiée Ces événements choquants ne sont pas tombés du ciel. Quelques semaines auparavant, Trump, via une série de tweets, avait appelé ses partisans à venir manifester le 6 janvier. Un de ces tweets laissait peu de doute : « Soyez là, ce sera sauvage !” (“Be there, will be wild !”). Fin décembre, il était déjà clair que les partisans radicaux prévoyaient une action de protestation importante et violente pour empêcher la validation de la victoire électorale de Joe Biden. Le groupe néo-fasciste armé Proud Boys avait réservé des hôtels à Washington des semaines à l’avance. Dans les forums cryptés, il était question de trafic d’armes et de l’installation d’un « camp armé ». De nombreux émeutiers semblent avoir des liens ou être membres de milices d’extrême droite. Parmi les personnes arrêtées se trouvait un lieutenant de l’armée de l’air à la retraite. Une heure et demie avant l’invasion du Capitole, Trump ameutait ses partisans sur Twitter : « Vous ne (…) Lire la suite »
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