Bonjour.
26/11/2017 à 21:52 par francois
Macron surfe sur cette vague mais la haine des classes moyennes pour "le faineant" qui lui semble materiellement pas si mal lotis que ca n’est pas une nouveauté.
L’oisif qui survit d’aide sociale est vraiment haïs par l’actif.
Qu’il ne creve pas de faim est vecu comme une injustice par ceux qui travaillent.
La valeur du travail fait partie de notre endoctrinement tres profond, meme les esprits les plus ouverts pensent que c’est mal de ne rien faire.
Notre societé repose pour beaucoup sur cette doctrine. Tel un esclave qui penserait que la liberté est un vice.
La méthode de division des peuples est on ne peu plus simple. C’est le manque d’instruction dans les populations qui en est la source.
L’nstruction est une composante de l’Éducation : apprendre à vivre, apprendre l’histoire, apprendre les math (un minimum), apprendre à écrire, apprendre à s’exprimer adéquatement ( c’est pas de devenir un din connaisseur de la langue), apprendre les notions importantes sur la condition humaine, apprendre à faire la différence sur la condition humaine versus la nature humaine, etc.....
Et l’exemple de trouver le mouton noir dans le sans travail, est le classique des classiques.
Comment ça marche, le noeud du problème réside dans le " conditionnement collatéral " culturel.
La dignité par le travail a une longue histoire "religieuse" : Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front. Sauf pour les élus. Les Élus qui seront à la droite de dieu.
Aujourd’hui, on pourrait dire sauf les nantis. Ceux par le sang et les arrivistes, ceux qui ont des contactes, car dans encore là, dans les start up, les bons contactes et la soumission aux règles de l’enrichissement "personnel" demande d’adhérer aux règles du cartel sélecte.
On ne devient pas riche de son seul travail, mais par l’intermédiaire d’un système qu’on épouse et qu’on incorpore.
Un conditionnement est fini, un coup dans les moeurs. ( mœurs. Pratiques sociales, usages particuliers, communs à un groupe, un peuple, une époque .....Dict. Fr. Larousse). De la condition humaine.
Le conditionnement n’est pas une vue de l’esprit mais sous-tend et est inscrit dans la culture. Ce n’est pas un mal, c’est tout simplement un facteur de cohérence dans la mesure que cela facilite l’épanouissement humain et reste ouvert au mouvement de l’Évolution. Il est clairement établi que l’Évolution est en marche, mais sa lenteur, jusqu’à la découverte de Darwin confirmé aujourd’hui, nous .... comment dire, le su et le non su de Korzybski. La lenteur de l’Évolution nous échappait.
De même, le processus du conditionnement vous échappe. NON OUI.....Question d’honnêteté ! D’intégrité !
Et ne me dites pas que Marx........
Quand à la physique fondamentale, elle nous montre que la matière est un phénomène émergeant, instable dans le temps et paradoxal : lent au niveau macroscopique (échelle géologique) et infiniment rapide au niveau atomique (échelle sub atomique).
Mais au lieu de contempler cette nouvelle réalité, nous la ramenons à nos catégories, à nos conclusions : dogmatiques, mercantiles ou spirituelles. Nous sautons sur les conclusions selon notre conditionnement. Le conditionnement engendre l’auto-croyance, qui n’est en définitive que la référence à laquelle on se rapporte. Sans jamais la questionner.
Comment dire. C’est que l’on fait toujours la même __ erreur de perception ( Krishnamurti)__ , ici, l’erreur de confondre condition humaine et nature humaine. Sans jamais questionner.
Nous sommes à un niveau de connaissance, même la moyenne des gens, la grande masse, a les grandes lignes suffisantes pour mettre en place les conditions nécessaires pour passer de ce système exécrable à une alternative viable __et épanouissante (?)__ dépendamment du changement de conscience. Le problème est le manque d’attention pour en prendre conscience. Comme chacun connaît, à un moment, cet eureka devant un poème, un tableau, une énigme ou devant la simplicité mathématique dans un examen, sur les intégrales, de fin d’année..........
Le Boyer (Naissance sans Violence), il y a deux moments dans la vie où nous sommes pleinement attentif, à la naissance et à la mort, entre les deux la vie se passe en quelque sorte sur l’automatisme du savoir. Le je sais, aller voir ailleurs....
Krishnamurti : nous vivons et réagissons en fonction du passé, le savoir, nos mémoires... Nous répondons au neuf de la vie avec le vieux de nos mémoires. Préjugés et images.
Mais il est impossible de tracer une ligne claire entre condition humaine et nature humaine.
Au commencement, l’instinct aidait la construction de l’intelligence, pendant des millénaires les deux se confondaient pour faire la guerre. Aujourd’hui, nous ne savons toujours pas.......
Voilà qui est à méditer NON OUI