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Dr Trump et la planète Mars

DONNER ET PRENDRE

Il était une fois un homme qui possédait une vallée pleine d’aiguilles. Un jour, la mère de Jésus vint le voir, lui disant : « Ami, le vêtement de mon fils est déchiré, il faut absolument que je le lui raccommode avant qu’il n’aille au temple. Ne voudrais-tu pas me donner une aiguille ? »

Il ne lui donna point d’aiguille, mais il lui tint un érudit discours sur Donner et Prendre pour le rapporter à son fils, avant qu’il n’aille au temple.

Khalil Gibran, Enfants du prophète

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On ne parle plus d’aller sur Mars. Et pourtant le prix du carburant n’a jamais été aussi bas. Et le ciel aussi clair... Peut-être auront nous un air neuf à respirer pendant l’été. Selon le Dr Trump, la chaleur va tuer le virus. Il faut entre 60 et 70 degrés pour "nettoyer" un masque de style N-95. Pourtant, on allait y parvenir, à force de brûler tout ce qui se brûle... Même les humains. La surchauffe planétaire et sa destruction par délire de consumérisme nous laissait indifférents. Pourvu que ça rapporte... Au fond, on se foutait bien du vivant : tout se marchandise. Aujourd’hui, c’est l’eau et l’air. Il y a une nouvelle négritude qui s’est fondée sur l’endettement et les croisiéristes en format Titanic et sur lesquels s’est embarquée une créature Alien- Le 8 ème passager. Nul n’est à l’abri du grand bal des étourdis.

Je pense avoir compris que le Dr No (1)., grand fabulateur, génie autoproclamé, négocie avec tout ce qui peut se négocier. En autant qu’il demeure avec sont titre de roi du "monde".

Il fallait une infime créature aussi tenace qu’un virus pour se rendre compte de la fragilité de nos richesses fabriquées de dettes et de dettes pour nous distancer encore plus et faire de nous des Robinson Crusoë. On disait que personne n’est une île. On est en train d’en devenir une avec notre petit arbre planté sur le gazon en guise de décoration et notre peuple de distancés sociaux qui se promènent l’air égaré, courant les parcs pour respirer un peu.  Notre petit Noël d’été ? Il viendra, pour sûr. Ou presque. Être sûr ne semble plus certain. Il y a maintenant plus de doutes que d’étoiles dans le ciel, comme disait l’Amérindien qui lui, voyait arriver pour fonder 13 colonies, des marées de prédateurs qui posaient des barrières incompréhensibles pour celui-ci. Tout était géant. À quoi bon poser des barrières ?

Le tsunami 

Mais attendez la seconde et troisième vague. Nous devrons nous vêtir de costumes de scaphandriers pour affronter le voisin. Là, on se croira sur Mars.

La pandémie de grippe espagnole a tué de 20 à 50 millions de personnes dans le monde, dont 50 000 au Canada. Elle a pris son temps. Elle a tué en trois vagues avant de disparaître pour de bon, en 1920.

La première vague, au printemps 1918, a été relativement faible. La deuxième, l’automne suivant, a été dévastatrice. Le virus avait muté ; il était plus virulent. Il tuait des vieillards, des enfants, mais aussi de jeunes adultes en 24 heures. Isabelle Hachey, La Presse

Ici, au Québec, le slogan est celui-ci : Ça va bien aller. Et voici l’image que l’on retrouve sur les vitres des fenêtres des maisons. C’est une sorte d’arc-en-ciel qui n’est pas sans rappeler la crise économique américaine (étasunienne) qui a frappé l’Oncle Sam dans les années 1883-1897. Ce petit dessin d’enfant ressemble étrangement à l’idée du roman Le magicien d’Oz et la chanson Over the Rainbow ( l’arc-en-ciel L’espoir d’un monde plus clément après un orage ( snif).

Pourquoi Ça va bien aller !!! - Cité Boomers

Vu que nous sommes habitués à la vitesse d’exécution on se rendra malheureusement compte que la nature n’est pas à la même vitesse que les industries chinoises et la matière grisée du DR NO. On a tellement investi dans l’armement et dans... l’investissement que les pauvres travailleurs partiront en premier. On pourrait bien passer aux robots, mais un robot ne consomme pas. Il est déjà habillé de métal et bien circuité pour être qualifié d’intelligent.

On a souvent parlé de "guerre mondiale" les guerres du 20ième siècle. Celui dans lequel nous vivons pourrait être une guerre de la nature contre l’Homme. À force de la dédaigner, de la massacrer, les virus sont des armes encore plus invisibles que le F-35.

Et Mars ? On aura au moins tous les costumes... Car une infirmière a dû désinfecter ses souliers après avoir trouvé des traces de la Covid-19 sur ceux-ci. Le saut en parachute et la F-1 sont sans doutes des sports dangereux... Mais attendez quelques mois et vous verrez que le shopping fera de nous des sportifs quand viendra le moment de se vêtir et de se nourrir.

Il y a trop de Martiens parmi nous... Et ils ont été élus.

La prochaine fois, élisons des humains...

C’est bien d’aller sur Mars, mais il faudrait avant tout apprendre à vivre ICI et devenir un plus humbles devant la beauté de cette création. On avait tout. À force de vouloir jouer à "dieu", on a raté un monde qui sur l’échelle de temps de la création d’une planète, l’histoire de la créature humaine est représentée en quelques minutes..... 4,5 milliards d’années et un siècle à peine pour tout détruire. Comme dirait le Général Trump : " On est vraiment efficaces".

On devra désormais tenter un nouveau jeu : jouer à l’humain. Ce n’est pas le travail qui manque... Mais le temps.

1- « M », y envoie l’agent spécial 007 James Bond pour enquêter. Celui-ci va devoir affronter le SPECTRE, une organisation qui vise à dominer le monde, personnifiée par le « Dr. No ». James Bond 007 contre Dr No

 

 

 

»» https://gaetanpelletier.wordpress.com/2020/04/29/dr-trump-et-la-planete-mars/
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Déposséder les possédants - La grève générale aux « temps héroïques » du syndicalisme révolutionnaire (1895-1906)
CHUECA, Miguel
Textes de Édouard Berth, Henri Girard, Jean Jaurès, Hubert Lagardelle, Paul Louis, Fernand Pelloutier, Émile Pouget, Georges Sorel et Henri Van Kol Réunis & présentés par Miguel Chueca La grève générale exprime, d’une manière infiniment claire, que le temps des révolutions de politiciens est fini. Elle ne sait rien des droits de l’homme, de la justice absolue, des constitutions politiques, des parlements ; elle nie le gouvernement de la bourgeoisie capitaliste. Les partisans de la (…)
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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

John Swinton, célèbre journaliste, le 25 septembre 1880, lors d’un banquet à New York quand on lui propose de porter un toast à la liberté de la presse

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

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