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Démocratie Impériale Instantanée... (1ère partie)

A une époque où il faut courir pour devancer la vitesse à laquelle les
libertés nous sont arrachées, et où peu peuvent s’offrir le luxe de s’isoler
le temps de rédiger une thèse politique exquise remplie de notes et de
références, quel beau cadeau pourrais-je vous offrir ce soir ? Tandis que
nous passons d’une crise à l’autre, directement transmis dans nos cerveaux
par satellite, il nous faut réfléchir debout. En mouvement. Nous entrons
dans l’histoire en passant pas les ruines des guerres. Les villes ruinées,
les champs dévastés, les forets qui disparaissent et les rivières qui
meurent sont nos archives. Les cratères provoquées par les faucheuses de
marguerites sont nos bibliothèques. Alors que puis-je vous offrir ce soir ?
Quelques pensées dérangeantes sur l’argent, la guerre, l’empire, le racisme
et la démocratie. Quelques préoccupations qui virevoltent autour de mon
cerveau comme des papillons de nuit et qui m’empêchent de dormir.

Certains penseront qu’il est mal venu pour une personne comme moi, entrée
officiellement dans le Grand Livre des Nations Modernes en tant que
"citoyenne indienne", de venir ici et critiquer le gouvernement des
Etats-Unis. En ce qui me concerne, je n’aime pas brandir des drapeaux, je ne
suis pas patriote, et je suis tout à fait consciente que la vénalité, la
brutalité et l’hypocrisie imprègnent les mentalités de chaque état. Mais
lorsqu’un pays cesse d’être simplement un pays pour devenir un empire,
l’échelle de ses actions prend une ampleur dramatique. Alors je voudrais
préciser que ce soir je parle en tant que sujet de l’Empire Américain. Je
parle en tant qu’esclave qui ose critiquer son roi.

Et puisqu’il faut bien donner un titre à une conférence, la mienne ce soir
s’intitule : Démocratie Impériale Instantanée. Pour tout achat, une deuxième
vous sera gracieusement offerte.

En 1998, le 3 juillet, le USS Vincennes, un croiseur stationné dans le Golfe
Persique, a abattu par accident un avion de ligne Iranien en tuant les 290
passagers civils. George Bush le Premier, à l’époque en pleine campagne
électorale dans la course à la présidence, fut interrogé pour un commentaire
sur cet incident. Il déclara avec finesse : "Je ne demanderai jamais pardon
au nom des Etats-Unis. Peu m’importe les faits."

Peu m’importe les faits. Une phrase parfaite pour le Nouvel Empire
Américain. Mais peut-être qu’une légère variation serait plus à propos : Les
faits seront ce que nous voulons qu’ils soient.

Lorsque les Etats-Unis envahirent l’Irak, un sondage effectué par le New
York Times et CBS indiquait que 42 pour cent de la population des Etats-Unis
croyaient que Saddam Hussein était directement responsable pour les attaques
du 11 Septembre contre le World Trade Center et le Pentagone. Et un sondage
effectué par ABC News indiquait que 55 pour cent des états-uniens croyaient
que Saddam Hussein apportait un soutien direct à Al Qaeda. Aucune de ces
opinions n’est basée sur des faits (parce qu’il n’y en a pas). Tout est
basée sur des insinuations, de l’auto-suggestion et des mensonges éhontées
diffusés par les médias commerciaux des Etats-Unis, connue aussi sous le nom
de "presse libre", un pilier creux sur lequel repose la démocratie moderne
états-unienne.

Le soutien de l’opinion publique états-unienne pour la guerre contre l’Irak
était basé sur une construction de mensonges et de tromperies, coordonnées
par le gouvernement des Etats-Unis et fidèlement répercutées par les médias
commerciaux.

A part les liens inventés de toutes pièces entre l’Irak et Al Qaeda, nous
avons eu droit à la frénésie fabriquée autour des Armes de Destruction
Massive de l’Irak. George Bush le Médiocre est allé jusqu’à dire qu’il
serait "suicidaire" pour les Etats-Unis de ne pas attaquer l’Irak. Une fois
de plus nous avons assisté à la paranoïa qu’un pays affamé, bombardé,
assiégé était sur le point d’annihiler la toute-puissante Amérique. L’Irak
n’était que le dernier d’une série - il y a eu Cuba, le Nicaragua, la Libye,
la Grenade, le Panama. Mais cette fois-ci ce n’était pas une démonstration
habituelle de frénésie familière. C’était de la frénésie avec une idée
derrière la tête. Ainsi fut réhabilitée une vieille doctrine avec un nouvel
emballage : la doctrine de Frappe Préventive, connue aussi sous le nom de
"Les Etats-Unis peuvent faire ce que bon leur semble, c’est désormais
officiel".

La guerre contre l’Irak a eu lieu et a été remportée et aucune Arme de
Destruction Massive ne fut trouvée. Même pas une petite. Peut-être
faudra-t-il en semer quelques unes pour qu’on puisse les découvrir. Et, pour
les plus sceptiques d’entre nous, il faudra trouver une explication pourquoi
Saddam Hussein ne s’en est pas servi lorsque son pays se faisait envahir.

Bien entendu, il n’y aura pas de réponses. Les Croyants se contenteront de
ces reportages embrouillés sur la découverte de quelques bidons de produits
chimiques interdits trouvés dans une vieille cabane. Il semblerait qu’il
n’est toujours pas très clair s’il s’agit réellement de produits chimiques,
s’ils sont vraiment interdits, ni même si les conteneurs peuvent être
techniquement qualifiés de "bidons". Certains rumeurs parlent aussi de la
découverte sur les lieux d’une cuillère à café de potassium et d’une vieille
harmonica.

Dans le même temps, soi-dit en passant, une ancienne civilisation a été
tranquillement décimée par une très jeune et tranquillement brutale nation.

Et puis il y a ceux qui disent, quelle importance si l’Irak ne possédait pas
d’armes chimiques et nucléaires ? Quelle importance s’il n’y a pas de
connexion avec Al Qaeda ? Quelle importance qu’Oussama Ben Laden déteste
Saddam Hussein autant que les Etats-Unis ? Bush le Médiocre a dit que Saddam
Hussein était un "dictateur assassin". Et donc, selon ce raisonnement,
l’Irak avait besoin d’un "changement de régime".

Peu importe qu’il y a quarante ans, la CIA, sous la présidence de John F.
Kennedy, orchestra un changement de régime à Bagdad. En 1963, après un coup
d’état, la Parti Baas prit le pouvoir en Irak. En s’appuyant sur des listes
de noms fournies par la CIA, le nouveau régime élimina systématiquement des
centaines de médecins, d’enseignants, d’avocats et de figures politiques
connus pour leur engagement à gauche. Toute une communauté intellectuelle
fut massacrée. La même technique fut employée pour massacrer des centaines
de milliers de personnes en Indonésie et Timor Oriental.

On dit que le jeune
Saddam Hussein a eu un rôle dans la supervision du bain de sang. En 1979,
après des affrontements entre factions rivales au sein du Parti Baas, Saddam
Hussein devint le président de l’Irak. En avril 1980, alors qu’il massacrait
des chiites, le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Zbigniew
Brzezinksi, déclara "nous ne voyons aucun conflit d’intérêts entre les
Etats-Unis et l’Irak." Washington et Londres apportèrent ouvertement et
clandestinement leur soutien à Saddam Hussein. Ils le financèrent,
l’équipèrent, l’armèrent et lui fournirent tout l’équipement nécessaire à la
fabrication des armes de destruction massive. Ses pires excès furent
soutenus financièrement, matériellement et moralement. Ils ont soutenu la
guerre de huit ans contre l’Iran et le gazage en 1988 des Kurdes à Halabja,
des crimes qui furent réchauffés 14 ans plus tard et servis pour les besoins
de la cause d’une invasion de l’Irak. Après la première guerre du Golfe, les
"alliés" fomentèrent un soulèvement des chiites à Bassora, puis tournèrent
la tête lorsque Saddam Hussein écrasa la révolte et massacra des milliers en
guise de représailles.

La question est la suivante : si Saddam Hussein était mauvais au point de
mériter la tentative d’assassinat la plus sophistiquée de l’histoire, et
ouvertement revendiquée comme telle (la première action de la guerre), alors
est-ce que ceux qui l’ont soutenu ne méritent-ils pas d’être jugés pour
crimes de guerre ? Pourquoi est-ce que les visages des membres des
gouvernements des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne ne figurent-ils pas
sur la fameuse jeu de cartes des hommes et femmes les plus recherchés ?

Tout simplement parce que lorsqu’il s’agit de l’Empire, les faits n’ont
aucune importance.

Certes, mais tout ça, c’est du passé nous dit-on. Saddam Hussein est un
monstre qui doit être arrêté maintenant. Et seuls les Etats-Unis en ont la
capacité. C’est une technique efficace, le recours à une urgence morale du
présent pour cacher les pêchés diaboliques du passé et les plans
malveillants du futur. L’Indonésie, le Panama, le Nicaragua, l’Irak,
l’Afghanistan - la liste est longue. En ce moment même, il y a des régimes
brutaux qui sont soignés pour l’avenir - l’Égypte, l’Arabie Saoudite, la
Turquie, le Pakistan, les Républiques d’Asie Centrale.

Le Ministre de la Justice des Etats-Unis, John Ashcroft, a récemment déclaré
que les libertés des Etats-Unis "ne sont pas le don d’un gouvernement ou
d’un document, mais un don de Dieu". Pourquoi se préoccuper des Nations
Unies lorsque Dieu Lui-même est à sa disposition ?

Nous voici donc, peuples de la terre, confrontés à un Empire armé et en
possession d’un mandat du Ciel (et, pour plus de sécurité, de la plus
formidable arsenal d’armes de destruction massive de l’histoire). Nous
voici, confrontés à un Empire qui s’est arrogé le droit de livrer des
guerres selon sa bonne volonté, et le droit de libérer les peuples des
idéologies corrompues, des intégristes, des dictateurs, du sexisme et de la
misère selon la bonne vieille méthode de l’extermination. L’Empire est en
marche, et Démocratie est son nouveau cri de guerre. La Démocratie, livrée à 
domicile par les faucheuses de marguerites. La mort n’est pas un prix fort à 
payer pour avoir le privilège de tester ce nouveau produit : la Démocratie
Impériale Instantanée (portez à ébullition, ajoutez de l’huile, puis
bombardez).

Mais peut-être que les latinos, les ritals, les négros et les bougnouls ne
sont pas de véritables personnes. Peut-être que quand nous mourrons, ce
n’est pas d’une véritable mort. Nos Histoires ne sont pas de véritables
Histoires. Et elles ne l’ont jamais été.

Parlant d’Histoire, ces derniers mois, sous le regard du monde entier,
l’invasion des Etats-Unis et l’occupation de l’Irak furent retransmises en
direct à la télé. Comme Oussama Ben Laden et les Talibans en Afghanistan, le
régime de Saddam Hussein a tout simplement disparu. Il s’ensuivit ce que les
spécialistes appellent un "vide du pouvoir". Des villes qui avaient été
assiégées, sans nourriture, sans eau et sans électricité pendant des jours,
des villes qui avaient été bombardées sans relâche, des gens qui avaient été
affamés et systématiquement réduits à la misère par les sanctions de l’ONU
depuis plus de dix ans, furent soudainement abandonnés à leur sort, sans
aucune forme d’administration. Une civilisation vieille de 7.000 ans versait
dans l’anarchie. En direct à la télé.

Les vandales ont pillé les magasins, les bureaux, les hôtels et les
hôpitaux. Les soldats états-uniens et britanniques ont regardé sans bouger.
Ils disaient qu’ils n’avaient pas reçu d’ordres pour intervenir. C’est vrai
 : les ordres étaient de tuer des gens, pas de les protéger. Les priorités
étaient claires. La sécurité et la protection des Irakiens n’était pas leur
problème. La sécurité et la protection des infrastructures Irakiennes encore
debout n’était pas leur problème. Contrairement aux puits de pétrole.
Évidemment. Les puits de pétrole furent "sécurisés" avant même le début de
l’invasion.

Sur CNN et la BBC, les scènes du pillage furent diffusés et rediffusés. Les
commentateurs de la télévision, les porte-paroles de l’armée et du
gouvernement ont parlé d’un "peuple libéré" laissant éclater sa colère
contre un régime despotique. Le Secrétaire de la Défense, Donald Rumsfeld, a
dit "c’est le désordre. La liberté est désordonnée et les personnes libres
sont libres de commettre des crimes et de faire des erreurs et d’accomplir
de mauvaises actions." Je ne savais pas que Donald Rumsfeld était un
anarchiste... Je me demande s’il a eu le même raisonnement pendant les
émeutes à Los Angeles après le passage à tabac de Rodney King... Aurait-il
l’amabilité de partager ses pensées sur le Désordre et la Liberté avec les
deux millions de personnes actuellement derrière les barreaux aux Etats-Unis
 ? Le pays le plus "libre" de la planète a le plus grand nombre de
prisonniers au monde. Aimerait-il en discuter avec de jeunes
Afro-Américains, dont 28 pour cent passeront une partie de leur vie en
prison ? Pourrait-il expliquer pourquoi il travaille au service d’un
président qui a supervisé 152 exécutions lorsqu’il était le gouverneur du
Texas ?

Avant le début de la guerre contre l’Irak, le Office of Reconstruction and
Humanitarian Assistance (ORHA) [ Bureau de la Reconstruction et de l’Aide
Humanitaire - ndt ] fit parvenir au Pentagone une liste de 16 sites vitaux à 
protéger. La Musée Nationale était deuxième sur la liste. Pourtant la musée
fut non seulement pillée, mais profanée aussi. Elle était le dépositaire
d’un héritage culturel millénaire. L’Irak que nous connaissons aujourd’hui
faisait partie de la vallée de Mésopotamie. La civilisation qui florissait
sur les rives du Tigre et de l’Euphrate a inventé la première écriture, le
premier calendrier, la première bibliothèque, la première ville et, oui, la
première démocratie au monde. Le roi Hammourabi de Babylone fut le premier à 
codifier dans des lois les règles qui devaient régir la vie sociale des
citoyens. C’était un code qui reconnaissait les droits des femmes
abandonnées, des prostituées, des esclaves et même des animaux. Le code
Hammourabi est reconnu non seulement comme la naissance de la légalité, mais
aussi comme le début d’une compréhension du concept de justice sociale. Le
gouvernement des Etats-Unis n’aurait pas pu choisir un plus mauvais endroit
pour entreprendre sa guerre illégale et étaler son mépris grotesque pour la
justice.

Au moment même où se déroulait le pillage, le Secrétaire Rumsfeld, Prince
des Ténèbres, a tenu une conférence de presse au Pentagone. Il s’en est pris
aux médias qui l’avaient servi si fidèlement jusque là . "Les images que vous
voyez à la télévision, vous les revoyez cent fois, et c’est toujours la même
image, de la même personne sortant du bâtiment avec le même vase, et vous
revoyez la même scène sans arrêt et vous vous dites "Mon Dieu, il y avait
vraiment autant de vases que ça ? Est-ce possible qu’il y ait tant de vases
dans tout le pays ?"."

On entendit des rires dans la salle de presse. Cela vous dérangerait si les
pauvres de Harlem se mettaient à piller le Metropolitan Museum ? Est-ce cela
provoquerait les mêmes ricanements ?

Le dernier bâtiment à protéger sur la liste de l’ORHA était le Ministère du
Pétrole. Ce fut le seul à être protégé. Peut-être que ceux de l’armée
d’occupation pensaient que dans un pays musulman, une liste se lit de bas en
haut ? La télévision nous raconte que l’Irak a été "libéré" et que
l’Afghanistan est bien parti pour devenir un paradis pour les femmes - grâce
à Bush et Blair, les plus grands féministes du 21e siècle. En réalité, les
infrastructures de l’Irak ont été détruites. Son peuple est au bord de la
famine. Ses réserves de nourriture sont épuisées. Et les villes sont
dévastées suite à l’effondrement total de l’administration. L’Irak est
poussé vers une guerre civile entre Chiites et Sunnites. Pendant ce temps,
l’Afghanistan est retombé dans l’anarchie de l’époque pré-Taliban et son
territoire a été découpé en royaumes tenus par des chefs de guerre hostiles.

Sans la moindre gêne, le 2 mai, Bush le Médiocre lança sa campagne pour 2004
en espérant se faire enfin élire président des Etats-Unis. Dans ce qui est
probablement le plus court vol de l’histoire, un avion militaire atterrit
sur un porte-avions, le USS Abraham Lincoln, qui se trouvait si près du
rivage que, selon Associated Press, les officiels ont fini par admettre
"qu’ils avaient fait placer le grand navire afin d’obtenir le meilleur angle
pour les caméras de télé pour le discours de Bush, avec la mer en arrière
plan au lieu de la côte de San Diego". Le Président Bush, qui n’a jamais
effectué son service militaire, émergea du cockpit portant un blouson de
pilote de bombardier, des bottes de combat, de lunettes qui pendaient et un
casque. Tout en saluant la troupe en délire, il proclama officiellement la
victoire sur l’Irak. Il prit soin de préciser qu’il ne s’agissait que "d’une
seule victoire contre le terrorisme... (qui) continue toujours".

Il était important d’éviter de faire une déclaration franche de victoire,
parce que selon la Convention de Genève, une armée victorieuse est
légalement tenue à certaines obligations dévolues aux forces d’occupation,
une responsabilité que l’administration Bush ne veut pas assumer seule. De
plus, à l’approche des élections de 2004, et pour convaincre les électeurs
hésitants, une autre victoire dans la "Guerre contre le Terrorisme" pourrait
s’avérer nécessaire. La Syrie est en train d’être préparée pour le banquet.

Herman Goering, ce vieux nazi, disait : " les gens peuvent toujours être
convaincus par leurs dirigeants... Il suffit de leur dire qu’ils sont
attaqués et de dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme et
pour exposer le pays au danger. Et ça marche dans n’importe quel pays."

Il a raison. C’est très facile. Et c’est le pari du régime de Bush. La
distinction entre campagne électorale et guerre, entre démocratie et
oligarchie semble s’évanouir à grand vitesse.

Le seul problème dans ces guerres est qu’il faut épargner les vies
états-uniennes. Ca entame la confiance des électeurs. Mais le problème des
soldats US morts au combat a été réglé. Plus ou moins.

(à suivre)

Traduction : CSP

The Outlook India Magazine
26 mai 2003

Texte de la conférence tenue à Harlem, New-York, le 13 Mai 2003

Démocratie Impériale Instantanée

Pour tout achat, une deuxième vous sera gracieusement offerte.

par Arundhati Roy

Source : CUBA SOLIDARITY PROJECT

http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/html/

"Lorsque les Etats-Unis sont venus chercher Cuba, nous n’avons rien dit, nous n’étions pas Cubains."

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David Ray GRIFFIN
« En s’appuyant sur des milliers de sources, cette critique détaillée, loin de partir d’idées préconçues ou d’exprimer une opinion réactionnaire, soulève assez de questions précises et dérangeantes pour étayer une demande de nouvelle enquête plus convaincante que jamais. » - Publishers Weekly Présentation de l’auteur David Ray Griffin est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à la Claremont School of Theology et à la Claremont Graduate University. Il est (…)
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Rien n’est aussi stupide que l’intelligence orgueilleuse d’elle-même.

Mikhaïl Bakounine

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