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Ce devait être une fin de semaine tranquille, de fraternité et de solidarité

Ce devait être une fin de semaine tranquille, de fraternité et de solidarité ().

Pierrette devait aller participer à une collecte au profit de l’association « France-Alzheimer » et moi à une journée d’information sur la retraite organisée par la CARSAT.

Le soir du premier jour de collecte, en s’arrêtant sur le parking d’une grande surface pour discuter avec une seconde équipe de bénévoles qui eux aussi collectaient, Pierrette s’est fait voler dans sa voiture son sac - soit son propre argent liquide ainsi que tous ses papiers - et son smartphone.

La cata, la totale ! La consternation, le goût très amer dans la bouche… Ce geste, ce don d’une journée au profit de gens malades, et cet autre, brutal et violent, de gens sans foi ni valeurs, qui vient vous faire douter de votre engagement dans la société, de votre idéal de construire un monde meilleur… Construire, bénévolement, pendant que d’autres, « à la base », détruisent, impunément…

Douleur aussi de l’intrusion et du viol que constituent le vol de données personnelles : agenda avec nombreuses programmations sur plusieurs semaines, carnet d’adresses

Argent et temps à trouver pour effectuer le blocage des comptes auprès des banques, démarche auprès des administrations pour faire refaire les papiers volés, dépôt de plainte auprès des services de police qui semblent, hélas, habitués à ces situations…

Ces jours-ci, justement, le débat sur France-Inter portait sur l’incarcération, le milieu pénitentiaire… Au grand dam du journaliste de la radio qui l’interrogeait ; un ancien haut responsable de cette administration abandonnait pour une fois la langue de bois pour dire la triste, très triste réalité des conditions de détention.

La prison pour les voleurs des affaires de Pierrette ? La privation de liberté suffira-t-elle, à elle seule, à ramener les délinquants dans le « droit chemin » ?

Et que se passera-t-il pour eux à leur sortie de prison, si jamais ils y vont ?

Les conditions sociales qui ont pu les amener à vivre illégalement auront-elles changé ? Des possibilités de mener, vraiment, une vie honnête leur seront-elles jamais offertes afin d’éviter la récidive ? (suivi social, formation, emploi …) ?

De mon côté, j’ai donc assisté à cette journée d’information sur le bien vieillir organisée par la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail, ex CRAM ou Caisse régionale d’assurance maladie), pendant laquelle nous ont été donnés maints conseils en ce domaine.

Destinée aux jeunes ou futurs retraités, la Caisse, qui doit avoir les fichiers, avaient envoyé entre 300 et 400 invitations à cette journée.

9 personnes se sont présentées...

Ce même jour, le matin à la radio, les services de Madame Marisol Touraine faisaient savoir (à quelques mois des prochaines échéances électorales) qu’en 2017 le trou de la Sécurité Sociale serait comblé.

Madame la Ministre, arrêtez de vous donner tant de mal : vous pouvez fermer la sécurité sociale. Les activités qu’elle propose n’intéressent plus les salariés !

Comme disait un vieux militant : les acquis sociaux, c’est l’inverse de la pile Wonder : ils ne s’usent que si l’on ne s’en sert pas !

Jean Marga

24-25/09/2016

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DIVERS
Récemment apparues, les éditions du Croquant, issues d’une dissidence des héritiers de Pierre Bourdieu, publient des ouvrages riches, au coeur des problèmes sociaux actuels et offrant un regard juste et pertinent. Deux d’entre eux ont particulièrement retenu notre attention : Le « populisme du FN » un dangereux contresens A travers cet ouvrage, Annie Collovald a voulu déconstruire et remettre en cause le terme de « populisme » qui sert aujourd’hui d’explication au succès électoral du (…)
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« (...) on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot. »

Karl Marx, Friedrich Engels
Manifeste du Parti Communiste (1848)

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