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Thème : Solidarités

Volontariat et solidarité, clés de voûte du vivre ensemble !

Mustapha STAMBOULI

La solidarité s’impose comme clé de voûte de la vie sociale. Elle incarne des valeurs essentielles telles que le partage, l'entraide, la justice et la cohésion sociale. En promouvant la solidarité dans notre quotidien, nous contribuons à créer une société plus respectueuse, équilibrée et prospère pour tous.

Le volontariat et la solidarité sont, en effet, essentiels pour favoriser une société basée sur le vivre ensemble. Le volontariat permet à des individus de consacrer bénévolement leur temps et leurs compétences pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. Cela peut se faire à travers des actions humanitaires, des projets communautaires, ou encore en soutenant des organisations non gouvernementales. La solidarité, quant à elle, est un principe fondamental qui consiste à se soutenir mutuellement dans les épreuves et à partager avec ceux qui sont dans le besoin. Elle implique l'empathie, la compassion et la volonté d'aider activement les autres. En mettant en pratique le volontariat et en faisant preuve de solidarité, nous contribuons à renforcer les liens sociaux, à réduire les inégalités et à créer une société plus juste et plus inclusive. Cela permet également de développer un sentiment d'appartenance collective et de favoriser des valeurs telles que l'altruisme, la générosité et (…) Lire la suite »
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Poème de Serge Pey pour Maxime Vivas

Car leur métier est de cracher

Vincent MORET

L’œuvre de Serge Pey, poète prolixe international*, a été couronnée par le Grand Prix national de Poésie (SGDL) et le Prix Guillaume-Apollinaire (équivalent du prix Goncourt pour la poésie).
Il répond par ce poème au déchaînement des médias contre Maxime Vivas, coupable d’avoir écrit : « Ouïghours, pour en finir avec les fake news ».

CRACHATS Pour Maxime Vivas fils de la Guerre d’Espagne, militant CGT et artisan de la paix entre les peuples Car leur métier est de cracher Ils crachent sur mon ami Ils crachent sur lui car leur métier est de cracher Regardez comme ils crachent Car leur métier est de cracher Ils crachent sur la vérité Ils crachent sur elle car leur métier est de mentir Entendez comme ils mentent Car leur métier est de cracher Ils crachent dans les sources Ils crachent sur elle car leur métier est de salir Voyez comment ils salissent Car leur métier est de cracher Ils crachent sur la main de la paix Ils crachent sur elle car leur travail est celui de tuer Photocopiez leurs mots pour qu’ils s’étouffent Car leur métier est de cracher Ils crachent sur l’histoire Ils crachent sur elle car leurs mots sont des prisons Dénoncez leurs noms quand ils brûlent nos poèmes Car leur métier est de cracher Ils vont cracher aussi sur moi Ils crachent sur moi car leur métier est (…) Lire la suite »

Hausse du SMIC : l’arnaque de la droite

Damien ASTIER

Guillaume Pelletier, jeune libéral incarnant la relève chez « Les Républicains », clame partout son intention d’augmenter le SMIC pour relancer l’économie. Venant de la droite, une telle idée interpelle et l’on se dit qu’elle cache quelque chose. Rentrons dans le détail...

Un mensonge Comment Pelletier compte-t-il s’y prendre ? En commençant par baisser ce qu’il appelle les « charges », c’est à dire supprimer les cotisations sociales. Or les cotisations sociales, loin d’être des charges, font partie intégrante du salaire : elles alimentent en temps réel les caisses de sécurité sociale qui à leur tour reversent ces cotisations aux travailleurs sous différentes formes selon leur situation professionnelle, familiale, ou de santé. Les cotisations sociales servent ainsi à payer : – Les salaires de l’ensemble des personnels hospitaliers, – Les pensions des retraités, véritable salaire continué, – Les indemnités salariales des chômeurs et travailleurs en arrêt maladie, – Les allocations familiales qui sont un complément de salaire pour les parents. Ces cotisations sociales (salariales ou patronales, peu importe, cette distinction étant purement fictive) constituent donc du salaire. Certes pas le salaire net que touche le salarié à la fin du (…) Lire la suite »

L’internationalisme des médecins cubains : une longue histoire révolutionnaire

Meriem LARIBI

Envoyés en Italie et réclamés en France par certains députés, les médecins cubains apportent leur pierre à l’édifice de la lutte contre le coronavirus. RT France revient sur l’histoire de la coopération médicale internationale de Cuba depuis 1963.

« Notre patrie est l’humanité et nous allons donc là où il faut aller : notre formation médicale n’est pas seulement scientifique mais liée à l’humanisme », a expliqué le docteur Carlos Ricardo Perez Diaz, en charge de l’expédition de médecins cubains qui a débarqué le 21 mars en Lombardie, région la plus touchée d'Italie par la pandémie de coronavirus. L'île socialiste caribéenne à la célèbre « Revolucion » se fait particulièrement remarquer en ces temps de pandémie. Pour aider l'Italie, isolée, à lutter contre ce fléau qui a déjà fait plusieurs milliers de morts, Cuba a répondu au SOS italien en dépêchant dans la botte de l'Europe, une équipe de 52 médecins et infirmiers expérimentés. Le 24 mars, on apprenait par ailleurs que des dizaines de députés français de tout bord demandaient au Premier ministre Edouard Philippe de solliciter l'aide cubaine, déployée dans plusieurs dizaines d'autres pays, afin de soutenir la France dans sa lutte contre la maladie. « Les dizaines de (…) Lire la suite »

Le 52ème congrès, la CSI, la FSM et nous (Ou réponse à quelques signataires...)

Charles HOAREAU

Curieusement, dans la période qui a précédé le 52ème congrès de la CGT ont fleuri des expressions sur le syndicalisme international comme si cela devait être le thème majeur du 52ème congrès.

Outre le fait que cette passion soudaine pour les questions internationales contraste avec l’absence de débat qu’il y a eu en 2006 sur l’affiliation à la CSI, (décision prise hors congrès), on ne peut que s’interroger car c’est loin d’être le thème central du document du 52ème et loin d’être aussi le thème des débats qui traversent les membres de la CGT actuellement me semble-t-il. Curieusement aussi ces textes ont été rendus publics hors congrès, comme s’ils voulaient peser sur celui-ci en dehors des espaces prévus à cet effet par les statuts de la CGT. Le congrès étant passé je me permets quelques réflexions personnelles. A lire ce que je lis et à entendre ce que j’entends, pour nombre de syndiqués ce qui importait d’abord c’était de débattre du bilan objectif de l’activité de la CGT et de sa direction, de la convergence que nous avons ou pas avec toutes les formes de lutte en cours, gilets jaunes compris, de discuter collectivement de ce que la direction confédérale aurait (…) Lire la suite »
Le Grand Soir partenaire du Forum national de la Gratuité du service public et des biens communs

Fêtons la gratuité le samedi 5 janvier 2019 à Lyon !

Paul ARIES

L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance cette initiative en partenariat avec l’Observatoire sur les mouvements sociaux (OMOS), l’ACU/Ensemble ! et le site Le Grand Soir.
LGS voisinera avec une vingtaine d’organisations dont la FI, ATTAC, le PG, la FSU, EELV, le NPA, le PCF, le DAL.
Parmi les « grands témoins » qui s’y feront entendre on remarquera Bernard Gensane, administrateur du GS.
Préinscription conseillée : appelgratuite.canalblog.com

Samedi 05 janvier 2019 à Lyon (69001) de 9 h 30 à 19 h Salle Paul Garcin (impasse Flesselles) L’Observatoire International de la Gratuité (OIG), dirigé par le politologue lyonnais Paul Ariès, et la Mairie du 1er arrondissement de Lyon, représentée par sa Maire Nathalie Perrin-Gilbert, s’associent pour organiser le deuxième Forum national de la gratuité du service public ouvert à toutes/tous. Cette journée d’échanges et de partage permettra de mieux connaître l’ensemble des formes existantes et à venir de gratuité et d’interpeller les partis politiques (FI, PG, PC, EELV, NPA, etc) mais aussi les syndicats et les associations comme ATTAC, Copernic, sur leurs positions dans ce domaine. Les participants y parleront notamment à partir des expériences déjà existantes de gratuité des transports en commun urbains et péri-urbains, de gratuité des services culturels et funéraires, de gratuité de l’eau et de l’énergie élémentaires, de gratuité de la restauration scolaire, mais aussi de (…) Lire la suite »
Eloge du « campisme »

Rien n’est plus digne de respect qu’un idéologue populiste « campiste » quand tombe la mitraille sur ses frères

Vladimir MARCIAC

Si j’avais plus de temps, je ferais l’éloge :
 du populisme, qui se dévoue au peuple,
 des idéologies qui contrecarrent le « pragmatisme » en vogue au Café du Commerce,
 du « campisme » (tiens, réflexion faite, je vais m’y essayer illico ci-dessous) qui est l’art de s’engager dans un combat politique en jurant qu’Adolf Hitler avait tort à 100 %.

A 100 % ! Et peu me chaut si ses ennemis (et du coup mes alliés, damned !) étaient bourgeois, royalistes, communistes, staliniens, prêtres, churchilliens ou Ricains… « Quand les blés sont sous la grêle Fou qui fait le délicat Fou qui songe à ses querelles Au coeur du commun combat… » (« La rose et le réséda », poème d’un « campiste »). A 100 % ! Pourtant, Adolf Hitler peignait d’assez jolis tableaux, caressait les petites têtes bondes et aimait les chiens. Mieux (je ratisse large), il était végétarien, contrairement à : Charles de Gaulle, Jean Moulin, Gabriel Péri, Missak Manouchian et les maquisards de Corrèze, ceux du Vercors, les habitants d’Oradour-sur-Glane, les généraux de l’armée Rouge, bref, des gens dont je n’aurais dit aucun mal (ou alors sous la torture) pendant la guerre. Et qui, sans doute, avaient tous des défauts et commis des erreurs. Le concept de « campisme » a été inventé par les adversaires des défenseurs des peuples pour les obliger à édulcorer leurs (…) Lire la suite »

Cuba est un incommensurable exemple de solidarité, affirme José Mujica

Juan Carlos DIAZ GUERRERO

Montevideo, 28 mai (Prensa Latina) L’ancien président de l’Uruguay, José Mujica, a qualifiée d’ "incommensurable" la solidarité dont a fait preuve Cuba dans ses missions internationales de santé pendant ces dernières 25 années, dans 164 pays de tous les continents.

Pour la plus grande ile des Antilles, "cet effort de solidarité a atteint d'incroyables proportions", a hier déclaré à Prensa Latina José Mujica, qui est maintenant sénateur du FronteAmplio (FL), lors d'une cérémonie de commémoration à la première brigade médicale qui partit pour l'Algérie en 1963. Pour un pays de cette petite taille, un effort économique d'une telle ampleur ne peut s'expliquer que "par une volonté politique solidaire", a-t-il souligné. L'ancien président de l'Uruguay estime que ce geste de solidarité envers le reste du monde, en général, et certains pays en particulier, a été une aventure fondée sur la générosité. "Mais le monde est égoïste, c'est la raison pour laquelle nous avons tant de problèmes". D'après lui, le monde ne mesure pas ce qu'a signifié "cet effort pour les Cubains" et ce que l'humanité serait capable d'accomplir si d'autres pays, avec les moyens qui sont à leur disposition, avaient la volonté politique dont a fait preuve Cuba". Mujica (…) Lire la suite »
Georges Ibrahim Abdallah. N° d’écrou 2388/ A 221

Lettre à « Vous ». On fera tout pour te sortir du trou, Georges !

Jean ORTIZ

Je viens de recevoir une lettre d’antan, dorée, de celles que l’on écrivait et envoyait jadis avec amour et un joli timbre. L’expéditeur a pris le temps d’en faire une « pépite » (nov-langue). Il doit l’avoir écrite de son bureau coquet et s’être fait un plaisir d’aller la poster lui-même, en respirant l’air revigorant de ce plateau de Lannemezan souvent en rébellion.

Du fond de ma noirceur, j’envie sa liberté. Il nous souhaite, à lui et à moi, « plein de bonnes idées et d’heureuses initiatives ». Il ajoute « bonne année dans le bonheur et la joie de la fraternité et l’enthousiasme de la lutte et des victoires ». Comme si c’était le thème ! Il y a des gens qui ne peuvent s’empêcher de mettre de la politique partout, de tout politiser. Sans doute pour se faire remarquer. Comme si la politique était affaire de bons vœux ! Cet expéditeur téméraire, au nom bizarre et inquiétant, a osé faire figurer son adresse au dos de la lettre. « Expéditeur : Georges Ibrahim Abdallah. N° d’écrou 2388/ A 221. » La prison, c’est chouette, surtout lorsqu’on a déjà plus que purgé sa peine, et qu’on pourrait être dehors ! Heureusement que la France est un pays où fleurissent et sont protégées les libertés individuelles ! En prison, on a tout le temps d’écrire son courrier, de refaire le monde, d’expier ses convictions communistes, de s’enorgueillir d’être parmi les (…) Lire la suite »

La révolution russe a inspiré et soutenu les luttes de libération nationale

Rebeca Toledo (Telesur)

Lorsque la révolution russe a triomphé en octobre 1917, la majeure partie du monde était colonisée par le Royaume-Uni, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Espagne et les États-Unis.

Mais sous la direction de Vladimir Lénine, la révolution est devenue la source d’inspiration d'innombrables peuples, non seulement parce qu’elle montrait qu'un État ouvrier était possible, mais aussi parce qu’elle leur a fourni une aide concrète d’abord matérielle et plus tard aussi militaire. Le premier exemple a été la libération des colonies détenues par la Russie tsariste qui était connue comme la « prison des nations ». En 1919, les peuples d'Egypte et d'Irak se sont soulevés contre la domination britannique, les Coréens ont combattu l'occupation japonaise et une révolution en Hongrie a abouti à l'éphémère république soviétique hongroise. En 1920, les bolcheviks de Lénine ont organisé le Congrès du Peuple de l'Est, ou Congrès de Bakou, pour construire un mouvement révolutionnaire marxiste des peuples exploités et opprimés du monde colonial, tout en appelant en même temps les pays avancés, surtout l’Europe, à soutenir ces mouvements. Quelque 1 891 délégués de plus de 25 (…) Lire la suite »