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Pour l’humanité et pour l’occident, conspuons tous l’occidentalisme !

Ossétie, authenticité géopolitique des Russes.

La réplique (russe) est admirable par son ironie : faire sécession au coeur des sécessionnistes et leur montrer le goût amer et contre-nature de leur choix de mésalliance avec l’ennemi de leur allié naturel, trahi pour des miettes.

L’actualité de cette semaine nous met, dans l’occurrence du conflit russo-géorgien en Ossétie, face à un casus belli (cas de guerre) que nous considérons néanmoins comme une justus causam (juste cause) russe. Malgré les braiements du baudet de la Maison Blanche qui, éhonté, ose encore parler de paix au monde, le soutien russe à l’Ossétie rebelle demeure géopolitiquement et géostratégiquement légitime. En effet, au nom de quel principe, la Russie - que l’Occident a voulu émietter après les difficultés du socialisme dénaturé du kremlin et surtout, sa sinistre « gestion » par les traitres Gorbatchev et Eltsine qui ont tout simplement pulvérisé les acquis de la révolution de 1917 - doit-elle accepter que les membres de l’ex Urss deviennent des satellites de l’ennemi étasunien ?

Aujourd’hui, intelligemment, les russes retournent contre les occidentaux leur même méthode qui consiste à conquérir des ethnies et territoires appartenant à l’ennemi en les incitant à la sécession. C’est dommage que la paix ne puisse résoudre un tel problème. Car la voracité territoriale et l’appât de règne des occidentaux ne saurait être raisonné que par la force bricolant terreur contre terreur, brandissant feu contre feu. Nul n’a à se laisser piétiner par des barbares civilisés qui n’ont fait l’histoire que par le vol de territoires voire de continent entier au milieu des pires horreurs historiques, je cite : le génocide amérindien, la traite négrière, l’esclavagisme comme il ne fut jamais auparavant, la destruction systématique du patrimoine culturel des conquis et, aujourd’hui, la mise à mort pure et simple de la planète par l’extrême surexploitation des ressources.

Pour revenir à l’histoire, je ne peux passer sous silence le fait que partout, dans ce qui est devenu par la suite l’Amérique, les occidentaux se sont révélés la honte de l’espèce humaine par leur férocité, leur cupidité criminelle et sans loi, telle qu’aucune autre culture ni espèce ne l’a jamais montré sur la face de cette terre. Les premières bombes bactériologiques furent expérimentées et utilisées par ces mêmes occidentaux infectant sciemment les linges des amérindiens avec les corps des varioliques espagnols morts ou moribonds.

Cela n’est pas sans rappeler qu’aujourd’hui alors que les idéologues étasuniens et leurs larbins arguent de danger pour le monde advenant que l’Iran possède l’armement nucléaire, que le seul pays qui a lancé la bombe atomique sur le monde et qui, récemment, a largué des tonnes de bombes à uranium appauvri sur l’Irak, ce sont les Etats-Unis, le leader sinistre de l’occident contemporain ! Telle une horde de tarés, sans souci du devenir planétaire, l’occident, partout sur terre, part proclamer son règne avec pour seule justification, la supériorité de sa couleur cutanée et de sa « civilisation ».

L’angélisme maniéré de l’occident ne connaît de limite que celle de la défaite militaire. Et si les establishments occidentaux laissent un peu de liberté d’expression dans leurs patelins aux citoyens, c’est parce que les peuples s’en sont emparé par leur résistance et leur combat pour la démocratie. Démocratie totalement subvertie et avilie de nos jours par la désinformation médiatique que mène la ploutocratie occidentale contre les citoyens au coeur de ses propres pays. La Russie, ayant donc compris le jeu morbide et interventionniste de l’Occident, et ayant repris peu à peu sa prépondérance après la grande crise des années 1990, se remet à sécuriser militairement ses frontières et à enrayer l’empiétement inacceptable des occidentaux sur sa sphère géopolitique et géostratégique de grande puissance.

Quand on se rappelle l’émiettement des états partout dans le monde par les occidentaux, l’exemple frappant qui me vient à l’esprit, est la Colombie dont provient, par la seule volonté des Etats-Unis, le Panama ; quand on sait qu’aujourd’hui en sous-main derrière la bourgeoisie bolivienne alliée de ses forfaits, l’occident cherche à morceler la Bolivie, la Russie a mille fois raison, elle, naguère victime de la mainmise occidentale sur sa sphère d’influence, d’intervenir énergiquement et militairement contre la Géorgie pro-occidentale en Ossétie. La réplique est admirable par son ironie : faire sécession au coeur des sécessionnistes et leur montrer le goût amer et contre-nature de leur choix de mésalliance avec l’ennemi de leur allié naturel, trahi pour des miettes.

L’occident gréco-romain, dès sa naissance mythique sur l’échiquier du monde s’est toujours avéré un terrible prédateur et conquérant. Un oxydant mortel protéiforme pour la vie d’autres civilisations. D’ailleurs, l’idée de cette course folle à l’expansion effrénée, est bien traduite dans ce qui constitue avec Prométhée, le principal mythe fondateur des occidentaux, j’évoque l’Odyssée. Odyssée tératogène qui a produit l’occidentalisme, cet avatar diabolique de ladite civilisation occidentale qui a engendré le monde où nous vivons, où les monstres, les exploiteurs de toutes sortes font rage au nom de leur supériorité sans que personne ne puisse leur faire entendre raison, entraînant le monde entier à rien de moins que la danse macabre de leur domination meurtrière.

Il faut que le monde entier se lève contre l’occidentalisme dont certains traits haïssables sont présents en Chine par la propension à la production sur demande occidentale qu’il faudra bien rendre optimale et non excessive.

Je dis que l’Occident doit être salué pour ses multiples apports notamment scientifiques, technologiques, industriels et idéels à l’histoire après l’Égypte, le Moyen-Orient qui ont de leur temps sustenté l’humanité de perles tant scientifiques, techniques que philosophiques et mystiques. Néanmoins, je conspue, nous devons tous, au nom de l’humanité, conspuer l’occidentalisme, cette idéologie de prédation et d’expansionnisme vorace réduisant l’Occident qui pourtant, se voulait chrétien à un carrefour de son parcours mais qui, dans son appât du gain a totalement oublié Jésus-Christ, le premier et indépassable personnaliste de l’histoire, et se transforme en ennemi numéro un de la personne humaine.

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