Le jeu politique, surtout dans la gérance d’un grand État qui doit faire face à un empire hégémonique ennemi féru d’implosion étatique et ferré de géostratégie destructrice, est avant tout une partie de finesse qui doit dérouter les visées déstabilisatrices et les menées subversives sournoises des piégeurs et contempteurs cherchant à infiltrer ledit État pour le chambarder.
L’idéologie est un agent métamorphique du langage qui, par elle, manipulé et instrumentalisé, fait de certains vocables du code collectif des normes sociales, une nature parallèle à la nature au sein de la culture, une véritable métanature culturelle établie pour la société. Car la culture crée et instaure le sens social comme une seconde nature signifiante, parallèle à la nature. CLM
L’essentialisme idéologique est toujours un crime ethno-socio-centriste potentiel contre l’humanité. On ne s’essentialise ethniquement et socialement dans une nation, surtout à l’heure des migrations et du multiculturalisme, que pour ostraciser, inférioriser et au pire, exterminer l’altérité. CLM
(« L’Indignation », mouvement louable mais pas encore révolutionnaire.)
Changer le représentant du pouvoir d’État, voter pour les élus des partis de l’échiquier politique dans le système socio-économique pervers et de corruption, ces mêmes partis relevant tous du même ordre idéologique sans en avoir l’air, qui appliquent et appliqueront toujours les mêmes politiques avec de légères nuances et variantes au service de la même ploutocratie, n’est strictement rien, ne rimera jamais à rien qu’au retour cyclique de l’horreur. L’horreur des mêmes injustices qui changent de masques pour ne pas changer de visage. Il faut donc plus que changer de parti, il faut changer de société. CLM
Du narcissisme mignard et faraud de la mentalité petite-bourgeoise fortement dominante en notre société passablement maniérée, naît la fascination médiatique envahissante, polluante pour les vanités débiles, les vétilles délirantes dans l’espace public.
A l’inverse de R. Byrne qui croit que « le génie se distingue de la bêtise parce qu’il est limité », je dis que le génie a des balises mais pas des limites. La bêtise, quant à elle, rejoignant l’animalité de l’animal humain, est le champ du laisser aller primitif, la face illimitée grimaçante et sans balises des pulsions irrationnelles autant des individus, des sociétés que des états...
L’acceptation du vocable de Communauté Internationale dans l’usage
lexical et médiatique de la politique internationale, est l’une des plus
probantes preuves de l’aisance avec laquelle ce qu’il convient
d’appeler, la propagande d’une infime minorité d’oligarques d’État,
manipule les consciences dans le monde de l’information véhiculée par la
grande presse mondiale.
L’une des pires misères humaines est la vacuité de valeur intrinsèque, où les hommes tels des coquilles vides s’agrippent bêtement aux rudiments de l’éthique sociale que la classe dominante utilise en brandissant l’avoir, la propriété comme un droit naturel, une morale divine, une essence ontologique.