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Il y a 60 ans, la Naqba. Sionisme et Antisémitisme.

Les Israéliens parlent de l’indépendance d’Israël, proclamée le 14 mai 1948 et aussitôt entérinée par l’ONU. Pour les Palestiniens, c’est la Naqba, la catastrophe, la destruction de leur société et de leurs villages suivie de l’exil de la grande majorité de la population.

3 mai 2008

Aujourd’hui, il y a environ 5 millions de Juifs et 5 millions de Palestiniens qui vivent entre Méditerranée et Jourdain. Les premiers ont un Etat dit « Juif » et occupent 90% de l’espace. Les seconds connaissent marginalisation, discriminations, assassinats « ciblés », misère et privation des droits élémentaires. 60 ans après la Naqba, des millions de Palestiniens sont toujours réfugiés, dispersés dans des camps du Proche-Orient, voire exilés plus loin. 60 ans après, les Palestiniens continuent de payer pour un crime européen : le génocide nazi. 60 ans après, c’est l’impunité d’Israël malgré les violations constantes du droit qui permet la poursuite de la destruction de la Palestine. Une injustice majeure a été commise : un nettoyage ethnique et l’expulsion de tout un peuple de sa terre. Il n’y aura pas de paix sans réparation et cette paix devra reposer sur les droits fondamentaux qui s’imposent à tou-te-s. (...)


Le projet sioniste

C’est un projet multiforme. Il a un côté nationaliste. Alors qu’à la fin du XIXe siècle, les nationalismes explosent, à contre courant de la majorité des Juifs de l’époque qui entrevoient leur émancipation dans celle de l’humanité toute entière, le sionisme élabore toute une série de « mensonges fondateurs ». Il théorise le « complexe de Massada », l’idée que l’antisémitisme est inéluctable, qu’il est vain de le combattre et que la seule issue est de fuir et de créer un Etat Juif. Il crée une notion revisitée de « peuple juif » avec une nouvelle langue (l’Hébreu) se substituant aux langues de la diaspora. Alors que la grande majorité des dirigeants sionistes ne sont pas croyants, les sionistes s’emparent du récit biblique pour revendiquer un prétendu retour en terre promise et la reconstitution d’une nation (le « royaume unifié » dont l’existence n’est pas avérée). La Palestine est présentée comme une « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». (...)

Lire l’ article http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=383



Sionisme et Antisémitisme

24 juin 2008

Conférence-débat par Pierre Stambul le 20 juin à Dijon à l’invitation de l’Ujfp locale

Nous vivons en pleine confusion. Juif, cela désigne des peuples qui ont une communauté de destin liée à la religion. Sioniste c’est une idéologie. Israélien, c’est une nationalité. Et israélite, c’est le nom (napoléonien) donné à la religion juive. A cause de ces confusions, le peuple palestinien paie depuis des décennies pour un crime qu’il n’a pas commis : l’antisémitisme et le génocide Nazi.(...)

Lire l’ article http://www.ujfp.org/modules/news/article.php?storyid=394

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L’athéisme est une négation de Dieu, et par cette négation, il pose l’existence de l’homme.

Karl Marx

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